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Tunisie - Pas de prime de poussière ou de risque dans la convention collective des minoteries, selon l'UTICA
10/09/2012 | 1
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Tunisie - Pas de prime de poussière ou de risque dans la convention collective des minoteries, selon l'UTICA
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La Chambre nationale des minoteries de Tunisie, relevant de l'UTICA, a affirmé, lundi 10 septembre 2012 dans un communiqué, que «les minoteries respectent et appliquent les différentes clauses de la convention collective sectorielle, précisant que cette dernière ne mentionne pas de prime de poussière ou de prime de risque».

Réagissant aux déclarations faites samedi à la TAP, du secrétaire général de la Fédération nationale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l'artisanat (UGTT), Habib Rejab, la Chambre a indiqué que «les minoteries vont appliquer l'article 55 de la convention collective sectorielle relative à la prime de transport, promulgué huit ans après le décret n°503 de l'année 1982» (Lire notre article).
Selon ce communiqué, la chambre «ne ménage aucun effort pour réactiver les interventions du Fonds social en matière de logement, au profit des agents des minoteries. Les minoteries n'ont pas cessé de contribuer au financement de ce Fonds, et estiment partant, que sa réactivation revient, essentiellement, à l'Office des céréales, qui est chargé de sa gestion».
«Les minoteries opèrent dans un secteur subventionné et encadré par l'Etat, qui fixe les prix des céréales et dérivés ce qui fait que toute augmentation des salaires ou institution d'une prime ou encore sa généralisation, doit faire l'objet d'un accord de l'autorité de tutelle» a conclu la chambre.

De son côté, Habib Rejeb, a précisé à la TAP par téléphone, que les primes de poussière et de risque, d'une valeur de 20 dinars chacune, sont entrées en vigueur dans un certain nombre de minoteries, suite à des mouvements de protestation en 2011, à Ben Arous. Il a insisté sur «l'impératif de les généraliser à toutes les minoteries».
Le SG de la Fédération de l'alimentation, du tourisme, du commerce et de l'artisanat avait déclaré samedi que «le personnel des minoteries a donné un ultimatum de 10 jours, avant de réitérer la grève menée du 5 au 7 septembre courant, au cas où ses revendications ne seraient pas réalisées».

TAP
10/09/2012 | 1
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