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Nabil Hajji : Il n’y a pas eu de réaction face au véritable péril permanent !
14/09/2021 | 14:31
4 min
Nabil Hajji : Il n’y a pas eu de réaction face au véritable péril permanent !

 

Le député d’Attayar, Nabil Hajji, a affirmé que le véritable péril permanent avant le 25 juillet 2021 était la présence du mouvement Ennahdha au pouvoir.

Invité, le 14 septembre 2021, par la radio Mosaïque FM, Nabil Hajji a estimé que ce péril était présent depuis 2012. « L’Assemblée des représentants (ARP) du peuple s’est transformée en porcherie ! », a-t-il ajouté.

Suite à l’application de l’article 80 de la Constitution, il n’y a pas eu de réaction face à ce péril permanent, selon lui. Il a expliqué qu’il n’y a pas eu de poursuites judiciaires contre quiconque appartenant au mouvement Ennahdha.

« S’il n’y a pas eu d’intervention de la justice, pourquoi avons-nous donc appliqué l’article 80 ? », s’est-il interrogé.

Il a, également, critiqué la lenteur dans la désignation d’un nouveau chef de gouvernement. « 50 jours pour trouver un chef de gouvernement ! A ce rythme-là, nous aurons besoin de 150 jours pour le reste des problèmes. Nous faisons du sur place ! », a-t-il déploré.

Par la suite, le député a estimé qu’il n’est pas possible de réviser la Constitution en cas de l’application de l’article 80 de celle-ci. Il a expliqué que l’article en question permet d’annoncer et d’appliquer des mesures exceptionnelles, or la constitution ne peut être considérée comme une mesure exceptionnelle.

« La Constitution est permanente. Une révision du texte en temps de mesures exceptionnelles signifie-t-elle l’annulation de celle-ci lors du retour à la situation normale ? », s’est-il interrogé encore une fois.

« Aller vers une révision de la Constitution en changeant le régime politique est un passage vers la troisième République… De plus, on ne peut réviser la Constitution en temps de tensions. Ceci doit avoir lieu dans le clame », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, selon lui, ne peut modifier la Constitution en l’absence de cour constitutionnelle.

Nabil Hajji s’est interrogé sur les demandes de révision de la Constitution. « Si Nabil Karoui était président, on ne ferait pas face à ce débat », a-t-il affirmé.

 

Il a estimé que le problème ne réside pas dans la nature du régime politique.

« Nous avons un problème de corruption de la classe politique. Malheureusement, nous n’avons pas constaté d’initiatives concernant ce sujet. La solution ne peut résider en la Constitution. Un système parlementaire ou présidentiel ne peut réformer la société. Nous avons, aussi, été élus et nous détenons une légitimité. J’ai le droit de m’exprimer en tant que citoyen », a-t-il affirmé.

 

Il a rappelé que le peuple était mécontent quant à ce qui se passait à l’ARP. Le vote de lois était sujet de négociations et de marchandage, selon lui. Le peuple ne demandait pas la révision de la Constitution. Il n’y avait pas d’appel à un changement de régime politique.

« Même si nous adoptons un système présidentiel, et que le président de la République ne bénéficie pas d’une majorité parlementaire, nous nous retrouverons dans une situation de blocage », a-t-il expliqué.

 

 

« L'existence du parti Attayar n’est pas liée à celle de Kaïs Saïed ou du mouvement Ennahdha ou autre. On ne peut pas imaginer une démocratie sans partis ou entités politiques. On ne peut pas imaginer une assemblée composée de 217 députés indépendants et sans blocs parlementaires. Ceci ne permettra pas de voter les lois. S’il n’y a pas de lutte contre la corruption, quelque soit la constitution et le système électoral adoptés, rien ne changera », a-t-il insisté.

Nabil Hajji a expliqué qu’Attayar avait soutenu l’annonce des mesures exceptionnelles parce qu’il comprenait les raisons de celles-ci. Il a considéré que le président de la République se trouve devant une occasion historique pour réformer et améliorer le quotidien des Tunisiens.

 

Nabil Hajji a, par la suite, rappelé les incidents survenus à l’ARP sous la présidence de Rached Ghannouchi. Il a aussi évoqué la crise interne au sein du mouvement Ennahdha. « Malgré cela, il n’a pas accepté de démissionner », a-t-il dit.

S’adressant au président de la République, Nabil Hajji a souligné l’importance de l’ouverture et de la communication. Il doit être conseillé, selon lui, par les gens qu’il considère honnêtes. « La fin de celui qui monopolise la décision ne peut être que triste », a-t-il signalé.

 

S.G

14/09/2021 | 14:31
4 min
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Commentaires
Chouaieb
Democratie
a posté le 15-09-2021 à 11:35
On n a pas besoin de partis on n a aucune democratie en tunisie juste des hurlements de la corruption des inegalites
pit
Rien de bon, jetez tout !
a posté le 15-09-2021 à 07:38
« L'Assemblée des représentants (ARP) du peuple s'est transformée en porcherie ! » à part que, comme le dit l'adage, "tout est bon dans le cochon", ce qui est loin d'être le cas de la pourriture cupide et corrompue qui compose l'ARP !!!
Forza
Vous êtes hors sujet Mr. Hajji come comme le reste du tayyar
a posté le 14-09-2021 à 17:14
Vous savez bien qu'il s'agit d'un coup d'état avec l'aide des militaires et des sécuritaires mais vous préférez continuer à philosopher sur le péril imminent, le péril imminent est la dictature est en train de se mettre en place. Vous et vos amis, vous avez espéré utiliser Saied comme un homme de paille pour s'emparer du pouvoir sans avoir à gagner les élections.
Vous avez incité Kais Saied à utiliser l'article 80 et il l'a en faite violé et vos amis les Abbous voulaient voir les chars dans les rues. Vous avez fait comme les chibihas qui supportaient Naceur, Saddam et Assad dans leurs coups d'état et vous voulez qu'on vous accepte comme faisant parti des démocrates. Non seulement que vous incitez à un coup d'état avec implication de l'armée, une première, mais vous êtes entré dans une alliance avec un mouvement fasciste echaab, c'est comme si le parti PS français choisirait de coopérer avec Marine Le Pen.
Une majorité au-delà d'Ennahdha était et est possible. Ennahda n'a que 53 sièges des 217. Vous aurez pu former un gouvernement avec les autres blocs mais vous avez préféré un coup d'état en espérant former seuls avec vos amis fascistes d'echabb le gouvernement.
Kais Saied avec son coup d'état a barré la route a la démocratie et a un changement pacifiste au parlement et au pouvoir. Il était clair qu'Ennahdha perdra le pouvoir dans les prochaines élections mais vous avez préféré un coup d'état a une victoire du PDL.
Maintenant sur le fond, votre diagnostique comme celui de Kais Saied est erroné. Ce n'est pas la corruption politique ou la corruption tout cour le premier problème de la Tunisie. Le premier problème et depuis 2008 est le manque d'emplois, la pauvreté comme résultat du manque de la compétitive et de l'économie de rente avec son système des autorisation. Ce manque de compétitivité est alimenté par une administration bureaucratique, inerte et des syndicats au profit de leur seule clientèle, les fonctionnaires. La Tunisie est un pays de castes et personne n'a rien fait pour aider les plus démunis, donc l'instabilité du système.
1- Il y'a la caste des familles oligarques, elles possèdent la majorité de la richesse par la rente et non pas par le travail, sauf une minorité qui travaille comme Elloumi, Medeb ou Sellami. Cette caste oligarque a accentué sa mise sur l'économie depuis la révolution.
2- Il y'a les fonctionnaires de l'état, eux profitent de la protection de l'état et de l'UGTT et ils ont profité depuis la révolution, augmentations de la salaire, primes etc. comme pour les policiers et les instituteurs
3- Il y'a les contrebandiers qui eux aussi ont profité de la révolution pour faire une expansion a tous les domaines et les grosses têtes da la contre bande font partie de la caste des oligarques.
4- Il y'a les travailleurs du secteur privé avec des jobs précaires et les femmes rurales qui travaillent dans l'agriculture. Cette couche sociale n'a personne qui la défende et ils n'ont rien profite de la révolution, au contraire elle souffre de l'inflation et
5- Enfin la caste des chômeurs et des harragas qui a payé le prix du sang lors de la révolution et qui a le plus souffert a cause de la cherté de la vie, cette couche aussi n'a aucun lobby qui la défende.
Le parti Ettayar se réclame parti social-démocrate et je les ai presque élus, il devrait normalement défendre les intérêts des plus démunis. Il ne l'a pas fait, il préfère supporter un coup d'état qui va voir l'oligarchie s'enrichir davantage car elle possède les médias et Saied a besoin de ces médias pour hypnotiser encore le peuple pour des mois et peut-être années et il est plus facile d'avoir plus d'avantages avec un pouvoir politique concentré chez une personne et son entourage restreint. Ettayar pense combattre la corruption mais dans les faits, il comme Saied vont aggraver la corruption.
AB1
Tout à fait cher M. @Forza!
a posté le à 19:04
diagnostique bien fait, Merci pour ce commentaire!

Ettamma3 Yab9a tamma3, rien à faire !
Citoyen_H
ILS CONTINUENT à VOULOIR SE FAIRE PASSER POUR DES SAINTS, ET PAR-DESSUS TOUT, CA OSE MONTRER DU DOIGT, LES A.U.T.R.E.S, LEURS COMPLICES DE TOUJOURS, LES CHAMELIERS TRAITRES IMPOSTEURS
a posté le 14-09-2021 à 15:39


Passage détaillant la traitrise des membres d'ettayar, ex-cpr.
C'était à l'époque ou la satanique constitution de 2014, rédigée par un américain, était en cours de finalisation. !!!!!!


"On a appris au cours de la journée que deux élues, l'une du CpR, Mabrouka M'barek (élue pour les '?tats-Unis et Europe) et l'autre d'Ennahdha, Imen Ben Mohamed, avaient reconnu avoir facilité deux jours de suite l'accès de Feldman à la coupole du Bardo, ........................................... Identifié le deuxième jour par un élu, Feldman a pris littéralement la poudre d'escampette vers la porte de sortie du siège de l'Assemblée. "


http://kapitalis.com/tunisie/2021/09/13/retour-sur-le-role-de-noah-feldman-dans-la-redaction-de-la-constitution-tunisienne-de-2014/?unapproved=226715&moderation-hash=3ec0a70455837b771c900cec107bede1#comment-226715



Et en plus, ça ose faire la morale !!!!!!!!
Kikou minnoume, yé Twéne'ssa



VERITE
Très vite, les instigateurs du Putsch lâchent Kais Saied !
a posté le 14-09-2021 à 15:09
Maintenant les putschistes (BeniHilèl) ne veulent plus rien savoir de Kaiis Saied, Sobhène Rabbi.

*** !
Djikistra
Quelle légitimité
a posté le 14-09-2021 à 15:05
Le mec pense que sa légitimité est éternelle....c'est le peuple qui détient la légitimité.....t'es viré point barre ...
On ne veut plus entendre parler de vous tous les escrocs de l'assemblée maudite et de cette classe politique corrompue ,traître et incompétente sans exception aucune.
AB1
Weltfremd Sorry!
a posté le 14-09-2021 à 14:59
M. Nabil Hajji voud dites: "Le vote de lois était sujet de négociations et de marchandage"

Mais vous croyez que dans les autres parlements à travers le monde se fait autrement?

Vous pensez que dans les autres parlements du monde, avant l'adoption des lois, les députés et les partis ne négocient und ne marchande pas pendant des mois meme?
Réveillez-vous cher Monsieur ! Dans les parlements, on discute, on crie, on négocie et on marchande: comme dans les marchés hebdomadaires, il y a du donnant-donnant...