Je rappelle aussi que des prisonniers italiens condamnés à la perpétuité ne supportent plus cette torture et ils l'ont fait savoir à leur gouvernement.Ils désirent tout simplement être exécutés...

Le Réseau maghrébin contre la peine de mort a été officiellement constitué ce vendredi 20 décembre 2019.
Les représentants de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM), l’Association mauritanienne des droits de l’Homme et la Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM) ont annoncé le lancement du réseau en marge de la Conférence sur les stratégies pour aller vers l’abolition de la peine de mort tenue à Tunis.
Ce réseau aura pour objectif de renforcer les efforts menés pour aller vers l’abolition, réaffirmant qu’aujourd’hui 147 Etats dans le monde ont aboli la peine de mort en droit ou observent un moratoire de fait.
Les organisations partenaires rappellent que l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie n’ont pas connu d’exécutions depuis près de 30 ans et observent donc un moratoire. Toutefois, elles déplorent les condamnations à mort qui continuent à être prononcées dans ces Etats avec, en 2018, au moins une condamnation en Algérie, dix au Maroc, douze en Tunisie et au moins trois en Mauritanie.
Ainsi, ce réseau maghrébin s’attellera à développer les actions de sensibilisation et à la mobilisation des abolitionnistes, tout en plaidant pour le renforcement des engagements internationaux et notamment pour un vote des Etats en faveur de la Résolution de l’AG des Nations Unies en faveur d’un moratoire universel sur l’application de la peine de mort, la ratification du Second Protocole au PIDCP et de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP).
I.L

Commentaires (3)
CommenterLes crimes ne cesseront pas.
Je rappelle aussi que des prisonniers italiens condamnés à la perpétuité ne supportent plus cette torture et ils l'ont fait savoir à leur gouvernement.Ils désirent tout simplement être exécutés...
AVIS
en effet,j'estime que ceux qui décapitent,qui ôtent la vie n'ont pas le droit de vivre.
cependant les condamnations à mort doivent être prononcées uniquement en cas de certitude de crimes prémédités.
Oui à la vie.
Prendre la vie de quelqu'un est toujours faire preuve de bestialité. Pas même l'Etat détenteur de la violence légitime, car rien ne peut légitimer une telle barbarie.
C'est une manière d'entrer dans la civilisation et rompre avec la loi du talion qui ne manque pas d'émules.
Enfin, voir s'unir des gens venus de tout le Maghreb en faveur de ce qui nous grandit est une autre façon de nous rassembler contre tous les excités et autres fous qui sèment la haine et pratiquent le meurtre.

