Le pont Radès-la Goulette est le dernier ouvrage d’une infrastructure imposante que la Tunisie a réalisée depuis le Changement, notamment. Depuis, combien de ponts, d’échangeurs, d’autoroutes et de pistes agricoles ont été construits. La réhabilitation des quartiers dans tous les gouvernorats, l’embellissement des entrées des villes, le nombre croissant des logements, ont été menés avec diligence. D’autres chantiers sont en cours. Des projets aussi grandioses que nécessaires sont à l’étude. La Tunisie consolide ses acquis de jour en jour. L’infrastructure, faut-il le rappeler, constitue la clé de voute de l’économie nationale. Elle détermine le niveau de prospérité atteint par le pays. C’est également le miroir à travers lequel le visiteur étranger peut évaluer le degré de modernité et développement réalisé. Le confort et la commodité du citoyen se mesurent par l’état des routes, la fluidité du trafic, le nombre de logements… Slaheddine Malouche, ministre de l’Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire présente ces acquis.

Inauguré par le président Zine El Abidine Ben Ali, samedi 21 mars 2009, le pont géant reliant la Goulette à Radès et la banlieue Nord à la banlieue Sud de Tunis a été le sujet dominant de la conférence de presse tenue, lundi 23 mars 2009, par Slaheddine Malouche, ministre de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire. Les différentes composantes de cet ouvrage ont été livrées dans le détail. Situé à une hauteur de 20 mètres au dessus du niveau de la mer, la réalisation de l’œuvre d’art a coûté 141 millions de dinars.
Ce pont géant est le premier du genre en Tunisie, et en Afrique. Il est fixé par deux tours d’une longueur de 45 mètres chacune. Il illustre le niveau de progrès et de développement atteint par la Tunisie et la dynamique qu'elle connait. Plusieurs entreprises tunisiennes ont participé à son édification, à côté de partenaires japonais et égyptiens.
L’œuvre grandiose comprend un pont principal d’une longueur de 260 m qui surplombe le canal de navigation de Tunis et la ligne du métro Tunis-La Marsa, la liaison Sud d’une longueur de 2,6 km entre l’ouvrage principal et la route régionale MC33 du côté de Radès, l’échangeur entre le pont principal et la voie express Tunis-La Goulette et enfin la liaison Nord d’un linéaire de 6,5 km entre la voie express Tunis-La Goulette et la route rapide La Marsa-Gammarth.
Cet ouvrage majestueux relie trois gouvernorats : Tunis, l’Ariana et Ben Arous. Il établit une liaison directe entre les banlieues Nord et Sud de Tunis. Il permettra de décongestionner la circulation entre le Nord et le Sud de Tunis, en reliant la voie express Tunis-la Goulette à celle de la Marsa-Gammarth, au niveau des villes du Kram et de la Goulette.
M. Malouche a traité également des réalisations d’infrastructure achevées, des projets en cours et des études pour des projets futurs.
Parmi les projets achevés, il y a lieu de noter la réalisation de 6 ponts, d’un échangeur, de 31,8 km de routes à travers différentes régions du pays pour un investissement total de 117,7 MD.
Les projets en voie de réalisation concernent les routes du Grand Tunis, la restauration de 734,2 km de routes, le développement du réseau routier, la construction de 3 ponts et de 2 échangeurs. Leur coût est estimé à 488,6 MD.

Le démarrage des chantiers pour la modernisation de la Nationale 9 (route de la Marsa) avec la construction de 4 échangeurs est prévu au cours du mois d’avril 2009. L’investissement nécessaire est évalué à 71,5MD. Les travaux de réhabilitation de 67 km de routes au Sahel et à Djerba débuteront en mai 2009 et nécessiteront un investissement de l’ordre de 45 MD.
D’autres projets sont à l’étude entre appels d’offres et soumissions. Ils ont trait à la construction de 3 échangeurs dans le Grand Tunis et la consolidation du réseau routier pour un coût total de 541 MD.
Le ministre a également évoqué d’autres centres d’intérêt comme le programme national de réhabilitation des quartiers populaires dans les grands centres urbains, la protection des villes contre les inondations, les dernières décisions présidentielles concernant l’habitat, les logements sociaux.

La Tunisie est en droit de s’enorgueillir de tous les acquis enregistrés pour l’amélioration de son infrastructure. Celle-ci se consolide au fil des jours. Elle répond aux besoins des entreprises économiques qui doivent relever d’innombrables défis, dont la productivité, la compétitivité et la qualité. Bénéficiant d’une infrastructure de base moderne et performante, elles sont mieux armées à affronter les difficultés de toutes natures.