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Tunisie - Le taux de dépendance énergétique s’est situé à 49% à fin avril 2023
15/06/2023 | 14:33
4 min
Tunisie - Le taux de dépendance énergétique s’est situé à 49% à fin avril 2023

 

Les ressources d'énergie primaire se sont situées à 1,5 Mtep à fin avril 2023, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8%. Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel. C’est ce qu’a indiqué un rapport sur la conjoncture énergétique pour avril 2023, publié par le ministère de l’Énergie.

 

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 74% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production Steg uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires. À signaler une quasi-stabilité de la redevance sur le transit du gaz algérien à fin avril 2023 par rapport à la même période de 2022. En outre et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité.

Le taux d’indépendance énergétique s’est situé à 51% à fin avril 2023 (le même taux de 2022).

 

La production nationale de pétrole brut s’est située à 516 kt à fin avril 2023 enregistrant ainsi une baisse de 11% par rapport à fin avril 2022. Cette baisse a touché la plupart des principaux champs à savoir Halk el Manzel qui est entré en production en 2021 (-50%), El borma (-17%), Ashtart (-15%), M.L.D (-30%), Cherouq (-29%), Adam (-13%), , El Hajeb /Guebiba (-8%) et Miskar (-11%).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production à savoir Nawara (+53%), Gherib (+32%), Hasdrubal (+2%) et Cercina (+26%).

La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 37,4 mille barils/j à fin avril 2022 à 33,7 mille barils/j à fin avril 2023.

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont atteint 907 ktep, à fin avril 2023, enregistrant ainsi une baisse de 8% par rapport à la même période de l’année précédente. La production du gaz commercial sec a diminué, en effet, de 13%, par contre, la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une quasi-stabilité en se situant à 334 ktep.

 

Les importations du gaz naturel : Les achats du gaz algérien ont diminué de 2%, entre fin avril 2022 et fin avril 2023, pour se situer à 723 ktep. L’approvisionnement national en gaz naturel a enregistré une baisse de 9% entre fin avril 2022 et fin avril 2023 pour se situer à 1.486 ktep.

La demande nationale de produits pétroliers, a enregistré entre fin avril 2022 et fin avril 2023, une baisse de 5% pour se situer à 1.421 ktep. Ainsi, nous avons noté une baisse de la demande du GPL de 4%, du fuel de 20%, des essences de 5% et du gasoil de 6%. Par contre la demande du jet d’aviation a enregistré une hausse de 18%. La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin avril2022 et fin avril2023 à l’exception de quelques produits notamment le fuel dont sa part est passée de 5% à fin avril 2022 à 4% à fin avril 2023 et le gasoil dont sa part est passée de 45% à 44% durant la même période.

La consommation de carburants routiers a enregistré entre fin avril 2022 et fin avril 2023, une diminution de 6%. Elle représente 61% de la consommation totale des produits pétroliers. La consommation de GPL a diminué de 4% entre fin avril 2022 et fin avril 2023. La consommation de coke de pétrole a augmenté légèrement de 1% entre fin avril 2022 et fin avril 2023 (données partiellement estimées), notons ici que ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd. D’autre part, la consommation de jet aviation a enregistré une hausse importante de 18% à fin avril 2023 par rapport à la même période de l’année précédente suite à la relance des activités de secteur du transport aérien qui ont subi de plein fouet les répercussions de la pandémie du Coronavirus.

La demande totale de gaz naturel a enregistré une baisse de 9% entre fin avril 2022 et fin avril 2023 pour se situer à 1.482 ktep. La demande pour la production électrique a enregistré une diminution de 7%, celle pour la consommation finale a diminué de 13%. Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (63% de la demande totale à fin avril 2023), la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel à plus de 97%. La baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel et ne reflète pas la demande du secteur électrique.

La production totale d’électricité a enregistré, à fin avril 2023, une diminution de 2% pour se situer à 5.612 GWh (hors autoproduction consommée) contre 5.743 GWh à fin avril 2022. Par contre, la production destinée au marché local a augmenté de 1%. Ainsi les achats d’électricité de l’Algérie ont couvert plus de 12% des besoins du marché local à fin avril 2023.

 

D’après rapport

15/06/2023 | 14:33
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Commentaires
retraité
c'est la faute del'Etat et sa sciété steg
a posté le 16-06-2023 à 07:29
la Tunisie a des moyens pour developper les énergies renouvelables solaire et éolien car nous avons des grandes opportunités : un ensoleillement surtout dans le sud presque avec hausse de température et réchauffement du climat de malheureusement 300 jours par an et du vent au large de nos cotes de 1300 km malheureusement contrairement au Maroc les choses n'ont pas bougé depuis la révolution et la gestion catastrophique du pays par les islamistes et leurs différents alliés pendant 10 ans et des cerveaux qui peuvent réaliser des miracles et qui peuvent drainer des investissements étrangers dans ce domaine.
URMAX
Oui ... et avec nos "experts" ; notre gratin de "spécialistes en "énergies" - tous, issus des domaines liés aux énergies fossiles et leur vouant admiration - les choses ne sont pas pretes de bouger ; bien malheureusement pour notre Nation et Mere-Patrie.
a posté le 15-06-2023 à 16:22
Les énergies renouvelables ...
Des opportunités, nous en avons pleins.
Manquent juste les cerveaux pour - d'abord - y croire, puis ensuite, les développer.
...
* L'énergie marémotrice - utilisant des bulbes -alternateurs à hélices pour générer du courant ...
J'en immaginerais bien au large de Sidi-Daoud avec des courants marins de 5 - noeuds, ou dans les passes de "El-Bibane" et dont le Bahiret se vide et se remplit deux fois par jour ...
* L'énergie éolienne - sous exploitée par la STEG ; les aérogénérateurs installés à Sidi-Daoud sont de 0,4 et 0,6 MW / piece ; tandis que ceux d'El-Alia, ont 1,3 MW piece.
C'est tres faible ... lorsque l'on sait que les plus puissantes - la Siemens Gamesa "SG-14 222 DD" et la Vestas "V236" développent toutes deux 15 MV/pièce ...
Les cotes Nord-Ouest, Nord et Nord-Est (de Tabarka à Korba s'y preteraittres bien - en onshore et / ou en offshore), ainsi qu'occasionnellement la région du large corridor, de Kasserine a Gafsa et jusque Sfax-Gabes, en proie l'automne, a des vents violents
* Le solaire ... THERMIQUE ! (pas le photovoltaique ...) - un système permettant le fonctionnement en mode nocturne ...
Les Etats-Unis, puis le Mexique, Suivis du Maroc et de l'Espagne l'ont développé ...
Des champs de miroirs concentriques hémi-tubulaires concentrent les rayons solaires en leur foyer optique, au niveau duquels passe un tube d'acier inséré dans un tube de verre sous-vide :
Le rayonnement chauffe considérablement le tube métallique a l'intérieur duquel circule de l'huile diathermique en circuit fermé, vers un grand réservoir isolé et enterré.
Cette huile surchauffée aux alentours de 400 degrés, sert a faire évaporer de leau qui - une fois vaporisée - entraine une génératrice, via une turbine a vapeur.
L'énergie thermique emmagasinée dans le grand réservoir enterré, permet le fonctionnement de tout le systeme en mode nocturne.
* L'énergie géothermique : Nous parlions de turbines à vapeur ...
Pourquoi ne pas développer Hammam-Bourguiba, Korbous et Ksar-Ghilane ?
* Le solaire photovoltaique, lui, craint beaucoup la poussiere - le rendement des panneaux chutant tres vite des les moindres dépots - ceux-ci verront une utilisation optimale sur de hauts plateaux secs a l'atmosphere claire, sans pollution et moins de poussiere que vers le Sud - Sud-Ouest et, pour cela, les zones arides et élevées entre Kasserine, Siliana et le Kef s'y preteraient a merveille, avec de moindres couts de maintenance (moins de corrosion, de poussiere ...) ...
...
Bref ...
Des sites et opportunités de développement d'énergies alternatives vertes et renouvelables, nous en avons pleins.
Mais, comme je le disais au début, il manque juste les (bons) cerveaux parmi nos "experts", pour les développer ...
Juan
des polytechniciens bons à rien
a posté le 15-06-2023 à 14:41
éléctricté d'origine thermique pour les climatiseurs, au lieu d'utiliser des systèmes solaires !!
en israel, obligation d'équiper les maisons de capteurs solaires.
il est vrai, israel n'a pas été colonisé par la France.
que font vos polytechniciens , à part meubler les bureaux ?
URMAX
... ah, parce que l'important pour vous, ce sont les polytechniciens ... ?
a posté le à 15:09
Question :
Meme si plytechnicien il y a, que peut-il faire sans importants moyens financiers ?
Une transition énergétique au niveau d'un état, ceci réclame des moyens financiers colossaux - on parle alors de milliards de dollars ou d'euros ...
pensez-vous que ceci soit a la portée du premier venu ?
...
On voit bien - par contre - que vous etes un bleu dans le domaine et que vous ne vous y connaissez guere.