Leila Chettaoui : Plusieurs terroristes revenant en Tunisie sont inconnus
Leila Chettaoui, députée du bloc Al-Horra à l’ARP et rapporteur adjoint de la commission parlementaire d’investigation autour des réseaux d’embrigadement pour les zones de tension, a été l’invitée de la matinale de Hamza Balloumi sur Shems Fm, aujourd’hui mardi le 12 décembre 2017.
Lors de son passage à l’émission, Leila Chettaoui est revenue sur la situation de grève générale à Sejnane suite au décès d’une femme de la région, le 8 décembre 2017. En effet, Radhia Mechergui, 44 ans, mère de cinq enfants, s’est immolée par le feu le 17 novembre dernier devant la délégation de Sejnane, en signe de protestation contre la suppression, depuis huit mois, de son allocation mensuelle de 150 dinars destinée aux familles défavorisées.
L’invitée de la matinale a souligné que suite à cet incident, des mesures urgentes devraient être mises en place afin d’accroitre le pouvoir d’achat du citoyen face à l’inflation dont souffre la Tunisie actuellement.
Il a été également question des réseaux d’embrigadement pour les zones de tension. « On n’a pas pu s’entretenir après notre dernière réunion qui était l’audience de Issam Dardouri, vu qu’en tant que membre de la commission des finances relevant de l’ARP, on a priorisé la discussion de la Loi de finances 2018, mais la commission d’investigation autour des réseaux d’embrigadement reprendra prochainement ses activités et il y aura des audiences toutes les semaines », précise la députée Al Horra.
Leila Chettaoui a affirmé que la Tunisie est aujourd’hui en guerre contre le terrorisme, et que toutes les forces doivent être déployées afin de lutter contre ce fléau qui menace la sécurité du pays.
Il faut par ailleurs, fournir plus d’effort pour démanteler ces réseaux qui ne sont pas uniquement responsables de l’embrigadement des jeunes partis aux zones de conflit mais aussi du trafic de stupéfiants , d’armes et même d’êtres humains essentiellement provenant des pays d’Afrique.
Elle a au final, indiqué que plusieurs combattants tunisiens en Syrie reviendront en Tunisie et à la région du Maghreb et que tous ces terroristes revenant des zones de tension seront soumis à la loi de lutte contre le terrorisme et incarcérés lors de leur retour en Tunisie.
« On ignore cependant, plusieurs données sur un bon nombre de terroristes revenants en Tunisie ce qui nous empêche de traiter leurs dossiers au cas par cas ».
B.L