tout comme ne pas célébrer hanoucca témoigne d'antisémitisme, pourquoi pas ?
Sidhom nawwel "s'invite" chez nous, bien dit, moi en tout cas je ne l'ai pas invité, "obsurantiste" que je suis.
Noël est une fête religieuse par excellence. Mais au-delà de l’aspect religieux, ces fêtes ont toujours fait rêver aussi bien les petits que les grands. Les sapins joliment décorés, les guirlandes colorées et lumineuses, les boules de mille et une couleurs, cet univers magique séduit et enchante, si bien que plusieurs Tunisiens se sont laissés entrainer par cette magie.
A quelques jours de la veillée de Noël, plusieurs Tunisiens ont déjà installé leurs sapins, soigneusement décorés, pour le grand plaisir des enfants, et pas seulement. C’est dire que depuis des années, les fêtes de fin d’année ne riment plus, uniquement, avec la Saint Sylvestre. Cette tendance est confirmée par les responsables de grandes enseignes spécialisées en la matière. « Les gens ont déjà fait leurs courses de Noël. Comme les années précédentes, on raffole des décorations, un peu moins pour les cadeaux, mais on achète quand même », affirme la responsable d’une enseigne au quartier Ennasr.
Ce même constat est confirmé par une autre enseigne connue au quartier d’El Menzah. « Les ventes sont au top cette année, comme chaque année d’ailleurs. En général, c’est la classe moyenne et aisée qui est intéressée par ces festivités. Les parents se présentent avec leurs enfants et ce sont les petits qui choisissent les décorations à leur guise. C’est un moment magique pour eux », assure le responsable du magasin.
Une autre enseigne spécialisée dans la vente des décorations de fêtes assure à son tour : « On constate toujours le même engouement pour la fête de Noël. Certaines personnes viennent pour le renouvellement des décorations. Le sapin, ils l’ont déjà. Mais outre les particuliers, les hôtels, les restaurants, les cafés et les écoles privées viennent pour acquérir les sapins et les décorations. En Tunisie, on fête bien Noël ».
Cela dit, une autre tendance commence à prendre de l’ampleur depuis quelques années, c’est les marchés de Noël. Organisés dans des endroits et quartiers huppés dans plusieurs gouvernorats de Tunisie, cet évènement attire de plus en plus les gens. L’espace est aménagé aux couleurs de Noël, et les artisans et autres marques y exposent leurs produits et articles de cadeaux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des activités dédiées aux enfants sont, aussi, au programme. Les visiteurs de ces marchés ont, ainsi, l’occasion de découvrir des produits originaux, des produits de terroir et les enfants peuvent s’amuser, tout en apprenant partage et plaisir d’offrir. Les marchés de Noël ont, également, la vocation de promouvoir les produits artisanaux et encourager les jeunes entrepreneurs qui trouvent dans ces espaces l’occasion de faire connaître leurs réalisations et leurs créations en dehors des expositions classiques.
Cela dit, les festivités de Noël ont peu à peu disparu des rues du centre-ville de Tunis. Bien présentes avant, les magasins, les façades, les pâtisseries, les vitrines des boutiques ne revêtent plus leurs ornements de Noël. Un tour au centre-ville de Tunis permet de constater l’absence de cette magie qui était bien là durant les années 70, 80 et 90. Plus de vitrines lumineuses, plus de guirlandes, encore moins de sapins. On y rencontre à peine quelques « Bonne Année ».
Cependant, ce sont les grandes surfaces et les hypermarchés qui se sont parés de leurs plus belles lumières pour fêter Noël et faire plonger les visiteurs dans cet univers féérique.
Pourtant, certains Tunisiens rejettent cette fête avançant l’argument « Cette fête n’est pas la nôtre, elle nous vient d’ailleurs » ! Et c’est l’argument religieux brandi en premier pour l’explication, dans la mesure où il s’agit d’une fête chrétienne. Alors, qu’en réalité, il s’agit plutôt d’une fête païenne.
Pour d’autres personnes, c’est une question de moyens financiers, ils ne peuvent pas se permettre de dépenser des sommes conséquentes pour ce genre d’évènements, estimé futile et sans importance.
En tout état de cause, et loin des préceptes religieux, Noël ainsi que la Saint Sylvestre sont une occasion pour faire la fête, de clôturer une année et démarrer une nouvelle sur une note positive d’optimisme. Et bien qu’elles soient, incontestablement, des fêtes commerciales, ces célébrations demeurent un moyen pour rapprocher les gens à travers le sens du partage, loin des idées obscurantistes que certaines veulent nous imposer.
Sarra HLAOUI
Noël est une fête religieuse par excellence. Mais au-delà de l’aspect religieux, ces fêtes ont toujours fait rêver aussi bien les petits que les grands. Les sapins joliment décorés, les guirlandes colorées et lumineuses, les boules de mille et une couleurs, cet univers magique séduit et enchante, si bien que plusieurs Tunisiens se sont laissés entrainer par cette magie.
A quelques jours de la veillée de Noël, plusieurs Tunisiens ont déjà installé leurs sapins, soigneusement décorés, pour le grand plaisir des enfants, et pas seulement. C’est dire que depuis des années, les fêtes de fin d’année ne riment plus, uniquement, avec la Saint Sylvestre. Cette tendance est confirmée par les responsables de grandes enseignes spécialisées en la matière. « Les gens ont déjà fait leurs courses de Noël. Comme les années précédentes, on raffole des décorations, un peu moins pour les cadeaux, mais on achète quand même », affirme la responsable d’une enseigne au quartier Ennasr.
Ce même constat est confirmé par une autre enseigne connue au quartier d’El Menzah. « Les ventes sont au top cette année, comme chaque année d’ailleurs. En général, c’est la classe moyenne et aisée qui est intéressée par ces festivités. Les parents se présentent avec leurs enfants et ce sont les petits qui choisissent les décorations à leur guise. C’est un moment magique pour eux », assure le responsable du magasin.
Une autre enseigne spécialisée dans la vente des décorations de fêtes assure à son tour : « On constate toujours le même engouement pour la fête de Noël. Certaines personnes viennent pour le renouvellement des décorations. Le sapin, ils l’ont déjà. Mais outre les particuliers, les hôtels, les restaurants, les cafés et les écoles privées viennent pour acquérir les sapins et les décorations. En Tunisie, on fête bien Noël ».
Cela dit, une autre tendance commence à prendre de l’ampleur depuis quelques années, c’est les marchés de Noël. Organisés dans des endroits et quartiers huppés dans plusieurs gouvernorats de Tunisie, cet évènement attire de plus en plus les gens. L’espace est aménagé aux couleurs de Noël, et les artisans et autres marques y exposent leurs produits et articles de cadeaux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des activités dédiées aux enfants sont, aussi, au programme. Les visiteurs de ces marchés ont, ainsi, l’occasion de découvrir des produits originaux, des produits de terroir et les enfants peuvent s’amuser, tout en apprenant partage et plaisir d’offrir. Les marchés de Noël ont, également, la vocation de promouvoir les produits artisanaux et encourager les jeunes entrepreneurs qui trouvent dans ces espaces l’occasion de faire connaître leurs réalisations et leurs créations en dehors des expositions classiques.
Cela dit, les festivités de Noël ont peu à peu disparu des rues du centre-ville de Tunis. Bien présentes avant, les magasins, les façades, les pâtisseries, les vitrines des boutiques ne revêtent plus leurs ornements de Noël. Un tour au centre-ville de Tunis permet de constater l’absence de cette magie qui était bien là durant les années 70, 80 et 90. Plus de vitrines lumineuses, plus de guirlandes, encore moins de sapins. On y rencontre à peine quelques « Bonne Année ».
Cependant, ce sont les grandes surfaces et les hypermarchés qui se sont parés de leurs plus belles lumières pour fêter Noël et faire plonger les visiteurs dans cet univers féérique.
Pourtant, certains Tunisiens rejettent cette fête avançant l’argument « Cette fête n’est pas la nôtre, elle nous vient d’ailleurs » ! Et c’est l’argument religieux brandi en premier pour l’explication, dans la mesure où il s’agit d’une fête chrétienne. Alors, qu’en réalité, il s’agit plutôt d’une fête païenne.
Pour d’autres personnes, c’est une question de moyens financiers, ils ne peuvent pas se permettre de dépenser des sommes conséquentes pour ce genre d’évènements, estimé futile et sans importance.
En tout état de cause, et loin des préceptes religieux, Noël ainsi que la Saint Sylvestre sont une occasion pour faire la fête, de clôturer une année et démarrer une nouvelle sur une note positive d’optimisme. Et bien qu’elles soient, incontestablement, des fêtes commerciales, ces célébrations demeurent un moyen pour rapprocher les gens à travers le sens du partage, loin des idées obscurantistes que certaines veulent nous imposer.
Sarra HLAOUI