
Ridha Raddaoui, avocat et membre du comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a déclaré aujourd’hui avoir informé le chef de l’Etat d’une tentative d’assassinat le visant en 2013, lui et le président français de l’époque François Hollande.
A l’issue d’une rencontre avec Béji Caïd Essebsi aujourd’hui, lundi 26 novembre 2018, au palais de Carthage avec les membres du comité de défense Belaïd/Brahmi, Ridha Raddaoui a expliqué que cette tentative d’assassinat a visé Béji Caïd Essebsi à l’époque où il était président de Nidaa Tounes.
"Le document contenant ce plan d’assassinat et l’appareil qui se chargeait de détruire les preuves ont été volés. Cet appareil a été créé par Abdelaziz Dghezni, gendre de Rached Ghannouchi. Nous avons découvert que Abdelaziz Dghezni n’a jamais été interrogé ni suspecté. Ennahdha, et à sa tête Rached Ghannouchi, a sacrifié Mustapha Khedher, afin de protéger Abdelaziz Dghezni et Ridha Barouni", a déclaré Ridha Raddaoui. Il ajoute : "Lors de cette renontre, nous avons appelé le chef de l'Etat à être entendus lors de la réunion du conseil national de sécurité afin de livrer d’autres informations. Nous l’avons aussi appelé à créer une commission conjoncturelle qui se chargera de l’affaire et qui sera présidée par une personnalité nationale.
A l’issue de cette rencontre, les membres de la délégation, Anouar Bassi, Ridha Raddaoui et Imen Gzara, ont indiqué avoir présenté au président de la République, de par sa qualité de chef d'état-major des forces armées et président du Conseil de sécurité nationale, un rapport sur les derniers développements de l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
S.T
Commentaires (15)
CommenterDans ce pays de comics
Comique
Comité plus fort que la DGSE
Pfffff....!
Allez, continue à dormir, bonhomme...
@BN, aucun articles sur ABIR MOUSSI
Cette affaire est gravissime......
Je ne doute pas que le mouvement Ennahda, se croit toujours intouchable. N'oubliez pas que cette affaire peut porter préjudice à nos "frères musulmans".
Les mouvements rattachés à la nébuleuse des "frères musulmans d'Egypte" ont toujours prôné la violence. C'est leur devise.ouvenez-vous des années 80....
Si le général Sissi a rasé le mouvement des frères musulmans en Egypte, il savait à quoi il tenait.
Nous en Tunisie, franchement, on ne sait quoi faire. Parce que si on les touche, ce sera la guerre civile assurée....Ils sont dangereux....Prudence, donc...