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Al Joumhouri propose Caïd Essebsi à la présidence de la République si les élections sont reportées
14/12/2012 | 1
min
Al Joumhouri propose Caïd Essebsi à la présidence de la République si les élections sont reportées
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Dans une longue interview réalisée par Kaouther Zantour sur les colonnes du Maghreb (arabe) du vendredi 14 décembre 2012, Yassine Ibrahim, un des leaders d’Al Joumhouri a été interrogé sur la probabilité qu’il y ait une troisième période de transition, au cas où les élections n’aient pas lieu en juin 2013, comme indiqué par le chef du gouvernement. A cette question, M. Ibrahim a indiqué qu’il est nécessaire qu’il y ait, pour cette période, un gouvernement d’union nationale auquel participent les islamistes et les démocrates. Pour la présidence de la République, il estime que Béji Caïd Essebsi est le plus apte à diriger cette période, afin de donner des signaux positifs et rassurants aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. « Un gouvernement d’union nationale sera considéré par le peuple tunisien comme une preuve de la véritable construction de la démocratie sur la base du consensus. A l’étranger, on verra cela comme une ouverture des islamistes sur les autres tendances politiques », a indiqué Yassine Ibrahim.

L’interview a abordé plusieurs autres sujets et a mis en relief certains points de divergences entre Al Joumhouri et Nidaa Tounes à propos de la coalition tripartite aux côtés d’El Massar. Exemple, parmi d’autres, on est gênés à Al Joumhouri par la façon avec laquelle Nidaa Tounes essaie de diriger les réunions et ceci a été relevé à plusieurs reprises par les membres d’Al Joumhouri, sans qu’ils ne soient entendus. On s’attend donc à une réunion entre les grands leaders pour résoudre ce problème.
Ce problème est surtout né avec les sondages d’opinion qui n’accordent à Al Joumhouri que 5% d’intentions de vote et 2% pour son président. « Si Nidaa Tounes va se baser sur ces pourcentages pour imposer une manière et une démarche particulière des débats sur certains sujets, nous ne pourrons plus avancer d’une façon positive », a indiqué M. Ibrahim.
Autre point de divergence, Nidaa Tounes veut une coalition de cinq partis, alors qu’Al Joumhouri tient à ce qu’elle soit entre trois partis seulement.
Le plus gros point de divergence (non encore abordé) demeure cependant la question du leadership et les candidats aux différentes élections présidentielle, législatives, municipales et régionales.

Yassine Ibrahim anticipe et propose déjà des solutions pour que ce problème ne déclenche pas de différends au sein d’une future coalition qui a énormément de points communs et positifs à partager.
Pour les candidats, il y a un comité de sages, non concerné par les élections et composé de compétences, qui étudiera les rapports des régions autour des candidats, leurs biographies, leur militantisme, leurs parcours et leurs expériences dans le travail associatif. On évaluera également la personnalité du candidat et les impressions qui tournent autour de lui avant de le présenter au comité central. Cette démarche entreprise au sein d’Al Joumhouri est la même que propose Yassine Ibrahim pour la coalition tripartite avec Nidaa Tounes et Al Massar afin de présenter des candidats communs aux élections. On prendra naturellement en considération la popularité des candidats dans leurs régions. Objectif visé : 35% à 40% des voix.

Quant à la présidentielle, le candidat naturel d’Al Joumhouri est Ahmed Néjib Chebbi. Pour ce qui est du candidat de la coalition, les choses diffèrent naturellement, indique Yassine , et il est impératif qu’il y ait un candidat unique, selon lui.
L’option souhaitée par Al Joumhouri est de choisir une démarche claire et satisfaisante pour toutes les parties dans la sélection de ce candidat. La démarche doit surtout préserver les chances de victoire intactes, y compris pour les candidats de Nidaa Tounes s’ils en ont.
Yassine Ibrahim admet que le parti de BCE a plusieurs personnalités capables de briguer la présidence. Il n’en citera que Taïeb Baccouche, tout en soulignant la nécessité qu’il y ait un candidat unique pour les trois partis, autrement il y a risque que la coalition se disloque.
14/12/2012 | 1
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