
« Nous avons la volonté de réviser certaines positions. Aujourd’hui, c’est un peu le couronnement de la réflexion et l’on peut désormais dire que nous sortons du consensus pour aller vers une situation concurrentielle avec le mouvement Ennahdha » a déclaré ce samedi 6 janvier 2018, le chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhène Bsaies, au terme de la première conférence de préparation aux élections municipales du parti.
Dans cette déclaration accordé à Jawhara FM, M. Bsaies a souligné que les deux partis au pouvoir sont toujours partenaires dans le cadre de l’Accord de Carthage, « mais sans plus ».
« D’après notre lecture de la situation, nous sommes arrivés à conclure que la politique en Tunisie ne peut qu’être basée sur la concurrence. Actuellement, tous les Tunisiens savent qu’il y a deux projets. Le premier est celui de Nidaa Tounes qui est dans la continuité du cheminement pris depuis l’indépendance, un projet national et moderne où l’Etat est civil. Le deuxième, celui d’Ennahdha, est idéologique » a expliqué Borhène Bsaies avant d’ajouter qu’à un certain moment, ces deux partis se sont mis d’accord pour l’intérêt du pays mais qu’actuellement les différences sont nombreuses.
« Nous avons des projets idéologiques, politiques et sociétaux extrêmement différents » a-t-il aussi dit pour expliquer la concurrence qui sera visible lors des prochaines étapes électorales qui tourneront essentiellement, autour des deux projets.
Le chargé d’affaires politiques a, en conclusion, rappelé les différences de positions lors du vote de la Loi de finances et surtout celle portant sur le chapitre relatif à la taxation des exportations turques dont Ennahdha ne voulait pas.
S.A

Commentaires (38)
CommenterUn prédateur au sens large, sans principes, juste l'appât du gain. @Fares : ABIR MOUSSI, OUI!
Abir Moussi Présidente
bsaiess, Pauvre de toi.
Toi tu portes la poisse, là où tu passes tu ne laisses que des ruines. ton papa lahnine a déguerpi et t'a laissé dans la merde, maintenant c'est au tour de ces illuminés de nidaistes, que tu sembles défendre. Yallah, zid le coup de grace et qu'ils disparaissent à jamais..
Le moment venu
On votera pour le parti qui incarne le mieux la séparation des pouvoirs ...
JE NE VOTERAI NI POUR NIDA ... NI NAHDHA ... NI HARAK ... c'est dit .... HC
Il ya une crise d'hommes patriotiques !
pas impressionné ..
Dégage.. Ton parti ça longtemp que ça vaut plus un pet !
N' insiste pas l' ami ! La politique c' est pas ton rayon
@Chdoula, bravo pour ce commentaire clairvoyant
La solution paraît évidente sur le papier, la difficulté réside dans sa mise en oeuvre ce qui l'écueil est de toute démocratie naissante où chaque leader se positionne en "sauveur", un peu par patriotisme, beaucoup par soif de pouvoir et intérêts personnels. D'où la désaffection des électeurs écoeurés qui sont beaucoup plus pragmatiques que l'on veut le laisser croire...mais qui malheureusement, effet pernicieux, en boudant les urnes font le lit de toutes les dérives totalitaires.
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La Nahda a très peu perdu de son réservoir électoral suite à cette alliance contre-nature mais Nidaa Tounès et BCE y laisseront des plumes. BCE voulait gouverner avec une majorité confortable, sans opposition (quantité négligeable), mais contre l'avis de ses électeurs, à la fin vous payez l'addition. Depuis trois ans, nous n'avons pas arrêté de dire stop à cette union qui irrite les électeurs mais il est trop tard, Nidaa Tounès est condamné comme Ettakatol l'avait été sous la Troïka.
L'élection de Yassine Ayari comme député en Allemagne avait été le grand révélateur, elle a démontré que quand le peuple est trahi, il ne se déplace pas pour voter, le plus grand danger c'est l'abstention, ce sera la même chose pour les Municipales de 2018 et les Générales de 2019.
Mr Borhan quoique vous fassiez !
Mr Borhan votre opportunisme vous a trahi,sachiez que ce peuple de Tunisie n'ai nullement dupe que vous le gravez dans votre cerveau ainsi votre suite,vous êtes enterré d'avance cher ami ! ! !(Manai)