alexametrics
lundi 23 juin 2025
Heure de Tunis : 03:13
Dernières news
Slim Khalbous : L'enseignement supérieur et l'éducation nationale sont complémentaires
02/05/2017 | 10:57
3 min
Slim Khalbous : L'enseignement supérieur et l'éducation nationale sont complémentaires

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Slim Khalbous a été nommé par le chef du gouvernement, ministre de l’Education nationale par intérim après le limogeage de Néji Jalloul, la passation devrait avoir lieu aujourd’hui même. Dans la matinale d’Express FM présentée par Wassim Ben Larbi ce mardi 2 mai 2017, M. Khalbous explique qu’il n’est pas difficile de faire la liaison entre les deux ministères car ils sont complémentaires.

 

« A M. Jalloul avec qui j’ai collaboré dans ce gouvernement et en particulier sur les dossiers qui nous lient, comme celui de l’orientation, je voudrais renouveler l’expression de mon respect. Indépendamment de tout, M. Jalloul est universitaire, tout comme moi, il a aussi une vision réformatrice qu’on continuera à appliquer » a dit le nouveau ministre de l’Education nationale avant d’ajouter : « je voudrais dire aux parents d’élèves que j’appliquerais le principe de la continuité de l’Etat et ils n’ont donc pas à s’en faire pour l’éducation de leurs enfants. La première chose sur laquelle nous travaillerons c’est le niveau général de nos élèves, ils doivent bien manier les langues car le savoir se transmet via le langage ».

 

Slim Khalbous a aussi relevé durant son intervention, le fait que l’orientation n’est pas basée sur ce que veut faire l’élève. « Je voudrais repenser cela car celui qui se met à étudier quelque chose qu’il n’aime pas, ne réussit pas, ou du moins, il a moins de chances de réussir ».

 

Il explique que la Tunisie a signé l’accord de Bologne, qui détermine les grands axes de l’éducation dans le monde et ses grands principes. « Après l’avoir signé, nous ne l’avons pas appliqué. Il s’agira de réduire les sections pour le baccalauréat à 4 et ce pour éviter qu’il y ait des formations plus faibles que d’autres. On permettra également une certaine flexibilité dans la formation, c’est-à-dire qu’au lycé,e l’élève aura accès à de nombreuses matières optionnelles, un genre d’enseignement à la carte plus adapté aux perspectives et aux talents des uns et des autres. Ces matières optionnelles seront ensuite prise en considération pour l‘orientation. Ceci est un changement radical qui va révolutionner l’orientation. Nous devons détecter les talents de nos enfants ».

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également rappelé qu’il y a plusieurs types d’intelligences « il nous faut ce système qui s’adapte à cette réalité nouvelle et j’informe que nous sommes en train de mettre les bases de sa mise en œuvre. Dans quelques années, nous aurons des baccalauréats personnalisés ! Il faudra aussi appliquer cette réforme progressivement sur l’ensemble du territoire ».

 

A la veille du début des examens, le ministre a tenu à tranquilliser tous les parents, assurant qu’ils se dérouleront dans de bonnes conditions.

M. Khalbous a, au final, tenu à dire qu’il travaille actuellement dans le but d’insuffler une certaine démocratie pour la gouvernance au sein des facultés tunisiennes. « Nous voulons de vrais leaders dans les directions de nos institutions ».

 

S.A

02/05/2017 | 10:57
3 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous

Commentaires (4)

Commenter

Ben
| 03-05-2017 00:03
Il enterrera surtout la réforme répondant ainsi aux voeux d'Ennahda et veillera à foutre la paix aux écoles coraniques... Lui dont le chef de cabinet et CPR et le secrétaire d'Etat nahdaoui... En somme encore un qui a vendu son âme pour garder son poste. On sait bien qu'il a vite fait de mettre fin au mandat du directeur du CERES, avant même de nommer un successeur. C'est pathétique quand il dit être un universitaire. Monsieur un universitaire qui se respecte ne fait pas cela d'autant que ce centre de recherche commençait à peine à panser ses blessures après la gestion calamiteuse d'un directeur nommé par Ennahda. Il sera d'ailleurs intéressant de voir qui l'on va nommer, à moins que le ministre ne reconduise la formule du concours sur dossier, mais même là, il est capable de la court siscuiter, genre la commission propose et le ministre dispose, ou bien en choisissant des membres dociles pour composer la commission. Donc affaire à suivre.

h henda
| 02-05-2017 12:16
la mission de Mr kalbous n'est pas facile . diriger deux ministères en pleine reformes à la fois c'est presque impossible . il faut plutôt laisser ce ministre continuer son travail au sein de l'enseignement supérieur qui est déjà un grand chantier .

observator
| 02-05-2017 12:14
Biensure le système éducatif englobe le supérieur, le secondaire et le primaire et la formation continue au moins en partie.

Aujourd'hui, il nous faut une commission composée de compétences ( tunisiens , non tunisiens, tunisiennes à l'étranger.. ) indépendantes qui n'ont aucun problème avec les valeurs du pays, bien dans leur peau pour penser une réforme globale de ce système pour qu'il puisse jouer le rôle crucial qui lui est dévolu dans un monde impitoyable ou il n y a de la place que pour le plus fort ( en savoir) .
Une commission qui a toute liberté de mettre au point cette réforme.
Le ministre doit appliquer cette réforme avec les pleins pouvoirs. Un des membres de la dite commission peut occuper cette fonction.
L'UGTT doit se soumettre point c'est tout. C'est l'efficacité et l'intérêt général qui doit primer.

Moi
| 02-05-2017 11:10
Du blablabla jusqu'à preuve du contraire !