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Mehdi Jomâa a eu un effet positif sur l'économie tunisienne, selon Chedly Ayari (Audio)
22/12/2013 | 1
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Mehdi Jomâa a eu un effet positif sur l'économie tunisienne, selon Chedly Ayari (Audio)
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Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, a expliqué dans une déclaration à Mosaïque Fm, tard dans la soirée de samedi 21 décembre 2013, que la désignation d’un nouveau chef de gouvernement a eu un effet positif sur l’économie tunisienne, notamment avec la notoriété de l’actuel ministre de l'Industrie, Mehdi Jomâa, grâce à ses succès dans ses anciens postes et, notamment, dans sa gestion du ministère de l'Industrie.

Cet effet se ressent sur le taux de change du dinar qui a enregistré une légère amélioration par rapport aux devises étrangères, note M. Ayari. En effet, l’euro passe de 2,3 à 2,25 dinars.
Le gouverneur de la Banque centrale a affirmé que cette tendance allait continuer, notant que la dépréciation du dinar est due à l’économie ouverte de la Tunisie.

Autre point évoqué, Chedly Ayari est revenu sur l’affaire de la demande à l’agence de notation américaine Standard & Poor’s de ne plus noter la Tunisie. Pour lui c’est une fausse affaire : «nous n’avons pas peur de sa notation, sinon nous aurons congédié toutes les agences de notations», a-t-il expliqué. Il a souligné également que l’impact de ses notations est très limité car la Tunisie n’emprunte pas directement sur le marché international mais plutôt via des gouvernements et des institutions internationales et que dans le cas inverse la Tunisie emprunte avec l’appui du triple AAA des Etats Unis ou du Japon.

En effet, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, vu la situation actuelle du pays, de se passer des services de Standard & Poor’s qui lui coûtent 90.000 dollars par an et de ne garder que les 3 autres agences, notant que les services de notation des 4 agences coûtaient à la Tunisie 200.000 dollars par an. Ainsi et selon l’estimation de M. Ayari, la notation de 3 agences est largement suffisante.

On notera que lors de son intervention à l’ANC, Chedly Ayari, a expliqué que «le problème affronté en 2013 est celui de la gestion de la rareté des devises, due à l’accroissement des besoins face à la régression des exportations et au fléchissement des crédits externes». Ainsi, la BCT a pris plusieurs mesures afin de faire face à la dépréciation du dinar, dont, notamment, l’obligation faite aux exportateurs de recourir à leurs propres réserves en devises et non à la BCT pour financer leurs importations. Aussi, les sociétés publiques doivent avoir recours à une seule banque pour s’approvisionner en devises, en vue de financer leurs opérations d’importation.

En outre, Chedly Ayari a précisé que la BCT continue à jouer son rôle de régulateur du taux de change, en optant pour l’achat du dinar, chaque fois que cela est nécessaire, afin de limiter sa dépréciation. Cette opération a coûté à la BCT, en 2013, 2 milliards de dinars.

M. Ayari a fait savoir que les réserves en devises se situent, actuellement, à hauteur de 109 jours (le seuil critique est de 90 jours). Un solde «confortable», selon lui, grâce à un dépôt de 500 millions de dollars effectué par une banque commerciale qatarie. Il a pointé du doigt le problème de marché parallèle de devises qui s’implante généralement dans les régions frontalières, dont notamment, la région de Ben Guerdane.


I.N avec TAP

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Communiqué de la Banque centrale de Tunisie concernant le retrait de la notation par Standard & Poor’s


 



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