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Kaïs Saïed est le chef d’un parti, comme les autres
21/12/2021 | 14:56
5 min
Kaïs Saïed est le chef d’un parti, comme les autres

 

L’un des points les plus importants dans la dialectique présidentielle est de concentrer tous les maux du pays dans les partis politiques. Par leurs manœuvres, par leurs mensonges, ils ont arnaqué le peuple tunisien et ont provoqué ce qui est dépeint comme un chaos total depuis la révolution de janvier 2011. Toutefois, le président de la République, sous la dénomination de « campagne explicative », adopte les structures, le mode de fonctionnement et les objectifs d’un parti politique classique.

 

Le dictionnaire Larousse fournit deux définitions d’un parti politique. Il s’agit d’un « groupe de personnes réunies par une communauté d’opinion, d’intérêts ». C’est également une « organisation structurée dont les membres mènent une action collective dans la société aux fins de réaliser un programme politique ». Ces deux définitions collent prodigieusement à l’organisation appelée « campagne explicative » par le président de la République Kaïs Saïed et par ses soutiens.

 

Le candidat Kaïs Saïed s’était démarqué des autres concurrents politiques en affirmant qu’il n’avait pas de parti politique et qu’il n’était le président d’aucune structure. Il avait répété, à l’envi, qu’il était soutenu par un ensemble de jeunes volontaires qui étaient actifs sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Ce sont eux, toujours selon les dires de Kaïs Saïed, qui l’ont accompagné lors de ses déplacements dans tout le pays. Déplacements au cours desquels il a écouté les revendications du peuple et où il a eu le loisir de leur expliquer sa vision pour le futur de la Tunisie, d’où le nom de « campagne explicative ». Mais si cette forme nouvelle d’organisation n’avait que pour but de faire accéder son favori à la présidence, son existence aurait dû s’arrêter au moment où Kaïs Saïed prêtait serment devant une assemblée qu’il gèlera sine die près de deux ans plus tard. Toutefois, ce n’est pas le cas.

Kais Karoui, Faouzi Daâs ou encore Boutheina Ben Kridis écument encore les plateaux télé et radio pour continuer à expliquer les intentions du président et ses vues notamment pour son grand projet de gouvernance par les bases ou le projet de sociétés citoyennes. Ils sont organisés derrière un leader, porteur d’un projet politique et ils tentent, notamment par les apparitions médiatiques, de mener une action dans la société, l’exacte définition d’un parti politique classique.

 

Le candidat Kaïs Saïed avait été longtemps moqué car il clamait fièrement ne pas avoir de programme préétabli à proposer au peuple. Il a également souligné à plusieurs reprises le fait de ne pas disposer de machine électorale et politique, le tout pour dresser son portrait de candidat hors système. Mais en réalité, cela a permis à Kaïs Saïed de ne pas utiliser de mots honnis et vomis par l’opinion publique tunisienne depuis bien avant les élections de 2019. Ce nouveau vocabulaire créé par Kaïs Saïed et propagé par sa « campagne explicative » lui a permis de ne pas utiliser les termes politiques conventionnels du genre « parti », « programme politique », « bureau politique », etc. Les mots choisis et la manière presque théâtrale avec laquelle ils sont prononcés ont fin de dresser le portrait et de créer la démarcation souhaitée avec les partis politiques classiques. Ce modus operandi a tellement bien fonctionné qu’il s’est poursuivi pour Kaïs Saïed président de la République. Tous les partis, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, sont logés à la même enseigne en tant que structures créées pour confisquer la volonté populaire et la détourner au profit de quelques personnes. Tous les élus du parlement, qu’ils soient complices avec le pouvoir ou contestataires, sont sous le joug d’une punition collective qui ne prend pas la peine de distinguer entre corrompus et sincères. Kaïs Saïed le candidat a commencé par se placer en dehors du système pour pouvoir entrer dans la danse. Kaïs Saïed président se place au-dessus du système et condamne l’ensemble des partis et leurs représentants de manière expéditive et injuste.

 

Au final, le président Kaïs Saïed dispose d’un certain nombre de soutiens qui tentent d’expliquer sa démarche et surtout de lui trouver des justifications issues de la parole présidentielle. Il est important également de noter que le chef de l’Etat ne les a jamais évoqués et n’a jamais parlé des membres de sa « campagne explicative ». Si prompt, d’habitude, à lâcher ses « missiles » contre ses opposants et même ses soutiens, Kaïs Saïed laisse une multitude de personnes parler en son nom et expliquer son projet. Cela suppose que le président de la République valide leurs propos et autorise, tout du moins, cette démarche.

 

Kaïs Saïed condamne les partis politiques et leurs pratiques tout en agissant de la même manière et selon les mêmes mécanismes. La structure qui l’a amené à la tête de l’Etat n’a rien de différent d’un parti politique, avec en plus le dogmatisme et la personnalisation du leadership. D’ailleurs, plusieurs de ses anciens soutiens dans le cadre de la « campagne explicative » se sont organisés en parti politique après les élections, voyant que leur champion n’allait pas réaliser tout ce qu’il avait promis. Aujourd’hui, le plan de Kaïs Saïed est d’éliminer tous les corps intermédiaires d’une société moderne. Il a été aidé en cela par plusieurs corps de ce type, les uns par opportunisme croyant naïvement que l’ennemi du président de la République est le parti Ennahdha, les autres par simple lâcheté. Ils finiront, d’une manière ou d’une autre, par en payer le prix.

 

Marouen Achouri

21/12/2021 | 14:56
5 min
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Commentaires
Abel Chater
Le sabotage contre le régime parlementaire en Tunisie a commencé par la demande de plus de prérogatives présidentielles par le défunt président Beji Caïd Essebsi depuis 2014.
a posté le 22-12-2021 à 12:11
Ce que beaucoup d'intellectuels tunisiens semblent l'omettre de bonne ou de mauvaise foi, c'est que la transition démocratique de la Tunisie, fut déjà kidnappée en sa totalité par la gigantesque machinerie "azlamiste" des résidus des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, réunis en coopération avec les Emirats hébraïques, déjà depuis 2014. Des ennemis de la Révolution tunisienne, qui ont hiberné comme des serpents durant les 3 premières années de tumultes, d'insécurité et d'absence presque totale de l'Etat tunisien. A peine ceux de la Troïka réussirent à faire calmer la population et à restituer l'ordre et le pouvoir de l'Etat tunisien, que tous les serpents endormis dans des carapaces de tortues, se réveillèrent et changèrent leurs peaux autour de leur collègue Beji Caïd Essebsi. Ils se sont emparés de tous les pouvoirs en Tunisie. Beji Caïd Essebsi nomma son ami et collègue bourguibiste Mohamed Ennaceur, à la tête du parlement ARP. Il décida de la nomination des premiers ministres et même de leurs ministres. Le fidèle Majordome de Beji Caïd Essebsi, Abdelkerim Zbidi à la tête du ministère de la Défense nationale. L'ancien représentant de Ben Ali à "Tellabib" chez les juifs genocidaires de Gaza occupants de la Palestine, Khemaies Jhinaoui, à la tête du ministère des Affaires étrangères. Ghazi Jéribi, à la tête du ministère de la Justice, pour lui faire abolir la circulaire interdisant le mariage des femmes tunisiennes avec des juifs, des Chrétiens, des bouddhistes, des athées et toute sortes de non-musulmans. Le RCDiste par le sang, Neji Jalloul au ministère de l'Education nationale. Rien ne resta plus aux Révolutionnaires du 14 janvier 2011, que le sourire par la denture déformée du chef d'Ennahdha Rached Ghannouchi. Lui-même qui a trahi la Révolution tunisienne par son pacifisme religieux exagéré, au point qu'il sabota la loi interdisant les anciens déchus, de pratiquer la politique pour au moins toute une décennie. La Zalèma Abir Moussi et compagnie, sont la création de Rached Ghannouchi, dont ils lynchent jusqu'à aujourd'hui, en signe de leur reconnaissance satanique habituelle.
Donc, la Tunisie a échappé de justesse à la dictature du clan Caïd Essebsi et son parti Nida Tounes, pour recommencer de nouveau, avec la même débilité du pacifisme religieux exagéré de Rached Ghannouchi. L'homme se trouve totalement hypnotisé, devant tous les sabotages et toutes les mauvaises intentions contre notre transition démocratique, déjà autodéclarées par le nouveau président de la République, Kaïs Saïed. Ce dernier les évoque lui-même dans tous ses monologues depuis son élection en 2019, sans la moindre réserve.
Par contre, Rached Ghannouchi a osé faire entrer la tête du serpent RCDiste, Mohamed Ghariani, jusqu'au coeur battant de l'ARP, comme étant son propre Conseiller. Une folie bergère. Dans la semaine même après le putsch du 25 juillet dernier, Mohamed Ghariani s'est sauvé avec sa peau, en ayant démissionné pour aller soutenir les alliés des Emirats hébraïques, par les connaissances espionnées chez Rached Ghannouchi, pour ne pas dire, qu'il était l'un des instigateurs de ce putsch du 25 juillet dernier.
Le plan de putsch préparé et encouragé par le couple Samia et Mohamed Abbou, a été médiatisé jusqu'à dans ses petits détails. Rached Ghannouchi et ses brebis dociles d'Ennahdha, s'en moquaient éperdument, à en croire qu'ils savaient tout au sujet du lien hiérarchique, entre le président Kaïs Saïed et nos Forces armées tunisiennes. Je fus totalement étonné et maladivement surpris, de voir Rached Ghannouchi et ses députés du peuple, chassés par un seul tank militaire, sans qu'ils ne soient même au courant de ce putsch militaire contre le parlement ARP.
Où sont les chambres noires et où est l'appareil secret d'Ennahdha, dont on nous a cassé les têtes pour des années, surtout du côté de ce Jendoubi Mongi Rahoui et compagnie?
Merci à Marouen Achouri pour cet article et je l'encourage à beaucoup d'honnêteté dans son nouveau rôle de chroniqueur de radio.
Allah yostir Tounes.
Nephentes
Kaes Saed est un clown, comme les autres
a posté le 22-12-2021 à 05:59
Bien que Mr Saed est anime de quelques bonnes intentions a mettre a son credit, il ne sait littéralement pas ce qu'il fait

Si on devait nommer une structure politique véhiculant sa chakchouka debilo-kitsch , on l'appellerait Parti de la Chimere. Ce terme revet trois sens :

Sens 1 : Créature fantastique, , Monstre compose de plusieurs parties organiques incompatibles _Exemple : Chimère à tête de lion, corps d'une chèvre et queue de dragon.
Sens 2 : Illusion, projet irréaliste. projet imaginaire, rêve, fantaisie, fiction
Sens 3 : Organisme biologique possédant des cellules d'origines génétiques différentes.

Repetons une enieme fois que Mr Saed est le produit représentatif et logique de 30 années d'alination continue de la societe tunisienne, de destruction durable de ses capacités créatives et de son systeme productif : un clown illuminé de niveau intellectuel analogue a celui d'un professeur de ccollègestrictement incapable de piloter une politique de relance et de ruptures

Et comme le petit instituteur ne sait pas également nager les requins qui barbotent autour de son canot commencent a pointer leur petits yeux malfaisants hors de l'eau

Exemples concrets :
hausse concertée du prix des produits de première nécessite, arrets de production planifies dans divers secteurs , animation nocturne gratuite mise a disposition des jeunes de Kasserine Siliana et Cite Ettahrir , mise a l'arret de tous les projets de digitalisation de l'administration publique en cours, blocages judiciaires délibérés des dossiers en cours, planification d'une greve generale a Beja, Tataouine, Bizerte, Sfax etc etc...

Quels rapports avec l'ensemble de ces faits

Eh bien ils sont orchestres par ce qu'on appelle l'Etat profond

Houcine
Comment on reconstruit l'histoire.
a posté le 21-12-2021 à 21:43
Une constante est de charger Kais Saied de tous les maux, sous la plume de certains, dont monsieur Achouri est le champion.
Ennahdha qui a capté à son profit l'Etat et y a placé ses agents, gouverné selon ses intérêts ruinant le pays, n'est pas mis en cause.
Ennahdha ne serait, si l'on devine ce que suggère ce texte, pas l'ennemi de Kais Saied.
C'est si vrai que l'on peut inverser la proposition en élargissant la focale, et dire que Ennahdha a gouverné contre le pays et sa population.
Mais, cela n'a jamais eu lieu si l'on en croit les analyses de notre éditorialiste.
takilas
Peu importe
a posté le 21-12-2021 à 20:49
L'essentiel s'est de débarrasser le peuple tunisien d'une catastrophe appelée nahdha.
Une question
Est-ce que Said qu'il a planté la Tunisie?
a posté le 21-12-2021 à 19:43
Je pense que non par contre ceux qui le supportent le savent.
Tounsi Fakhour
Sujet intéressant
a posté le 21-12-2021 à 19:04
Le paysage politique tunisien :

KS
Il me semble assez clair que KS n'est pas issu et ne fait pas partie de l'establishment, pour les raisons suivantes :
1. Il était presque inconnu, avant la campagne présidentielle,
2. Il n'a pas de parti politique,
3. Pendant la campagne présidentielle et contrairement aux candidats de l'establishment,
a. Pas d'appui médiatique, les autres disposent d'organes de presse à leur disposition,
b. Pas d'appui financier, les autres ne regardent pas à la dépense,
c. Il a même refusé d'utiliser les fonds publics offerts à tous les candidats,
d. De tous, il était considéré comme un outsider,
4. Après son élection, il n'a pas profité, comme Macron en France, pour créer son parti politique,
5. Pendant son mandat, il n'a pas de machine médiatique. De plus, certains sites et médias s'acharnent sur lui,
6. Le 17 décembre, ce n'est pas son anniversaire, ni celui d'une éventuelle prise du pouvoir, comme c'était le cas avec les prédécesseurs Bourguiba et Ben Ali,
7. C'est l'étincelle de la révolution tunisienne qui a fait de la Tunisie une exception, « an arab anomaly », selon le livre du professeur à l'université de Columbia, Safwan Masri (2017), New York : Columbia University Press,
8. Enfin, sa démarche, ses méthodes sont loin de copier le système, caractérisé par un certain égo, opportunisme, arrivisme et une mise en scène portée plus sur la communication que sur l'action. Lui, il se distingue, il est plutôt intègre.

Cela est intéressant mais il y a plus important.
Pour le moment et par honnêteté, on ne peut que dresser un bilan provisoire sur cinq mois.
Qu'on le veuille ou non, l'action salvatrice de KS, entamée le 25 juillet a abouti, pour le moment, au moins :
1. De caser la pourriture islamiste sous le tapis, plutôt dans le caniveau,
2. Des campagnes de vaccinations, très efficaces, contrairement à l'hécatombe sanitaire d'avant le 25 juillet,
3. Un gouvernement (non politique pour une fois et essentiellement technocrate) en place et actif,
4. Un vrai processus d'assainissement en cours,
5. Des décisions importantes viennent d'être prises, concernant la feuille de route.
Par ailleurs, on ne veut pas, on ne veut plus de ZAIM. On veut une vraie démocratie et un peuple souverain.
L'exécutif ne se réduit pas à KS. KS directement, n'a pas (et ne peut pas avoir) la charge de tout, il n'a pas de baguette magique. Son background est prof d'université en droit constitutionnel. On ne lui demande pas d'être docteur en économie, en finance, etc. Il y a un gouvernement, des conseillers, des experts.
KS n'est pas responsable du bilan catastrophique de la décennie nekba et ses satellites.
Alors, un minimum de patience et un peu de décence, après cette décennie calamiteuse, laissons l'exécutif faire son travail et JUGEONS AUX ACTES ET AUX RESULTATS.

ABIR MOUSSI
Quelques constats factuels et/ou évidents :
1. C'est un cacique du RCD et du régime dictatorial de Ben Ali,
2. Elle était admirable dans son combat contre les frérots,
3. A ma connaissance, on peut bien chercher, mais on ne trouve rien sur un éventuel programme, un projet pour les Tunisiens et la Tunisie,
4. Elle ne fait qu'essayer d'occuper la scène médiatique et politique et d'y rester, avec des déblatérations et une mise en scène dignes d'un Kouttab + 1 ou de Maternelles Sup,
5. Pour des raisons évidentes, elle et son parti politique cherchent :
a. Rapidement,
b. Des élections législatives anticipées,
c. Sans toucher à la constitution ni au code électoral,
6. Leur visée est claire : La Kasbah.
bouassida ma
face-bookisme
a posté le 21-12-2021 à 19:03
Journalisme ou face-bookisme? Tout est fait pour déstabiliser cet homme. Tout le monde lui "tire dessus". Il faut avoir les nerfs solides pour supporter un tel acharnement! Sortez Si Achouri de votre bureau, laissez de côté votre ordinateur et allez voir ce qui se passe à Ghardimaou, Fernana, Ain-Drahim ...et vous comprendrez mieux l'esprit qui anime Saïd et son équipe.
Tounsi Fakhour
suite Sujet intéressant
a posté le 21-12-2021 à 19:00
LE RESTE DE L'ESTABLISHMENT
J'y inclus l'UGTT.
L'UGTT doit avoir un rôle purement syndical de défense des travailleurs. C'est évident. Or depuis la révolution, ce rôle est devenu très politique et de façon ostentatoire, avec les conséquences néfastes qu'on connait.
De prime abord, un constat accablant et important s'impose : presque toute la classe politique est pourrie. Pourrie, entre autres, par le culte de la personne, les égos, la corruption, l'opportunisme, l'arrivisme, etc :
En commençant par les défunts : Bourguiba (fin de règne), Ben Ali et Béji Caied Essebsi BCE (le deuxième plus grand traitre de la révolution, il a pactisé avec le premier traitre Kherriji (Ghannouchi) en aout 2013, dans l'hôtel chic de Paris : le Bristol, dans la suite du milliardaire et ripoux Slim Riahi, rencontre organisée par Nabil Karoui, patron de Nesma, qui s'avèrera co-fondateur de Nidaa Tounes. BCE a permis le retour des RCDists$, dont Abir Moussi et a tout fait pour favoriser son fils Hafedh)
En passant par Ghannouchi (cheikh bac moins trois, inculte et profondément malhonnête) et Abir Moussi (comme tout RCDist, une opportuniste primaire, mais elle était admirable dans son combat contre les frérots) et Marzouki le tartour, oueld el harki,
En continuant par Nabil Karoui (monsieur makarouna), Makhlouf (un voyou de première) et Mechichi (un incompétent notoire qui a pactisé depuis le début avec les frérots et les klebs), etc (la liste est très longue).
Plus précisément, la classe politique et les partis politiques sont tels que :
'?' Leur nombre dépasse largement 100, dont 18 représentés à l'ancienne ARP,
'?' Aucun ne fonctionne, en interne, de façon démocratique
'?' Sans projets ou programmes
'?' A part 2 partis (poubelles) antagonistes, qui se distinguent un peu des autres et sont en chute libre, les autres sont :
'?' Soit des « zéros-virgule », des satellites, à la botte de '?' , sans assise populaire, des opportunistes primaires, une pourriture
'?' Soit des « zéros-pointé », leur place est ailleurs
Donc, on s'en fiche de cette
'?' classe politique,
'?' incompétence,
'?' cynisme,
'?' ineptie,
'?' médiocratie,
'?' partitocratie,
'?' racaille.
On s'en fiche aussi d'un régime présidentiel. Ou avez-vous vu un vrai pays démocratique avec un régime présidentiel ? A part peut-être le cas particulier de la France.
On ne veut pas, PLUS, de za'im. Arrêtons de tergiverser et de tourner en rond, c'est un cercle vicieux : le serpent qui se mord la queue. On veut un PEUPLE SOUVERAIN, bien représenté.
Pour cela, il faut absolument changer le code électoral :
Le régime en Tunisie est essentiellement parlementaire, avec des prérogatives limitées à la présidence de la république (défense nationale, diplomatie'?'). C'est un régime moderne et il n'est pas mauvais. Mais il est un peu fragile et pas très stable (voir la 4ème république en France). Il a besoin d'ajustements.
Autre constat : il y avait un gros problème au parlement à savoir la partitocratie : des partis plus ou moins représentatifs font ce qu'ils veulent'?' Et il devient nécessaire et urgent de limiter le rôle des partis dans le fonctionnement de cette assemblée.
Donc, en définitive : le scrutin législatif actuel (par listes à la proportionnelle et au plus fort reste) est inadapté.
Pour balayer cette racaille et la faire dégager par la petite porte, il suffit d'adopter un scrutin législatif plurinominal, majoritaire, à plusieurs tours.
De plus, ce mode de scrutin garantit, in fine, que les candidats élus soient tous élus par une majorité d'électeurs. Ce qui est un des buts ultimes de toute élection. Et cela permettra de vraiment renouveler la pourriture de l'ARP et la classe politique actuelle.
Cela permettra évidemment d'éviter la partitocratie car il est PLURINOMINAL : On vote directement pour des personnes et non pas (par listes) à des partis politiques.
$ N'oublions pas les caciques (bien connus) du régime Ben Ali qui ont marchandé leur allégeance pour Ennahdha contre une certaine immunité.
WOW
Initiative: Parti Ammar Bezouir
a posté le 21-12-2021 à 18:57
-
Hedi
Le meilleur
a posté le 21-12-2021 à 16:05
Bon, puisque vous tenez tant a ce fantasme et imaginaire parti politique, s il existe vraiment, il serait le meilleur et il obtiendrait une majorite fracassante au parlement.