Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taïeb a assuré, ce jeudi 28 juin 2018, lors de son passage sur Jawhara FM, qu’il n’y aura pas d’importation de moutons pour l’Aïd cette année.
Samir Taïeb a indiqué que l’Etat ne procédera pas à l’importation de moutons cette année, soulignant que des points de vente seront mis en place sur tout le territoire tunisien avec des prix fixés à l’avance. « Nous avons déjà beaucoup de problèmes au niveau des frontières et des marchandises qui circulent illégalement, nous n’allons pas en rajouter une couche. L’année dernière nous avions même un excédent de moutons, et j’espère que ce sera le cas cette année », assure-t-il.
S.H
Samir Taïeb : Pas d’importation de moutons pour l’Aïd !
Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taïeb a assuré, ce jeudi 28 juin 2018, lors de son passage sur Jawhara FM, qu’il n’y aura pas d’importation de moutons pour l’Aïd cette année.
Samir Taïeb a indiqué que l’Etat ne procédera pas à l’importation de moutons cette année, soulignant que des points de vente seront mis en place sur tout le territoire tunisien avec des prix fixés à l’avance. « Nous avons déjà beaucoup de problèmes au niveau des frontières et des marchandises qui circulent illégalement, nous n’allons pas en rajouter une couche. L’année dernière nous avions même un excédent de moutons, et j’espère que ce sera le cas cette année », assure-t-il.
1/ Trivial et normal. Le contraire, importer des moutons, était même louche....Et les vaches normal d'en importer....?!
2/ Parler plutôt des excès en export alimentaires qui rendent indécents les prix locaux (..les pommes à 12 dinars, 75 cl d'huile affiché dans les 16 dinars, tomates > +1 dinars, les fruits de saison inabordables)..
3/ Pour un soit disant homme de gauche : Pastèques et Hindi populaires exportés...c'est quoi dire... !
Dans cette Tunisie que des imbéciles ont, parfois involontairement poussée à la faillite, il reste suffisamment de gens sensés pour tirer le frein à main, et pour dire BASTA !
Ce n'est VRAIMENT PAS une catastrophe si Mehrzia n'aura pas de mouton à égorger cette année : sa santé - et celle de ma Tunisie - ne s'en porteront que mieux!
cette décision clairvoyante est intéressante à plus d'un titre:
1-elle entrave une occasion de corruption pour certains opportunistes.
2-elle nous fait épargner des devises.
3-elle enraye un sérieux préjudice au secteur de l'élevage national causé par la concurrence déloyale que représentent les viandes importées.
néanmoins, l'Etat doit continuer à assumer son rôle qui est celui:
1-de soutenir ce secteur important par l'encouragement des cultures fourragères ,et par le développement des procédés de culture hydroponique.cette dernière est en mesure de révolutionner le secteur de l'élevage et d'aboutir à l'autosuffisance en viandes.
2-de maîtriser les circuits de distribution afin que les viandes arrivent au consommateurs à prix très raisonnable.
Cette cruauté de faire vivre aux enfants de la souffrance, en égorgeant devant leurs yeux une créature avec laquelle ils se sont liés d'un sentiment de tendresse et d'amitié est exécrable et abominable, ça laisse, sans aucun doute, des séquelles psychologiques non sans conséquences. De grâce arrêtez ce rituel moyenâgeux. Ca fait honte à l'humanité.
Il faut faire avec notre production en espérant deux choses :
- 1 Que les prix restent raisonnables et encadrés.
-2 Que le tunisien réfléchisse un instant.
Sacrifier un mouton par "grande famille", je veux bien, mais en sacrifier quatre, cinq voire plus c'est irresponsable.
Ne pas céder à cette coutume peut être assimilé à un acte civique.
Bravo mais c'est nettement insuffisant pour faire reculer les prix (de toutes les denrées) qui augmentent d'une façon exponentielle car cela n'épargne qu'une sortie inutile de devises (devenues très rares!). Les pauvres moutons égorgés sans répit; il faut arrêter ce massacre collectif qui se répète chaque année et encourage à la fois la hausse des prix et les "samsaras" et tout le monde sera gagnant;
