
Le Conseil national de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), s’est réuni, ce mardi 14 novembre 2017, au siège de l’UTICA.
Cette réunion, présidée par Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a été consacrée à l’examen de la situation économique et sociale dans le pays. Wided Bouchamaoui a réitéré, à cette occasion, la position de l’UTICA concernant la situation économique du pays ainsi que sur le projet de loi de finances pour l’année 2018, principale question à l’ordre du jour depuis plusieurs semaines.
« La focalisation, depuis la révolution, des efforts du pays sur la transition politique réussie a eu pour conséquence une situation économique difficile » a souligné Mme Bouchamaoui. Elle a ajouté que le pays traverse aujourd’hui une crise économique aigue caractérisée par un accroissement de la dette publique et du déficit commercial, une chute grave du Dinar ; un pouvoir d’achat de plus en plus affaibli ce qui a eu pour conséquence une chute de la Tunisie dans les classements Doing business, Davos et Fitch rating.
La présidente de l’UTICA a, en outre, affirmé que pour sortir de cette crise il est impératif d’avoir une vision claire, des missions bien définies et un plan de relance économique sur plusieurs années et c’est là, la position qui a été toujours défendue par l’UTICA qui a d’ailleurs fait des propositions concrètes.
Sur la question du projet de loi de finances 2018, Mme Bouchamaoui a affirmé que l’UTICA a présenté de nombreuses propositions d’amendements afin d’éviter que ce projet de loi de finances n’impacte négativement l’activité économique et ne menace la viabilité des entreprises. Elle a conclu son intervention en appelant les membres du conseil national à œuvrer ensemble pour l’avenir de l’entreprise tunisienne affirmant que cette pérennité de l’entreprise est une responsabilité historique qui incombe à tous les membres de l’UTICA. Plusieurs membres du Conseil national ont aussi mis l’accent sur les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises dans de nombreux secteurs d’activité et sur l’impact négatif que pourrait avoir le projet de loi de finance 2018 dans sa version actuelle.
M.B.Z (D’après communiqué)
