
La porte-parole de la présidence de la République, Saïda Garrache, a affirmé, ce jeudi 3 août 2017, que le président de la République, Béji Caïd Essebsi, n’était pas au courant du contenu de l’interview du président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi accordée mardi à Nessma TV. « Je démens catégoriquement cette rumeur ! » a-t-elle déclaré sur Shems FM.
« Le chef de l’Etat a écouté les propos de Rached Ghannouchi à la télé comme tous les Tunisiens. M. Ghannouchi est le président du second parti du pays, il peut proposer ce qu’il veut, dire ce qu’il pense et aux autres parties d’interagir mais le président de la République n’en savait rien. D’ailleurs en tant que garant de la constitution, Béji Caïd Essebsi ne peut pas prendre position au sujet d’une éventuelle candidature de Youssef Chahed à l’élection présidentielle si celui-ci remplit tous les critères », a ajouté Saïda Garrache.
« Le président a choisi Youssef Chahed, envers et contre tous, pour mener le gouvernement d’union nationale sur la base du document de Carthage et rien dans ce document n’interdit de se présenter à la présidentielle » a-t-elle souligné, estimant que la réalité du présent est beaucoup trop compliquée et soulève des défis tels, qu’il est encore trop tôt pour polémiquer sur 2019.
A ce propos, Saïda Garrache a confié que la présidence de la République suit de près la campagne de lutte contre la corruption, précisant que rien n’est entrepris sans l’aval du président de la République et que si les Tunisiens peuvent estimer, à raison, que cette campagne comporte des insuffisances, celles-ci sont dues à un cadre juridique « étroit, qui permet toutefois de faire les choses avec plus de retenue et dans les règles de l’art ».
La porte-parole de Carthage est également revenue sur la polémique suscitée par la grève de la faim de l’avocate Radhia Nasraoui , épouse du leader du FP, Hamma Hammami.
« Mme Nasraoui est une militante reconnue cela est indéniable et sa relation en tant qu’avocate avec le chef de l’Etat est ancienne et particulière, mais construire des accusations sur la base d’une théorie de complot alimentée par des rumeurs infondées est désolant. Hamma Hammami bénéficie d’une protection, seulement et comme pour 22 autres personnalités qui ne s’en sont pas plaintes, cette protection a été réaffectée au ministère de l’Intérieur. Ni Ahmed Néjib Chebbi, ni Ali Laârayedh, ni Mohsen Marzouk, ni personne n’a rouspété et pourtant ils ont tous vu leur protection réattribuée au MI » a expliqué Saïda Garrache. Et d’ajouter « Hamma Hammami bénéficie de trois brigades de sécurité, une patrouille, une surveillance fixe devant chez lui et une protection personnelle. Nous avons juste remis les choses à leur place, la sécurité a toujours été attribuée au MI et si ce ne fût pas le cas à un moment donné, c’est parce qu’il y a eu dans un certain contexte un manque de confiance dans l’appareil sécuritaire, qui n’a pas lieu d’être en ce moment. Maintenant, si Hamma Hammami veut à tout prix se balader en taxi pour ne pas monter dans la voiture des sécuritaires, il s’agit là d’une liberté dans laquelle nous ne pouvons interférer. Nous avons été prêts à négocier avec M. Hammami la protection qui lui permettrait d’être psychologiquement tranquille mais il a refusé le dialogue. Pour nous ce dossier est clos ».
M.B.Z

Commentaires (16)
CommenterUne décision concoctée au cours de la fameuse rencontre de Paris en 2013
Quand on avait fit que ces salauds ne méritent pas de mettre leurs pieds en Tunisie, c'est qu'on était pas dans l'erreur.
"Regardez" et recensée ce suis ont pu arnaquer comme biens et comme argent, si le premier il les acquis en 23 ans, pour les secinds, de nahdha a dépouillée pays de tous ses biens, et plus que Ben Ali rien qu'en trois ans.
Et on ose parler de réconciliation.
Il faut jamais donner confiance à un arnaqueur et à un traître, c'est pour cela qu'il ne fallait pas laisser rentrer au cours de 2011 ces intrus et mafieux en Tunisie.
La preuve même en perdant tant les élections législatives que présidentielles, ils n'ont jamais cessé de saboter le pays et de provoquer des conflits et des massacres dans tous les domaines socioéconomiques.
Comment voulez-vous qu'ils comprennent ce qu'est la democratie ou ce que veut dire un gouvernement, c'est insensé et paradoxal de les avoirlee côtoyé, car ils ne tarderont pas à mettre le couteau dans le dos. Pour preuve.
Ce n'est comme nous le peuple ces malfrats, c'est un monde à part, voilà pourquoi par exemple, l'histoire, même le cinéma ou le théâtre ont été toujours une culture indispensable aux peuples. Justement pour parer les coups bas, les manigances et surtout les traitrises comme celles de ces mafieux de nahdha.
Que Dieu nous on débarrasse d'eux ; et bihawl Ellah et vu l'histoire élogieuse de la Tunisie et les vrais tunisiens qui ont construit ce pays depuis des siècles, les massacreurs (et traîtres qui espéraient s'impliquer dans l'arnaque du pétrole libyennes) ne pourront jamais atteindre leurs idées malveillantes.
Dieu les a déjà privé de leur sale argent, et ses châtiments envers ces escrocs et ces mafieux seront beaucoup plus accentués, le peuple est serein et confiant pour ceci, et non pas comme eux qui sont ces jours-ci perturbés avec leurs habituels sabotages (de pyromanes) ou leurs apparitions (payantes) aux télévisions.
C'est mesquin ni plus ni moins.
"Chai ysakhef lahjar Aamlou elaar".
Apprenez la démocratie. Apprenez à vivre dans la vraie démocratie. Le président de la République d'un régime parlementaire n'est pas le teneur du pouvoir absolu en Tunisie.
Aucun des politiciens tunisiens n'est tenu de déposer dans le bureau du président de la République, une copie de ce qu'il va dire ou raconter aux médias et d'attendre son aval, comme ce fut aux temps où les Tunisiens étaient des brebis conduites par les deux bergers dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, d'un pâturage à un autre.
Rached Ghannouchi comme d'ailleurs Moncef Marzouki et tous les autres Tunisiens, sont libres de dire tout ce que bon leur semble en toute liberté. Donc, que tous les ignorants de la démocratie, notre Valeureuse porte-parole de la présidence de la République, Saïda Garrache comprise, qu'ils sachent explicitement, que chaque Tunisien est désormais libre de s'exprimer et d'étaler son point de vue, sans se référer à «Saïed Erraïs».
Je ne sais vraiment pas pourquoi Saïda Garrache se justifie, que son Boss le président de la République, Béji Caïd Essebsi, n'était pas au courant du contenu de l'interview du président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi accordée mardi à Nessma TV.
Et pourquoi devrait-il donc être au courant au préalable, d'un discours «live» dans une «interview live» qui ne l'engage en rien du tout?
Je pense que l'amateurisme de Saïda Garrache commence à s'illustrer clairement, par son attitude de se laisser prendre par le courant du discours des amateurs eux-mêmes. Si elle était de la compétence requise pour un porte-parole de la présidence de la République, elle aurait répondu tout simplement que les mots, les positions et les positionnements de Rached Ghannouchi, ne l'engage que lui-même ou peut-être son parti Ennahdha dont il est le président.
Dans la démocratie, personne n'impose son avis aux autres. Chacun pour soi et Dieu pour tous. Mais comme ils sont athées, disons que «les catastrophes» pour tous.
Vous avez perdu une occasion de vous taire
c'est dommage S.G
Si l"e président ignorait le contenu de l'interview de Rached Ghannouchi"
A défaut, pourquoi son fils HCE, bandit de NT ne le rappellerait pas à l'ordre en disant à RG: occupez-vous de vos oignions ?
Chère Madame, nous ne sommes pas des dupes, nous connaissons ce genre de com.
Alors! Mon oeuil