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Greenpeace se sert dâEUR(TM)une étude tunisienne pour traquer lâEUR(TM)Huile de Palme
14/04/2010 | 1
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Finis les beaux jours de l’huile de palme, faisant partie de la famille des huiles végétales, puisqu’elle est traquée, à la fois, par les environnementalistes et les structures sanitaires. En manque de crédibilité, les pourfendeurs de l’huile de palme fondent leurs critiques, entres autres, sur une étude réalisée au mois de septembre dernier par les Etablissements Abdelmoula, en Tunisie. L’étude affirme qu’il est reproché à l’huile de palme d’être riche, notamment, en acides gras saturés réputés néfastes pour la santé lorsqu’ils sont consommés sur le long terme parce que composés, pour près de la moitié, d’acide palmitique.

Cette étude, rapportée par plusieurs sites environnementalistes, a cherché à tracer les liens entre la consommation des huiles de palme et d’oléine de palme sur les maladies cardiovasculaires. Dans cette même veine, l’étude a montré que "tous les acides gras saturés ont des effets délétères cardiovasculaires. Toutefois, il est possible d’établir une hiérarchie dans laquelle l’acide palmitique apparaît comme le plus nocif en matière d’argumentation du cholestérol plasmatique".
Il est à mentionner que la production mondiale certifiée, disponible depuis la fin de 2008, ne représente qu’environ 4 % de l’offre totale, soit plus de 1,5 million de tonnes pour un total de près de 43 millions de tonnes, selon Jérôme Friguet de l’Organisation non gouvernementale Greenpeace. L’Indonésie et la Malaisie contrôlent près de 80 % de la production mondiale. L’Europe et les Etats-Unis ne constituent qu’une part de leurs débouchés. La Chine et l’Inde sont les premiers acheteurs de l’huile de palme et les principaux relais de croissance.

L’huile de palme est utilisée par l’industrie agro-alimentaire (80 % de ses débouchés), mais aussi par la fabrication de cosmétiques (19 %). Les biocarburants ne représentent que 1 %. Elle est présente dans près de 50 % des aliments proposés dans les supermarchés. On consomme, en moyenne, 20 kg d’huile de palme (toutes origines confondues) par an et par habitant dans le monde.

C’est la descente aux enfers pour cette huile, actuellement, en France où elle est traquée sur plusieurs fronts. Cette offensive, largement relayée par la presse française, est justifiée par "l’impact environnemental des mauvaises pratiques de production de cette huile". L’étude tunisienne, réalisée par les Etablissements Abdelmoula, a servi donc comme un très bon argument pour les environnementalistes, notamment l’ONG Greenpeace.
14/04/2010 | 1
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