
Invité de Midi Show sur Mosaïque FM aujourd’hui mercredi le 20 décembre 2017, Imed Khemiri, porte-parole d’Ennahdha, a affirmé qu’Ennahdha est un mouvement responsable et que malgré sa défaite au profit de Yassine Ayari, il ne regrettait pas son choix de soutenir le candidat de Nidaa Tounes aux élections législatives partielles d’Allemagne.
Il a, toutefois, expliqué que ce résultat était dû à l’abstention des électeurs avec un taux de participation ne dépassant pas les 5%, aussi bien qu’à l’absence d’un réel enjeu électoral et d’une vraie concurrence entre les candidats. Ainsi, M. Khemiri a rejeté l’hypothèse que cette défaite soit due à une incohérence entre les bases d’Ennahdha et ses dirigeants.
« Si le candidat qu’on avait soutenu a échoué à remporter les élections en Allemagne, cela ne signifie pas un dysfonctionnement au sein d’Ennahdha ou bien que les bases du parti ne suivaient pas ses dirigeants qui ont appelé à voter pour le candidat de Nidaa Tounes, mais cela revient plutôt à un faible taux de participation aux élections. Cependant, si on devait tirer des leçons du résultat de ce scrutin nous devrions penser avec sérieux à établir une communication plus efficace avec les électeurs ainsi qu’à tisser des relations directes avec le citoyen à travers la révision de nos programmes électoraux et de nos choix politiques », a-t-il expliqué.
Imed Khemiri a également souligné qu’il faut barrer la route à certaines parties qui ne font que diffuser des rumeurs malveillantes à l’encontre d’Ennahdha concernant sa relation avec Nidaa Tounes.
« On entend aujourd’hui parler de certaines parties qui disent qu’Ennahdha a trahi Nidaa Tounes. Ce ne sont que des tentatives de créer une sorte de dissension entre les deux partis et attiser un conflit déjà ancré dans l’imaginaire du Tunisien » a-t-il martelé.
L’invité de Midi Show a par ailleurs, affirmé que sans l’alliance Ennahdha-Nidaa Tounes, plusieurs acquis n’auraient pas été décrochés, comme l’approbation de tous les gouvernements post 2014 ainsi que faire passer des lois, ou encore la validation du budget de l’Etat.
« On a aujourd’hui plus que jamais, besoin de s’unir au service de la Tunisie, d’apprendre à coexister, d’œuvrer communément pour l’intérêt national en occultant l’intérêt partisan et de se concentrer sur le développement et les diverses revendications sociales et économiques du peuple. L’alliance Ennahdha-Nidaa Tounes nous permettra de réaliser tout cela, et contribuera indubitablement, à mener à bien la transition démocratique de notre pays », a-t-il éclairci.
Interrogé au final, sur la décision de Afek Tounes de se retirer de l’Accord de Carthage, le porte-parole d’Ennahdha a jugé que cela était une affaire interne qui ne regarde que le parti en question, et que par cette décision, Afek Tounes quitte automatiquement le gouvernement et rejoint les rangs de l’opposition.
B.L
Commentaires (7)
CommenterAh bon,?
L'hypocrisie à plein nez
Nahdah est une secte ... son intérêt prime sur tout ...
La patrie ... la notion d'état ne font pas partie de leur langage ... HC
Amoureuse ...
C'est attendrissant !
tu nous prends pour des debiles ou tu paies nos gueules vous n etes qu un pauvre typee
Dur,dur
les tunisiens doivent demolir le parti qui est entrain de proteger ennahdha
Normal, tout le bénéfice revient à la Nahda
En flattant le "petit" Sebssi "petit" par le talent et non la taille, les nahdaouis trouvent un "allié" précieux en encourageant ses ambitions, celui-ci le leur rend bien, donc tout le bénéfice est pour la Nahda : Un allié précieux HCE, un parrain bienveillant BCE donc Ghannouchi sort vierge comme un sou neuf.