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Violentes attaques des CPR contre Mongi Rahoui traité de commerçant de sang
18/07/2014 | 1
min
Violentes attaques des CPR contre Mongi Rahoui traité de commerçant de sang
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Le député du Front populaire Mongi Rahoui est violemment attaqué, ces dernières heures, par les dirigeants du CPR qui le qualifient de « commerçant de sang » et de « danseur sur les cadavres ». La raison de ces violentes attaques, les propos de M. Rahoui qui a déclaré que le président Moncef Marzouki a gracié un certain nombre de prisonniers qui ont commis, par la suite, des actions terroristes.
A entendre les CPR, ces propos seraient diffamatoires, le président n’ayant jamais gracié quelqu’un qui a été impliqué par la suite dans le terrorisme. Mongi Rahoui n’est pas le seul à avoir fait l’objet de ces violentes attaques sur les réseaux sociaux, tous les intervenants qui ont donné leurs analyses sur les derniers attentats terroristes ont été insultés par les bases et les dirigeants du parti présidentiel.

Se mettant dans la peau de victimes, et ne supportant pas qu’on leur rappelle leurs accointances ou leur responsabilité politique dans les actions terroristes actuelles, les CPR usent de ce verbiage de « commerçant du sang » et « commerçants de la mort » à tout va et ce à tous les niveaux de la hiérarchie du CPR. Imed Daïmi qui insulte l’analyste Naceur Ben Soltana, Béchir Nefzi qui insulte le journaliste Lotfi Laâmari et Tarek Kahlaoui et Samir Ben Amor qui insultent le député Mongi Rahoui. « Ces commerçants du sang sont comme les terroristes, ils sont tous des suceurs de sang », ose même Ben Amor.
Ces mêmes dirigeants du CPR publient pourtant, en même temps, des posts dans lesquels ils appellent à l’unité nationale et à la nécessité d’arrêter de semer la zizanie, afin de donner l’air d’être de gentils pacifistes, comme on peut le voir dans les multiples captures d’écran ci-dessous.

Cette incohérence dans les propos s’accentue particulièrement chez Tarek Kahlaoui qui, d’un côté, appelle à ce que l’on ne mette pas en doute les institutions de l’Etat et, de l’autre côté, s’amuse lui-même à démentir des institutions publiques officielles, comme l’armée.
Prenant la défense des salafistes, Tarek Kahlaoui épingle les médias qui ont relayé l’information faisant état de salafistes fêtant dans la joie l’assassinat de nos soldats. Prenant à témoin le journal Achourouq, qui n’a jamais trouvé grâce aux yeux du CPR, Kahlaoui dément l’information et déclare que c’était une simple fête d’un club sportif. Or l’information en question a été relayée par la très officielle agence publique TAP qui se base sur des sources militaires ! Mais pour Kahlaoui, ceci est de l’intox et il s’appuie pour son « analyse » sur la simple base d’un article publié dans un support longtemps décrié par les siens.

A rappeler une des dernières interviews du président de la République qui critiquait les personnalités politiques indécentes qui usent du mensonge et des insultes dans leurs discours. Le président devrait commencer d’abord par balayer devant la toute petite porte de son parti. Cohérence, dites-vous ?

R.B.H.
18/07/2014 | 1
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