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1.960 millions de dollars envoyés par les émigrés tunisiens en 2010
10/11/2010 | 1
min
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Les flux envois de fonds des travailleurs émigrés tunisiens devraient atteindre 1.960 millions de dollars en 2010 alors qu’ils étaient de 1.966 millions de dollars en 2009. C’est ce qu’a indiqué le Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds "Migration and Remittances Factbook 2011", qui vient d’être publié en novembre 2010.
Ainsi et selon ce document, le nombre d’émigrés tunisiens a atteint 651.600 personnes, soit 6,3% de la population globale, dont la majorité se trouve en France, en Italie, en Libye, en Allemagne, en Arabie Saoudite, en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis, en Suisse. 12,5% de ces émigrés ont fait des études supérieures. (Pour plus de détails consulter PDF).

Pour la région Mena, Les flux envois de fonds des travailleurs émigrés est estimé à 35 milliards de dollars en 2010 alors qu’ils n’étaient que de 34 milliards de dollars en 2009. Ils atteindraient 37 milliards de dollars en 2011 et 40 milliards de dollars en 2012, soit respectivement une croissance de 4,5% et de 6,7%.
"Migration and Remittances Factbook 2011" indique, par ailleurs, que les envois de fonds des travailleurs émigrés ont continué d’être une importante source de financement extérieur pour les pays en développement durant la récente crise financière mondiale. Les montants déclarés à ce titre devraient atteindre 325 milliards de dollars d’ici à la fin de l’année, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devraient se monter à 440 milliards de dollars d’ici à la fin de 2010. En outre, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, après s’être redressés cette année, continueront d’augmenter en 2011 et 2012 et pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans.

«Les envois de fonds constituent un apport financier crucial qui accroît directement les revenus des familles de migrants», a expliqué Hans Timmer, directeur du groupe des perspectives de développement de la Banque mondiale. «Ces envois entraînent une augmentation des investissements dans la santé, l’éducation et les petites entreprises. Grâce à un meilleur suivi de l’évolution des migrations et des envois de fonds, les responsables de l’action publique peuvent agir en connaissance de cause pour protéger ces entrées massives de capitaux (dont le montant est trois fois supérieur à celui de l’aide publique) et démultiplier leur impact», a-t-il ajouté.
En pourcentage du PIB, les transferts effectués ont une incidence plus importante dans les petits pays, où ils représentent parfois plus de 25% du PIB.
10/11/2010 | 1
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