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Le domicile du directeur d'Athawra News cambriolé
17/03/2017 | 23:33
1 min
Le domicile du directeur d'Athawra News cambriolé

 

Nous avons appris que le domicile du directeur du journal Al Thawra News, Mohamed Naïm Haj Mansour a été cambriolé par des inconnus qui se sont contentés de voler du matériel informatique, des ordinateurs et des documents, mais sans s’intéresser ni à l’argent ni aux bijoux.

M. Haj Mansour a déposé une plainte, aujourd’hui vendredi 17 mars 2017, contre inconnu.

 

D’autre part, le nom de Mohamed Haj Mansour paraît dans une lettre ouverte adressée par le secrétaire général de l’organisation « Reporters sans frontières » (RSF), Christophe Deloire, au chef du gouvernement, Youssef Chahed pour protester contre « la dégradation de la liberté de la presse en Tunisie dont notamment les difficultés d’accès à l’information et les procès intentés à des journalistes près le Tribunal militaire, ce qui est contraire aux lois et aux dispositions de la Constitution. Reporters sans frontières cite notamment le cas Mohamed Naïm Haj Mansour.

 

Ainsi, RSF demande au gouvernement tunisien de procéder aux ajustements adéquats pour, notamment, faire cesser les poursuite des journalistes sur la base du code de justice militaire, du code pénal ou de toute autre loi autre que le décret-loi n°115-2011 relatif à la liberté de la presse dans les cas d'infractions commises par voie de presse.

L’organisation réclame le transfert, dans les plus brefs délais, du dossier de Mohamed Haj Mansour devant une juridiction civile.

 

M.G

17/03/2017 | 23:33
1 min
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Commentaires (5)

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ourwa
| 19-03-2017 22:37
D'une manière générale, les affaires civiles sont confiées aux tribunaux de droit commun, a-a-d aux tribunaux civils. Autrement, le justice militaire, avec ses tribunaux militaires, prennent en charge les crimes, délits etc touchant les militaires, en temps de paix ou de guerre. Or le fait de confier l'"affaire" de ce journaliste à la justice militaire constitue un abus flagrant, une violation des lois judiciares et de la Constitution. Mais ce n'est pas la première fois que les tribunaux militaires jugent des affaires civile; les exemples, depuis 2011 sont nombreux et le dernier en date est celui de Dorsaf Ben Ali, épouse de machin Chiboub, interdite de voyage par décision d'un tribunal militaire. Nous pouvons bien admettre que l'Armée, avec ses tribunaux, soit la seule institution qui échappe à la main mise des islamo-fascistes...contrairement à la justice civile. Mais est-ce une raison de se lancer dans une pratique anticonstitutionnelle qui valide, sans le dire, une déliquescence générale de la Justice? N'est-ce pas une volonté officielle à peine camouflée de ne pas réformer le système judiciaire avec toutes ses composantes? Dans ce sens, que signifierait le retard scandaleux dans la création du conseil national de la magistrature, celle du conseil constitutionnel, le refus de réformer efficacement la justice administrative, autrement que par une volonté délibérée de ne pas construire une justice juste, impartiale, démocratique? Mais après tout, la justice, qu'elle soit civile, militaire, administrative...complètement dégradée, fait partie intégrante de la dégradation catastrophique de tous les services publics, comme nous le constatons tous les jours. Mais malgré tout, il parait que le monde entier continue à applaudir "la révolution tunisienne" et l'accession du pays à une véritable démocratie...Y a-t-il quelque chose qui pourrait nous conforter dans cette idée? Cherchez! Même la liberté d'opinion et de presse, portée par Mohamed Naïm Haj Mansour, ou par un autre journaliste, Niza Bahloul ( qui l'a payée par quelques mois de prison), est battue en brèche. Aujourd'hui et de + en +, le fait d'ouvrir sa gueule ou de publier des articles critiques constituent un délit grave passibles de procèe et de prison. Ainsi, confier des affaires civiles à des tribunaus militaires, ça en dit long sur une pratique népotique, pour ne pas dire totalitaire d'un Etat qui se dit démocratique... Alors est-on encore en mesure de dire qu'on est gouverné par un Etat pleinement démocratique, réellement un Etat de droit, comme le répète sans cesse BCE?...

TMT
| 19-03-2017 19:43
*Mais d'ici,confier des affaires civiles à ka justice militae....
Voulez vous étayer un peu plus svp?

takilas
| 18-03-2017 18:18
Cambriolé ou fouillé par Nahdha ?

hqavelock
| 18-03-2017 07:18
ça coincide avec la restructuration du nidaa. ha ha ha. hadj mansour dérange les magouilleurs et les corrompus.

ourwa
| 18-03-2017 00:50
Cela va sans dire que la justice civile semble être une caricature de justice, partiale, corrompue et inféodée à des partis abjects et obscurantistes, d'où son immense mansuétude envers des terroristes notoires arrêtés.De quoi décourager les forces de l'ordre et dégoûter les citoyens...Mais est-ce une raison de confier des affaires civiles aux seuls tribunaux militaires, comme celle du journaliste Mohamed Naïm Haj Mansour? Cette mesure inique, qui se généralise et s'aggrave depuis 2011, incite à se poser des questions, à s'alarmer...Est-ce ainsi que BCE, l'ARP, le gouvernement et Nhdha comptent construire un Etat démocratique, un régime juste? Toujours est-il que ceux qui, comme sur ce forum, appellent à l'instauration d'un régime militaire, ils ne se rendent pas compte qu'ils sont largement servis...Certes, nous sommes conscients que la justice civile est contaminée, depuis 2011, par le poison rétrograde et néfaste islamiste et l'armée, avec ses tribunaux, échappe, jusqu'à présent, à l'emprise islamofasciste ( de l'aveu même de ghannouchi). Mais d'ici à confier des affaires civiles à la justice militaire, n'est-ce pas botter en touche...fermer les yeux sur la dégradation des services publics, comme celui de la justice...et abandonner le pays aux mains d'une clique islamo-fasciste, destructrice ,pour laquelle la seule justice qui vaille est celle, inique et catastrophique, guidée par la charia...Cela dit, Youssef Chahed a-t-il réellement compris le sens réel de la lettre que « Reporters sans frontières »lui avait envoyée? On en doute...