
Le syndicat des forces de sécurité intérieure a annoncé, ce dimanche 17 juin 2018, que plusieurs limogeages et mutations seraient prévus au ministère de l’Intérieur. Cependant, le syndicat précise que les décisions de limogeages attendent une confirmation officielle.
Concernant les limogeages au sein de la Garde nationale, cela se présenterait comme suit :
Le colonel Chokri Riahi : Chef de la direction routière ;
Le colonel Sofiène Zaoui : Chef de la direction des Affaires judiciaires ;
Le colonel Sofiène Ben Salah : Chef de la direction de la sûreté générale ;
Le lieutenant-colonel Saber Souidi : Chef de la direction de prévention contre le terrorisme par intérim ;
Le lieutenant-colonel Khaled Henich : chef de la brigade des renseignements tactiques au sein de la direction des renseignements.
Quant à la liste des mutations il s’agirait de :
Le chef de la direction antiterrorisme : le colonel Jaouher Kalaî ;
Le chef de la direction des enquêtes : le colonel Khaled Bahrini ;
Le chef de la direction routière : le colonel Sadok fenina ;
Le chef de la direction des frontières terrestres : le colonel Kaiser Safta ;
Le chef du district du Kef : le colonel Adel Abdelli ;
Le chef du district de Bizerte : le colonel Bassem Ghrissa ;
Le chef de zone de Tabarka : le commandant Khaled Balti ;
Le chef de zone du Kef : le commandant Nizar Khelifi.
S.H
Commentaires (9)
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Réponse à peritotime
Précision aux commentateurs avant de commenter
Ce genre de mutations cycliques (parfois une fois par an) sont tout à fait normal aussi bien au ministère de l'intérieur que par exemple dans le corps des juges ou encore celui des gouverneurs ou des délégués.
Ce qui est exceptionnelle c'est leur publication et surtout le fait que l'on cite des noms, ce qui est très grave pour la sécurité des cadres ci dessus cités qui risquent d'être ciblés.
Je penses que le syndicat des forces de sécurités devraient adopter un comportement plus responsable et sécuritaire, on dirait des jeunes pucelles écervelées toutes contentes de refiler la liste des plus beaux garçons de leur classes. C'est pathétique!!!, la fonction de ces bouffons est de protéger leur collègue et non de divulguer des informations très probablement classifiés. Qui risqueraient au final de retomber sur la sécurité des citoyens.
MI : le besoin vital d'une bonne gouvernance
Et que ce problème a des repercussions très négatives sur le fonctionnement de l'Etat de Droit en Tunisie.
En février 2017 l'Association Tunisienne de Gouvernance a publié un rapport très instructif sur les défis et enjeux de la réforme du système sécuritaire tunisien, et a émis un certain nombres de propositions.
Se référer au compte rendu de BN :
http://www.businessnews.com.tn/rapport-atg-la-bonne-gouvernance-de-linstitution-securitaire-en-tunisie-enjeux-et-defis,519,70294,3
« Instaurer la gouvernance au sein du secteur de la sécurité, est le fondement des réformes qui sont à engager dans ces structures » a commenté Badra Gâaloul, co-auteure de ce rapport
« La gouvernance participe à la transparence et assois l'autorité légale. Ceci rompt radicalement avec la corruption et c'est en cela que la relation entre la gouvernance et la lutte contre la corruption apparaît clairement »
Mme Gâaloul a expliqué, que le mot réforme a souvent été lâché par les responsables, pour pallier des crises ponctuelles mais que ces « plans superficiels » n'ont rien corrigé du tout, que ce sont des réformes nettement plus « profondes » qui devront être engagées.
Ces réformes, précise-t-elle, devront passer inéluctablement par une volonté réelle de la part des responsables.
Mme Gaaloul confié qu'il existe des freins « politiques » et « personnels » à l'engagement des réformes dans secteur de la sécurité, « de la part de parties qui ne font preuve d'aucune volonté de voir aboutir ces transformations ».
« En fait, il n'y a aucune volonté qui a pour objectif l'intérêt de la nation, mais il existe des volontés liées aux intérêts de certaines personnes et de certaines parties » a poursuivi l'auteure du rapport.
Aujourd'hui le projet d'une réforme et d'une transformation culturelle au sein du Ministère de l'Intérieur n'existe pas , officiellement pour cause de lutte contre le terrorisme
Or une organisation minée par les problèmes et la corruption ne peut faire face efficacement au terrorisme.
L'impératif de bonne gouvernance devra mettre un terme à la « culture de la corruption » qui s'est propagée dans le secteur de la sécurité et qui avec le temps est carrément devenue justifiée par un certain nombre de sécuritaires.
« Il y a un signal d'alarme, il faut qu'il y ait une prise de conscience au sein de la structure sécuritaire sur la gravité de ce problème, et dans ce rapport nous avons parlé des mécanismes de mise en place de la bonne gouvernance, qui, à travers la transparence et l'équité devant la suprématie de la loi, permettront de limiter le phénomène » a indiqué Mme Gâaloul.
Enfin, ça bouge pour le bien de la Tunisie, des Tunisiens et des Sécuritaires eux-mêmes.
Personne n'arrive à comprendre les vraies raisons de cette faillite au plus haut étage du ministère de l'Intérieur, mais maintenant, on attend et on espère beaucoup de ce changement.
Vive la Tunisie. Vive la Révolution tunisienne.
Toujours en retard. La concentration populaire (densité) dans la capitale Tunis constitue le mal ravageur de la Tunisie.
On a vécu quatre affreuses années avec nahdha, et puis quatre autres années lorsque nida tounis a ressuscité (bêtement et par la menace) la même médiocre et arnaqueuse nahdha, qii comme les qutre premieres années a continué à duper le peuple et à previligier les partisans et concitoyens sudistes avides de s'enrichir comme leurs pztrons et d'habiter la capitale Tunis qui constitue, pour eux, la primordiale obsession et de bannir le sud et ce, même pas pour des visites au "bled" .
Suite logique
A Anouar
Achtung

