
Le président de la Fédération régionale des légumes et des fruits, Akrem Boukraa, a annoncé, lors de son interview sur les ondes de Mosaïque FM, le lundi 3 avril 2017 qu'une grève de trois jours aura lieu les 11, 12 et 13 avril 2017.
Akrem Boukraa a déclaré que les autorités ont ignoré les demandes des vendeurs pendant des années ce qui a engendré cet appel à la grève. « La loi qui fixe la marge de bénéfice n'a pas été modifiée depuis 29 ans et il est temps de la changer. Nous demandons également l’organisation et le contrôle des circuits d'approvisionnement et de distribution des fruits et des légumes, de la production jusqu’à leur arrivée aux marchés car ce problème est la cause principale de l’augmentation des prix » a-t- il affirmé.
« Nous ne sommes pas contre la loi, mais cette loi doit être mise à jour pour donner aux professionnels les marges de profit nécessaires qui leurs permettent de vivre dans la dignité » a-t il conclu.
F.Z.O
Commentaires (2)
CommenterLe remède miracle : la grève
Alors mangez du poisson et de la viande !...
M. Akrem Boukraa regrette, sans aucune honte, que « La loi qui fixe la marge de bénéfice( sur les fruits et les légumes) n'a pas été modifiée depuis 29 ans et il est temps de la changer." sic Pourquoi pas, puisque le commerce en Tunisie, qu'il soit de gros ou de détail, semble exclusivement aux mains d'une mafia sans scrupules et que l'Etat s'en moque comme d'une guigne...Etant donné que les prix sont très elevés, hors de la portée du consommateur moyen, pourquoi pas modifier cette "loi sur les bénifices", ou même la supprimer? Comme si les détaillants en prenaient compte...La lutte contre la corruption, les abus commerciaux, les tromperies sur la qualité et les prix, la malhonnêteté dans les transactions...deviennent la règle, et pour cause: l'Etat et ses services de régulation et de contrôle sont des fantômes; de simples principes sans aucune réalité concrète, les différents groupements professionnels, surtout qui concernent les produits alimentaires, crient famine, appellent à un libéralisme excessif et à une libération sans limite des prix...comme si ce n'est pas le cas...
Cela dit, si "le contrôle des circuits d'approvisionnement et de distribution des fruits et des légumes..." est inexistant, c'est aussi parce que c'est un choix délibéré de l'Etat, car un tel contrôle continu et efficace jetterait dans la rue des dizaines de milliers d'intermédiaires et de vendeurs informels..,or la fameuse "paix sociale" exige d'un Etat incompétent et confus de laisser aller et laisser faire...Autrement dit laisser pourrir...