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Tunisie - Slim Amamou s'explique
23/05/2011 | 1
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Dans une interview accordée à la radio Express Fm, Slim Amamou a fait le bilan de son passage au sein du gouvernement transitoire, pendant quatre mois en tant que secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports. Il a déclaré que son bref parcours politique était une expérience importante mais fatigante. Le travail politique, dans cette période précisément exige, selon lui, une grande capacité à accepter les critiques même celles non justifiées. Or, il sentait qu’il n’était pas vraiment dans son élément.

Le but de Slim Amamou était d’améliorer l’image trop noircie du ministère par les résidus de l’ancien régime. Il visait, à titre d’exemple, à dynamiser les maisons de jeunes et d’y créer une vraie activité, chose qu’il a su instaurer partiellement.
« Ma mission est terminée !» a-t-il déclaré. L’objectif de la préparation des élections est atteint du moment que le dossier est actuellement entre les mains de la Commission supérieure indépendante des élections. M. Amamou a émis, à ce propos, son souhait à ce que les élections se déroulent dans les meilleures conditions que possibles avec un bon taux de participation et un degré optimal de transparence.

En évoquant la censure récente de quatre sites d’Internet, Slim Amamou a exprimé sa désolation. Et à la question concernant sa position par rapport aux sanctions pénales pour la consommation de drogues douces, il réclame la dépénalisation des consommateurs qui, à son sens, sont des victimes et qu’ils ne nuisent qu’à eux-mêmes. Il opterait, plutôt qu’à une interdiction, pour une vente de drogues douces contrôlée et encadrée.
Sur un ton tristounet, il déclare qu’il n’a plus sa place dans le Parti Pirate à cause des divergences de points de vue.

Quant à l’avenir, Slim Amamou, a dit « Expect us ! », ce qui veut dire « attendez de voir ! ». Etait-ce une menace ou une promesse, en tout cas, ce jeune promet de rester fidèle à lui-même, toujours activiste et fidèle à ses amis. Son passage au sein du gouvernement l’a cependant privé d’un peu de liberté d’expression, a-t-il déclaré. Il dit avoir assumé sa responsabilité, donc il ne pouvait pas tout dire librement. Il se considérait représentant du gouvernement, donc ne pouvait pas s’exprimer aussi librement qu’un simple blogger.

« Si c’était à refaire, j’aurais choisi d’aider comme je l’ai fait, mais maintenant l’aventure est finie ! ».
23/05/2011 | 1
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