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La Banque Mondiale prévoit une accélération de la croissance économique en Tunisie à 2,3 % en 2017
17/04/2017 | 19:22
1 min
La Banque Mondiale prévoit une accélération de la croissance économique en Tunisie à 2,3 % en 2017

« On projette une accélération de la croissance économique à 2,3 % en 2017 du fait de la reprise dans les secteurs stratégiques de l’agriculture, du phosphate et de l’industrie manufacturière. À moyen terme, la croissance devrait remonter progressivement à 2,8 % en 2018 et 3,2 % en 2019, en raison d’une amélioration du climat des affaires associée à des réformes structurelles et au renforcement de la stabilité sociale et de la sécurité. Le déficit budgétaire devrait rester élevé, à 5,9% du PIB en 2017 » indique le rapport de suivi de la situation économique (avril 2017) « l’économie de la reconstruction d'après-guerre dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord » publié, ce lundi 17 avril 2017, par la Banque Mondiale.

 

Selon la BM, les principaux risques qui pèsent sur les perspectives économiques demeurent le niveau élevé du chômage des jeunes et le malaise social, ainsi que la fragilité de la situation sécuritaire aux niveaux national et régional. « Certes, le gouvernement déploie des ressources pour améliorer la sécurité, mais il doit également engager des réformes pour stimuler la croissance du secteur privé et la création d’emplois afin d’écarter durablement ces risques » précise-t-elle.

 

Il faudra donc, selon la Banque Mondiale, adopter et appliquer des réglementations qui améliorent les conditions d’accès aux marchés et donnent concrètement suite à la conférence Tunisie 2020, élaborer et appliquer une stratégie globale de réforme de la fonction publique et des entreprises à capitaux publics ; améliorer la gouvernance, notamment la lutte contre la corruption et la mainmise des élites et  instaurer un dialogue en vue de déterminer les origines du malaise social et y apporter des solutions, en particulier avec les syndicats.

17/04/2017 | 19:22
1 min
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Commentaires (2)

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adel
| 18-04-2017 13:47
La Banque Mondiale ne connaît pas assez les tunisiens :)

dcgbv
| 18-04-2017 09:55
Ennahdha a embauché des dizaines de milliers de sympathisants nahdhaouistes dans la fonction publique et parapubique de 2011 à 2013 pour conforter son électorat. Des millions de dinars du budget d'ennahdha proviennent des cotisations de ces sympathisants en guise de récompense. Donc, le budget d'Ennahdha provient indirectement du budget de l'Etat.Le gouvernement de la Troïka a aussi fait beaucoup de concessions à l'UGTT pour assurer un climat calme, gagner d'autres sympathisants et pouvoir jouir des lois de compensation de leur emprisonnement pendant les périodes de Bourguiba et Ben Ali.La Troïka a aussi encouragé le commerce et les transactions illégales en coopérant avec des hommes d'affaire louches.Le gouvernement de Jomâa a mis fin à ces agissements en arrêtant toutes les négociations avec l'UGTT. Ce dernier gouvernement a aussi démarré les négociations avec le FMI pour avoir les prêts nécessaires à la résorption de la crise économique du pays.Le gouvernement de Essid et Chahed et derrière eux les partis d'Ennahdha, Afak et Nidaa Tounes ont mis des ministres dont plusieurs sont des incompétents. Avec toute la bonne volonté qu'il a le gouvernement de Chahed ne pourra pas résoudre la crise économique qui va continuer de plus belle en Tunisie. Le gouvernement de Ben Ali n'a pas pu résoudre le problème du chômage bien qu'il était dans une position plus confortable qu'actuellement. Le budget de fonctionnement des ministères et des entreprises publiques en 2010 (salaires et autres) était le tiers du budget actuel.L'environnement social et sécuritaire était plus encourageant pour les investissements privés.La corruption était moins répandu qu'actuellement.Il n'avait pas les nouvelles institutions (les instances des juges, de la dignité, des élections, du journalisme,de la corruption etc) soi-disant démocratiques et qui coûtent au contribuable des centaines de millions de dinars sans aucune rentabilité économique.Tout est à revoir en Tunisie.Il fallait faire marche arrière: 1)éradiquer le terrorisme en agissant à la source,2)réformer la fonction publique en procédant à une révision des recrutements de 2011 à 2013 et une réaffectation des fonctionnaires en fonction des besoins spécifiques à tous les ministères et autres institutions dont les municipalités;3) Freiner la promulgation de la nouvelle loi sur les collectivité locales qui ne sont pas capables dans la situation économique actuelle du pays (ressources financières et humaines à affecter aux municipalités très limitées) de répondre aux besoins de leurs concitoyens;4) renforcer la déconcentration régionale réelle des principaux ministères pour répondre aux besoins des élus dans les régions;5)Donner la priorité à des projets à haute intensité de main d'oeuvre (HIMO) qui vont contribuer à résorber le chômage dans les régions;6)Etc. Toutes ces actions ne demandent aucun budget mais nécessitent une volonté politique impossible à trouver avec le régime parlementaire actuel en Tunisie. Il fallait retourner au régime présidentiel. La Turquie a réussi à le faire de justesse car leur crise économique n'est pas aussi prononcée. La Tunisie pourrait le faire plus facilement car 70% du peuple tunisien vont voter pour ce changement si on fait aujourd'hui un référendum.