
A peine quelques heures avant la tenue du congrès du parti Afek Tounes, son président Yassine Brahim, n’a pas écarté la possibilité de soutenir la candidature à la présidentielle de 2019 de Mehdi Jomâa, l'ancien chef du gouvernement et président du parti Al Badil Ettounsi, ou de n'importe quel autre candidat. «C'est possible » a-t-il répondu en substance, en réponse directe à une question de Boubaker Akacha lors de l'émission Midi Show de Mosaïque Fm.
« Nous déciderons de soutenir un candidat, qu'il soit membre du parti ou non. Afek Tounes pourrait ne pas avoir de candidat à la présidentielle de 2019. Nous pourrons soutenir un candidat qui appartient à notre famille politique, s'il s'avère le plus apte à la représenter », a déclaré Yassine Brahim.
«Afek Tounes a sa propre vision de la politique, son poids dans les conseils municipaux et dans les élections législatives. Peut-être qu’il (le parti) n’aura pas de candidat pour 2019. S'il considère qu’il y a un candidat dans sa famille politique et électorale élargie digne de la représenter, il l’épaulera. Il est possible que ce soit Mehdi Jomâa, mais il n’est pas le seul», a indiqué M. Brahim, en expliquant à l’animateur qu’il reste assez de temps pour choisir leur candidat.
Commentant la naissance du parti Al Badil Ettounsi, il y a deux jours, le leader d’Afek Tounes a estimé qu’il y a actuellement une effervescence au niveau de la place politique centriste. Pour lui, Mehdi Jomâa, qui était chef du gouvernement, a une notoriété politique assez étendue.

Commentaires (14)
CommenterBonne vision de Afek
Ils sont trop occupés par leurs affaires
Et puis ils ne sont pas assez virils pour ça. Mais surtout, ils se mettent en colère rien que pour une égratignure dans leur argenterie.
Encore faut-il espérer qu'un tel candidat puisse atteindre 1% de voix...
Ibrahim Joma ou Mehdi Yassine
Qui est derrière ?
Le système corrompu
Jomaa Yassine ou Yassine Jomaa
Afek trop petit pour avoir un candidat
Desistement
Une main lave l'autre. Donnant-donnant. Le troc politique. La Mafia lobbyiste.
Que tous les arrivistes et que tous les Tunisiens sachent, que dans les régimes parlementaires, n'est pas tout "Gabbi-Gabbi" envisageable au poste de président de la République. Le poste de président de la République dans un régime parlementaire, ne peut en aucun cas être comparé au poste de premier ministre, ni de près ni de loin. Les critères entre les deux postes changent souvent à cent quatre-vingts degrés. Le premier ministre est un homme du terrain, alors que le président de la République d'un régime parlementaire n'est essentiellement que réunificateur honorifique, qui jouit de la considération de l'ensemble du peuple avec toutes ses forces politico-économiques. Une considération dépendante de l'âge, du trajet sociopolitique, et de la préhistoire du candidat à la présidence, non pas au marché de gros de la politique du donnant-donnant et de vouloir se débarrasser du parti concurrent de Mahdi Jomaa. La valeur et le poids historiques de la personne, comptent beaucoup plus que les calculs et les intrigues.
On ne peutla culture faire venir n'importe qui, sans le moindre passé patriotique, ni humaniste et lui confier toute la sécurité du pays, paix et guerre comprises.
Nous avons Ahmed Néjib Chabbi. Nous avons Faouzi Elloumi. Nous avons Hamma Hammami. Nous avons Hamadi Ghars. Nous avons Hamadi Jébali. Et pourquoi pas une Dame comme Selma Elloumi Rekik, car les autres Lionnes comme Sihèm Ben Sédrine ou Samia Abbou, ne feront jamais l'unanimité dans ce pays où la culture de l'hypocrisie règne depuis 1956.
Toutefois, je pense que les politiciens et tous les Tunisiens auraient fait un gigantesque pas en noblesse, en reconnaissance aux Martyrs de l'indépendance de la Tunisie et en réparation de l'injustice meurtrière commise contre le Martyr Salah Ben Youssef et les Militants tunisiens ayant lutté pour l'indépendance complète de la Tunisie sans détours et sans mensonges, s'ils choisissaient le Militant yousséfiste Hamadi Ghars au poste du prochain président de la République. La Tunisie aura beaucoup réparé des injustices de son passé.