Quant à instruire l'affaire devant un Tribunal militaire...décision venant d'un premier ministre!

L’ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité nationale et membre du bureau politique d’Al Badil Ettounsi, Ridha Sfar, est intervenu le lundi 12 juin 2017 dans l’émission de Midi Show sur Mosaïque FM où il a évoqué la position de son parti Al Badil face à la crise aux pays du Golfe et il a éclairci l’affaire qui a fait polémique concernant l’argent qui a été transféré du Qatar dans des banques tunisiennes.
Ridha Sfar a déclaré que l’absence de déclaration de son parti Al Badil devant la crise des pays du Golfe relève du respect de la position de l’Etat. Il indique que « ce n’est pas des prérogatives des partis de décider des positions mais à l’Etat à travers son ministère des Affaires étrangères ».
Il s’est également exprimé concernant l’argent transféré du Qatar à des banques tunisiennes « On a entendu dire à la fin de l’année 2014 qu’il y avait un transfert de grandes sommes d’argent, provenant de pays étrangers, dans des banques tunisiennes. Le chef du gouvernement à cette période, Mehdi Jomâa, avait pris l’affaire en main et l’a transmise au tribunal militaire afin de s’en charger ». « On a entendu dire que cet argent avait pour but de financer le camp de choucha », ajoute-t-il.
Ridha Sfar a en outre déclaré qu’il y a « un manque de vision de la part des dirigeants », et que la vraie réforme, dont a besoin l’Etat aujourd’hui est celle au sein des institutions étatiques, principalement l’administration à travers « des moyens modernes ». « La Tunisie a certes réussi grâce à son administration mais elle ne l’aidera pas à avancer » déclare-il.
W.N
Commentaires (6)
CommenterCafouillages
Quant à instruire l'affaire devant un Tribunal militaire...décision venant d'un premier ministre!
Insuufisant et complaisant
Ach !
1- Pourquoi transférer un dossier concernant des mouvements suspects de fonds étrangers au Tribunal militaire ? ce n'est d'abord pas sa spécialité et il ne possède ni les qualifications ni de moyens nécessaires pour enquêter sur ce genre d'affaires .
2- Le camp de Choucha a fermé le 30 Juin 2013 et de toute manière vers la fin de 2012 il ne restait plus qu'environ 2000 personnes qu'on cherchait à placer dans plusieurs Pays ne désirant pas ou ne pouvant pas retourner chez eux .
Aucun mouvement d'argent de grande ampleur en 2014 ne peut trouver de justification au profit des réfugiés de Choucha qui n'existaient plus .
Tous ces justificatifs sont bidons et cachent d'autres raisons qu'on ne veut pas révéler !
une petite partie du montant a servi pour construire les chalets des nahdhaouis
Il fallait terminer vite avec le gouvernement provisoire de Mehdi Jomaa.
@BN
BN : Merci d'avoir attiré notre attention.

