« La Tunisie et en général la région de Nord-Afrique et Moyen-Orient sont les zones les plus exposées au changement climatique », a affirmé la Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE).
Dans une publication du 7 septembre 2021, la SONEDE a rappelé que le quota en eau par habitant en Tunisie est de 450 m³ par an. Ce chiffre devrait baisser pour atteindre 350 m³ d’eau par habitant par an d’ici 2030.
La SONEDE a expliqué qu’à l’exception de 2019, les 6 dernières années ont témoigné d’une période de sécheresse.
« Le changement climatique a fortement affecté les ressources en eau en Tunisie. Ce phénomène a conduit à une hausse des températures provoquant, ainsi, une évaporation excessive de l'eau dans les barrages, une baisse des taux de précipitations annuels, et une augmentation de la consommation en eau », lit-on dans la même publication.
La société a, également, publié une vidéo montrant l’impact du changement climatique en image sur le Barrage de Beni Mtir.
La SONEDE a, aussi, précisé que ce barrage, dont la capacité totale est de 60 millions de m³ d’eau, compte 11 millions de m³ d’eau selon les données du mois d'août de l'année 2021. Ce chiffre était de 63 millions de m³ d’eau en 2019.
S.G
Il existe des solutions pour permettre le stockage à très grande échelle des eaux de pluie. Nous pouvons aussi réfléchir sur les possibilités de recouvrir les barrages et ainsi éviter l'évaporation de ceux-ci. Il faut juste se creuser la tête..
Ecrit par A4 - Tunis, le 07 Septembre 2021
Gaspillez encore et encore
Faites ce qui vous passe par la tête
Ne pensez qu'à votre confort
Brûlez tout sur cette planète
Moi je ne peux me laisser faire
Subir vos folies et caprices
Vous voir transformer en enfer
Montagnes, pleines et oasis
Pour un degré ou même moins
J'irai assécher vos rivières
Je n'oublierai aucun recoin
Et vaines seront vos prières
Pour un seul degré, pas des masses
Je laisserai exploser ma rage
Je ferai fondre neige et glace
Pour dévaster toutes vos plages
Pour un petit degré encore
Et tout sera détérioré
Je battrai tous mes records
Pour incendier bois et forêts
Un degré de plus dans mes mers
Et il n'y aura plus d'accalmie
Mes vagues envahiront vos terres
Mes marées seront tsunamis
Un degré dans mes océans
Et odieuse sera ma réplique
Faune et flore deviendront néant
Vous ne pêcherez que du plastique
Un degré et c'est déjà trop
Trop de dégâts, de désespoirs
Vos barrages seront des flaques d'eau
Et votre ciel enduit de noir
Pour un petit degré de plus
Je ne ferai plus qu'à ma tête
Je déchaînerai mes virus
Pour envahir toute la planète
Le premier livre sorti dans les années 1960, sur les ravages provoqués par l'industrialisation et l'urbanisation anarchiques, a été "Le printemps silencieux", écrit par une américaine qui dénonce l'utilisation des engrais chimiques et des pesticides détruisant toute vie animale. Les oiseaux disparaissent et donc on n'entend plus leurs chants d'où le titre.
Pourtant les choses sont simples: il suffit de comprendre que l'infini n'existe pas, c'est juste une vue de l'esprit.
Ainsi, aussi grande qu'elle est, aussi immenses que sont ses océans, aussi vaste qu'est son atmosphère, la planète terre ne peut supporter indéfiniment nos ravages. Et pour un degré de plus . . .