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La Tunisie 61ème en performance logistique selon lâEUR(TM)indicateur LPI établi par Banque Mondiale
18/01/2010 | 1
min
La Tunisie 61ème en performance logistique selon lâEUR(TM)indicateur LPI établi par Banque Mondiale
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Ces dernières années, la Tunisie a réalisé beaucoup d’efforts dans différents domaines. Ces efforts peuvent être quantifiés. En effet, le pays ne cesse de progresser dans les différents classements établis par des organismes internationaux de notoriété mondiale en matière d’économie, de compétitivité, de technologie, de bien être, etc. Elle se place souvent en pole position des pays magrébins, arabes et africains, malgré ses ressources limitées.

Dans un récent rapport publié par la Banque mondiale, la Tunisie occupe le 61ème rang mondial en performance logistique, avec un score de 2,84 sur 5.
Ce nouveau rapport intitulé "Connecting to Compete 2010 : Trade Logistics in the Global Economy" classe 155 économies sur la base des indicateurs de performance logistique (LPI : Logistics Performance Indicators). Cette étude repose sur une enquête mondiale approfondie auprès des transitaires et transporteurs express internationaux. Les économies sont notées sur une échelle de performance de 1 (note la plus basse) à 5 (note la plus haute).

La Tunisie a été particulièrement bien notée dans les domaines des expéditions internationales (22ème avec un score de 3,36), de la rapidité (58ème avec un score de 3,57), de l’infrastructure (65ème avec un score de 2,56) et de la douane (73ème avec un score de 2,43). Des efforts restent à faire en matière de la compétence et de la qualité de la logistique (109ème avec un score de 2,36) et en matière de suivi et de traçabilité (102ème avec un score de 2,56).
Dans la dernière enquête réalisée en 2007, la Tunisie a perdu une place mais elle est considérée parmi les pays dont la performance s’est nettement améliorée entre les deux enquêtes LPI (2007 et 2010), grâce aux réformes en profondeur de leurs systèmes logistiques et de facilitation du commerce qui ont été entrepris au plus tôt (la Colombie et le Brésil sont deux autres exemples).
D’ailleurs le Groupe de la Banque mondiale a appuyé plusieurs projets destinés à renforcer la logistique du commerce dans les pays en développement. En Tunisie, une opération de 250 millions de dollars aide le pays à renforcer sa compétitivité y compris en réduisant le coût des échanges et en simplifiant les procédures de dédouanement aux frontières.

La Tunisie est troisième en Afrique. Elle est précédée par l’Afrique du Sud 28ème et le Sénégal 58ème. Elle est en tête des pays du Maghreb. L’Algérie est 130ème et la Libye 132ème, (le Maroc et la Mauritanie ne sont pas classés).
Par rapport aux pays arabe, la Tunisie se positionne au 8ème rang. Elle est devancée par les Emirats Arabes Unis (24ème), le Bahreïn (32ème), le Liban (33ème), le Koweït (36ème), l’Arabie Saoudite (40ème), le Qatar (55ème) et Oman (60ème). La Jordanie occupe la 81ème place alors que l’Egypte est 92ème. L’Allemagne arrive en tête de ce classement. Elle est suivie de Singapour. La Suède, les Pays-Bas et le Luxembourg complètent le Top five.
Les pires pays en matière de logistique sont la Somalie (155ème), l’Erythrée (154ème), la Sierra Leone (153ème), la Namibie (152ème) et le Rwanda (151ème).
Si l’on considère la performance des pays en développement par région, ceux qui affichent les meilleurs résultats sont l’Afrique du Sud (28ème) en Afrique, la Chine (27ème) en Asie de l’Est, la Pologne (30ème) en Europe centrale et orientale, le Brésil (41ème) en Amérique latine, le Liban (33ème) au Moyen-Orient, et l’Inde (47ème) en Asie du Sud.

Cette nouvelle étude sur la logistique des échanges révèle que les pays améliorent leur capacité à acheminer efficacement des marchandises et à établir des liens entre fabricants et consommateurs sur les marchés internationaux. Mais, il reste encore beaucoup de progrès à faire pour stimuler la croissance économique et aider les entreprises à tirer parti de la reprise du commerce international.
Selon l’étude LPI, les pays à revenu élevé dominent le classement logistique. Ils occupent, pour la plupart, une place importante dans les chaînes d’approvisionnement à l’échelle régionale et mondiale. En revanche, les dix pays les moins performants appartiennent, quasiment tous, aux groupes des pays à faible ou très faible revenu.
L’enquête indique l’existence d’un large "fossé logistique" entre les pays riches et la plupart des pays en développement. Elle relève, également, une évolution positive dans certains domaines d’une importance cruciale pour la performance logistique et les échanges, en particulier la modernisation des douanes, l’utilisation des technologies de l’information ou le développement des services logistiques privés.
Ainsi, la performance logistique est fortement tributaire de la qualité des institutions publiques et de la coordination efficace des procédures de dédouanement des différents services de contrôle aux frontières. Selon ce rapport, les services douaniers sont plus efficaces que beaucoup d’autres administrations, ce qui met en avant la nécessité de réformer les procédures de contrôle aux frontières. Dans les pays les moins performants, la moitié des conteneurs, en moyenne, fait l’objet d’une inspection physique, et un conteneur sur sept est inspecté au moins deux fois.

L’étude pointe quelques aspects à améliorer : les politiques de transport ; la concurrence dans les services liés aux échanges, notamment de transport routier et ferroviaire et d’expédition de fret ; et les infrastructures liées au commerce.
Les principaux obstacles auxquels se heurtent de nombreux pays à faible revenu concernent souvent les services logistiques et les systèmes de transit international. Pour les pays à revenu intermédiaire, qui sont plus performants au regard de nombreux indicateurs, la priorité consiste souvent à améliorer les infrastructures du commerce international.
18/01/2010 | 1
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