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Abassi : La détérioration des agrégats économiques n’est pas uniquement d’origine monétaire
14/05/2018 | 09:30
2 min
Abassi : La détérioration des agrégats économiques n’est pas uniquement d’origine monétaire

 

 

 

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouen Abassi a accordé, ce matin du lundi 14 mai 2018, une interview exclusive à Wassim Belarbi dans le cadre de son émission l’Expresso, où il a affirmé que la détérioration des agrégats économiques n’est pas uniquement d’origine monétaire, soulignant que la politique monétaire doit fonctionner correctement avec la politique budgétaire.

 

Marouen Abassi a estimé que le problème en Tunisie concerne beaucoup plus l’accès aux crédits que le taux d’intérêt : « Il y a un véritable engouement pour les microcrédits et le leasing malgré leurs taux d’intérêts élevés. Il faut dire qu’en Tunisie il y a un problème d’inclusion financière et bancaire. Cela est dû à un manque de confiance. Ce manque de confiance peut être résolu grâce aux nouvelles technologies, et là, la technologie blockchain peut être la solution ».

 

D’autre part, Marouen Abassi a indiqué que l’inflation est tirée par la hausse des prix des produits frais, qui est plus importante que celle des produits agricoles, soulignant que la problématique majeure demeure le manque de productivité : « D’ailleurs, on constate que l’exportation ne s’est pas développée malgré la diminution du taux de change. D’habitude, un taux de change compétitif, incite davantage à l’exportation, or ce n’est pas le cas. Cela est dû au manque de production, à une bonne offre exportable ainsi qu’une difficulté d’accès au marché. Il y a un problème au niveau de toute la chaîne de valeur, et ça ne concerne pas uniquement la politique monétaire ».

 

S.H

 

14/05/2018 | 09:30
2 min
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Commentaires (18)

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stanislas
| 15-05-2018 08:17
est ce qu'il s'entend parler?

tozzhekma
| 15-05-2018 06:27
ce gouverneur n'arrete pas de nous surprendre par des idees du niveau d'un free lancer ou d'un jeune entrepreneur reveur ou d'un jeune stagiare dans une entreprise publique qui veut impressionner par ses idees fashion et inn. c tres inquietant et alarmant aussi, ceci n'a jamais ete le discours ou le niveau de reflexion d'un gouverneur "professionnel" il lui reste beaucoup a pprendre... dans les tetes des orphelins

G&G
| 14-05-2018 23:02
Je m'excuse cher monsieur (ou madame)
Vous n'avez pas le droit d'insulter vos compatriotes parce qu'ils réclamaient le droit de vivre comme vous. Ils sont tunisiens d'identité et veulent comme vous vivre sur le bord du lac en se baladant dans des cabriolets. Ce n'est pas de leur faute s'ils sont nés de parents pauvres et illettrés dans les fond fond du pays. La faute incombe à celui qui .les a marginalisé en instaurant un développement à deux vitesses un enseignement à deux vitesses et une santé à deux vitesses.
Je vous invite à analyser le coefficient de GINI sur la répartition de la richesse et vous comprendrez d'où vient le mal .
Bien à vous.

Moustache
| 14-05-2018 23:01
Le blockchain permet de résoudre le problème de la confiance
la blockchain publique fonctionne de base sans tiers de confiance légale, la confiance étant bâti sur une base de donnée distribué et à l'ABRIS du regard des banques qui ne font que pomper par tous les moyens (n'en déplaise à leur dirigeant dont le salaire ne leur permet pas de comprendre ce qui se passe sur Terre).

Il ne faut jamais demander à quelqu'un qui est payé plus de 20 fois le SMIG d'essayer de comprendre ce que vivent les Tunisiens ET
ne jamais demander à un vieux de parler d'un phénomène technologique autre que celui de décrocher et raccrocher son téléphone fait en langage vieux: "en essuyant l'écran".
Qu'il arrête de croire qu'il y a une véritable stratégie d'inclusion financière, en 2014; la moitié des entreprises Tunisienne déclarées et près de 40% de la population adultes n'a pas accès au secteur financier traditionnel.
Pour ceux qui restent et qui comme il semble le croire sont satisfait, qu'il comprennent que les Tunisiens n'ont pas le choix.
Qu'il se renseigne sur les taux attribués en France (puisque nous copions le modèle francais). et surtout c'est aux banques tunisiennes de FAIRE CONFIANCE aux tunisiens et non l'inverse. Qu'on annule les circulaires ou il y a une surveillance des activités faites sur les cartes technologiques (des cartes de pacotilles qui de base sont faite pour perdre de l'argent). Qu'on nous donne des cartes bancaires dignes des êtres humains comme partout dans le monde, comme en France, à Dubaï, en '?gypte, au Maroc, en Algérie, au Sénégal, des cartes qui nous permettent sur internet d'acheter et non de regarder, qui nous permettent sur internet de vendre et non de troquer, qui permettent à nos jeunes et à nos startup de faciliter les transactions faites suite à un services rendu d'intégration, de développement ou même de conseil.
PayPal en voyant le système bancaire Tunisien a pris ses jambes à son cou et a fuit sans se retourner alors que plus de 40 pays africains ont la possibilité de lier leur compte local à un compte PayPal, nous on a la possibilité d'écouter les âneries d'un banquier qui confond blockchain privée et publique

Adnéne
| 14-05-2018 22:14
Cela soulage d'entendre quelqu'un mettre le doigt sur les vrais problèmes économiques et financiers de la Tunisie. Abaisser drastiquement le dinar sous prétexte d'inciter à l'export est la bêtise à ne pas faire quand la production est en berne et la qualité ne suit pas ...personne n'importera une marchandise invendable même si elle est au prix plancher de toute la planète. Le gouvernement c'est fait piégé par une vision théorique et irréaliste, qui a encouragé la spéculation locale avec la monté des prix et une mauvaise qualité des marchandises le marché local est preneur des produits médiocre dont la production a été réalisée sans aucun effort d'investissement. L'investissement dans la qualité est devenu inutile et semble être de l'argent perdu puis qu'à moindre frais on fait autant de bénéfice. C'est cette logique qui prédominé depuis quelque années ....le résultat est l'impasse dans laquelle est le pays. Bravo Abbassi de pointer du doigt ces maux ....reste le volet de la corruption qui ronge les restants des efforts...

takilas
| 14-05-2018 21:36
Cela se tient en deux trois mots , c'est un peuple de paresseux et de fainéants qui ne veulent pas travailler ni être productifs.
Ils veulent :
- ,Percevoir l'argent frais de la part de l'?tat.
- Ils veulent habiter à Tunis et quitter le Sud.
- ils veulent s'amuser, se baigner et s'acheter des bagnoles dernier modèle .
- Ils veulent se saouler et fréquenter les cafés huppés à Tunis.
- ils veulent regarder les matchs de foot.
- ils veulent massacrer et détruire, paradoxalement, par haine, la capitale Tunis dans laquelle ils habitent tous.
- ils veulent subtiliser les biens et les terres domaniales de l'?tat.
- ils veulent s'enrichir par les produits subventionnés par l'?tat.
- ils veulent imposer leur banditisme et leur sabotage à l'encontre de l'?tat.
AUCUN , PAR D'?FI, NE PEUT PROUVER LE CONTRAIRE.

G&G
| 14-05-2018 19:38
Qu'est-ce-que tu nous as rapporté de nouveau. Tout ça ,on le sait. tu ne vas pas réinventer la roue. t'as qu'à proposer des solutions concrètes ou dégage.
G&G
RCDiste et fier

Carthage Libre
| 14-05-2018 15:57
Donc quand il parle TIC et commerce il sait de quoi il parle. C'était mon prof.

Zohra
| 14-05-2018 15:45
Absolument, vous avez tout compris.
Ils s'aident entre eux, ils donnent jamais aux autres.
Tourisme c'est autre chose.


DHEJ
| 14-05-2018 15:32
Merci de me lire!

Alors c'est à dire à ceux qui veulent nous vendre le fameux "SILK ROAD" avec une ceinture, une route!


Et que dire à notre champion HCE qui a signé l'arrivée des touristes chinois?


Pour dire et si ce sont les chinois qui nous envahissent?


La famine nous guette!

Amicalement