C’est à l’hôtel Concorde au Lac de Tunis, qu’a eu lieu mardi 21 juin 2022, la conférence de presse organisée par la Fondation Arts et Culture de l’UIB, qui a annoncé le retour du Festival international de musique symphonique d’El Jem après deux ans d’absence.
Ainsi cette 35ème édition du festival débutera le 12 juillet 2022 avec l’orchestre symphonique tunisien et sera clôturée par un spectacle de l’ensemble allemand, « Ensemble Reflector », en l’honneur de la femme tunisienne, le 13 août, jour de la Fête nationale de la femme.
Cet évènement international, dont l’UIB est le mécène, sera également marqué par la présence d’artistes italiens et autrichiens qui participeront sous l’impulsion de leurs ambassades respectives.
Lors de la conférence de presse, le directeur exécutif du Festival, Ramzi Jenayah a souligné l’importance du mécénat pour le développement de la culture et des arts en Tunisie.
Dans son discours le directeur artistique du festival, Mabrouk Layouni a quant à lui insisté sur l’impact positif de ce grand évènement culturel sur l’activité économique de la région d’El Jem : « Tous les artistes qui participeront au festival seront logés à El Jem et sortiront par conséquent découvrir la région », a déclaré M. Layouni.
Outre cette annonce, le directeur de l’évènement a fait savoir que le partenariat entre la fondation de l’UIB et le festival d’El Jem vient d’être renouvelé pour trois ans.
M. Layouni a finalement souligné la forte présence d’artistes tunisiens programmés dans cette 35ème édition. « Ceci est la preuve du développement des arts en Tunisie. Un domaine qui devrait bénéficier d’un fort appui politique les prochaines années. L'Etat doit s'engager en faveur de la culture ! », a également déclaré Mabrouk Layouni.
S.A
Permettez la supplique d'un spectateur supplicié.
Merci de bien caler les entractes en fonction de l'appel à la prière. Eh! Oui. Comme vous le savez, une mosquée est sise non loin de l'amphithéâtre. L'appel ne pouvant être déplacé, parfois il s'invite en plein concert. Vous avez alors, des caciques du premier rang qui quittent leur siège ostensiblement pour aller "accomplir leur devoir en présentiel".
Les musiciens et spectateurs venus pour autre chose subissent le mouvement et les décibels sans y pouvoir mais.
Barbara Hendricks et son pianiste durent interrompre leur récital et attendre stoïquement le temps que s'achève l'appel.
C'est infiniment regrettable.
La ville s'était briquée, mise sur son tente et un pour accueillir une soprane en récidive qui, dix ans auparavant l'avait définitivement conquise. Le concert fut une belle réussite. La diva en fut chaleureusement remerciée par un public comblé, souvent venu de loin.
L'intrépide appel au devoir divin était la seule ombre au tableau.
Certes, vite oubliée, mais sur le moment dure à avaler.
Question de timing.
PS. En clin d'oeil et pour remercier la ville, et son public la diva chanta en fin de récital un gospel "He's Got The Whole World In His Hands " et en hommage à la ville "Beautiful Old City".
Sans jeu de mots, c'était divin.
Nous sommes nombreux à avoir vécu un concert mémorable.
