Le secrétaire générale de la Fédération de l’Enseignement secondaire, Lassâad Yaâcoubi, est revenu, vendredi 28 août 2020, sur l’éventuel report de la rentrée scolaire.
Le ministère de la Santé a tenu, jeudi, une conférence de presse réunissant tous les ministères concernés par la rentrée des classes afin de présenter le Guide des mesures sanitaires à mettre en place dans les institutions scolaires et universitaires.
Interpellé à ce sujet, Lassaâd Yaâcoubi a dénoncé, sur les ondes Mosaïque FM, un manque de rigueur de la part du ministère de l’Education qui, à son sens, s'était précipité dans la signature du protocole sanitaire proposé par le ministère de la Santé.
“Le ministère de l’Education n’a aucun sou pour mettre en place le protocole sanitaire”, a-t-il lancé mettant en doute la possibilité du déploiement des mesures proposées de part le délabrement de l'infrastructure de certaines établissements scolaires.
Le ministère de l’Education a, notons-le, maintenu la date du 15 septembre pour la rentrée scolaire sauf pour les zones classées foyer de contamination.
Le nombre de personnes testées positives au Covid-19 est passé à 3.323 sur un total de 133.944 dépistages réalisés, selon le bilan du ministère de la Santé publié jeudi 27 août.
La Tunisie a enregistré, à cette date, 117 nouveaux cas positifs : 110 cas locaux, trois cas importés et quatre autres en cours d’investigation, en plus de 19 anciens cas.
Les nouvelles contaminations locales sont réparties comme suit : 45 cas au gouvernorat de Gabès, dix cas au gouvernorat de Kairouan, neuf cas aux gouvernorats de l’Ariana et de Sfax, six cas au gouvernorat de Tunis, cinq cas aux gouvernorats de Sousse, du Kef, de Kébili et de Jendouba, quatre cas aux gouvernorats de Ben Arous et Mahdia, et enfin un seul cas dans les gouvernorats de Monastir et de Zaghouan.
Précisant que le ministère de l’Education n’a consulté la Fédération avant de signer le Guide des mesures sanitaires à appliquer dans les écoles, Lassaâd Yaâcoubi a assuré que la Fédération de l’enseignement était prête débattre de tous les scénarii avec le ministère.
Il a noté, également, que la Fédération étudierait la situation de plus prêt et annonçait sa position définitive quant au report ou maintien de la rentrée scolaire à sa date initiale en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.
Il a assuré, par ailleurs, que le ministère de l’Education n’était pas prêt à l’enseignement à distance en raison de l’absence d’une infrastructure adéquate.
N.J.
Les plateformes pour enseigner a distance sont disponibles gratuitement: Zoom, Microsoft Teams, Google G Suite.
On peut fournir des simples smartphones ou des ordinateurs simples aux élèves qui n'ont pas de smartphone. On peut se baser sur les bases de donnees des sociétés de Telecom pour savoir qui a accès a des smartphone ou des ordinateurs et qui n'a pas d'accès vu le manque d'honettete dans le pays. Ces ordinateurs ou smartphone seront loues a des prix symboliques et les élèves seront tenus a les remettre a la fin de la session.
La Tunisie a un bon réseau de télécommunications et plus de 7,3 millions de tunisiens sont sur Facebook donc ils ont accès a l'internet et les smartphone.
On peut acheter ou fabriquer des ordinateurs simples comme les chromebook qui peuvent être acquis a environ 200 a 300 dinars, construire des ordinateurs simples bases sur le Raspberry Pi (coût 100 dinars) ou acquérir des smartphone Android qui commencent a 100 dinars.
C'est un défi qu'on peut facilement surmonter si la volonté y est.
L'enseignement a distance est moins coûteux qu'une épidémie qui peut toucher des centaines de milliers de personnes. Guérir une personne va coûter des milliers de dinars et dans beaucoup de cas le Covid est mortel surtout pour les plus ages. L'enseignement a distance peut être financer par la banque centrale, la BCT peut imprimer l'argent pour payer les frais de télécommunications, ça ne sera pas inflationniste puisque ce sont des dépenses pour l'éducation et non la spéculation.
Il ne cherche que l'intérêt d'une minorité d'enseignants et des siennes. il sait que 96% du buget va pour les salaires des enseignants qui n'ont acune valeur ajoutée et la preuve le niveau de génie que nos éléves ont .
Cet abruti a pris l'habitude à ce que les gouvernements se plient à ses exigences , si les parents d'élèves ne se lèvent pas pour défendre l'avenir de leurs enfants , il est à craindre une énième année blanche .
Ce n'est pas un béni oui oui.
C'est quelqu'un qui ose s'opposer à la direction pourrie de ce syndicat et certaines de ses prises de positions dernièrement le prouvent.
Maintenant concernant l'éducation nationale, le ministre applique l'adage de "tout le monde est beau tout le monde est gentil".
Un ministre mou qui ne fait rien.
Et quand on fait rien on ne risque rien.
Comme quoi il ne suffit pas d'être enseignant pour être un bon ministre de l'éducation.
Je fais un parallèle avec certains membres du gouvernement Mechichi.
Le problème c'est qu'a la tete du pays nous avons souvent que des médiocres et cela se répercute sur l'ensemble du pays.
