Azouz Lasram, ancien ministre de l’Economie nationale sous Habib Bourguiba (septembre 1974-décembre 1977) est décédé, ce mardi 31 janvier 2017, à l’âge de 88 ans.
Après avoir suivi des études de droit à Paris et deux ans à l’Ecole nationale de l’administration, Azouz Lasram poursuit une carrière au sein des ministères des Affaires étrangères, des Finances et du Plan, avant d’occuper le poste de ministre de l’Economie nationale jusqu’en 1977.
M. Lasram était également une figure du Club africain, qu’il préside de 1964 à 1966 et de 1971 à 1977.
Toute l’équipe Business News présente ses condoléances à la famille du défunt.
Paix à son âme.
Décès de Azouz Lasram, ancien ministre de l'Economie sous Bourguiba
Azouz Lasram, ancien ministre de l’Economie nationale sous Habib Bourguiba (septembre 1974-décembre 1977) est décédé, ce mardi 31 janvier 2017, à l’âge de 88 ans.
Après avoir suivi des études de droit à Paris et deux ans à l’Ecole nationale de l’administration, Azouz Lasram poursuit une carrière au sein des ministères des Affaires étrangères, des Finances et du Plan, avant d’occuper le poste de ministre de l’Economie nationale jusqu’en 1977.
M. Lasram était également une figure du Club africain, qu’il préside de 1964 à 1966 et de 1971 à 1977.
Toute l’équipe Business News présente ses condoléances à la famille du défunt.
Je vous remercie de me donner l'occasion, en toute politesse et courtoisie, de répondre à vos doutes quant au patriotisme de Ben Ali et à son attachement indéfectible à la souveraineté de son pays.
Tout d'abord, sachez que je ne défends pas cet Homme pour une quelconque proximité ou un ancien poste qu'il m'aurait accordé; je n'ai même jamais été au RCD (et le regrette aujourd'hui). N'ayant jamais voulu faire de la politique, et trouvant mes occupations de chercheur bien plus passionnantes et bien plus captivantes, je me contentai de constater les progrès de la Tunisie à pas de géants, y compris, mais à plus faible gradient, en ce qui concerne les libertés et les droits-de-l'homme (cela peut vous faire dresser les cheveux au dessus de la tête, mais on en parlera quand cela vous chante).
Et que de progrès économiques et sociaux ont été accomplis sous sa gouvernance sage et pragmatique! Que de progrès en termes d'infrastructures pharaoniques que les actuels politiques n'arrivent même pas à en garantir l'entretien sans les dettes non souveraines accumulées.
Que d'acquis sociétaux dans le subtil mariage entre progrès et respect de nos valeurs et de notre religion.
Et bien sûr, cerise sur le gâteau, un fulgurant progrès économique et financier dans un pays aux ressources fossiles très faibles et aux ressources humaines fortes mais en même temps destructrices et manipulables.
Car c'est vraiment là que le bas blesse. En moins de trente années, la rue, pour ne pas dire la horde, qui appelait à pendre haut et court Bourguiba le 7 novembre 1987, vante aujourd'hui "sa Tunisie". Le 7 novembre a été salvateur aussi bien pour le peuple tunisien que pour Bourguiba lui-même, et surtout pour la Tunisie. Il fut accepté à l'unanimité dans une Tunisie impossible à redresser à moins miracle.
Vu la sincérité de votre question, et à moins que vous n'étiez gamin (ou peut-être même pas né) le 7 novembre 1987, je trouve que vous avez la mémoire très courte.
Bourguiba a installé les bases avec des hommes de poigne et à forte capacité, mais, à l'exception de la décennie de Hédi Nouira, le pays pataugeait vraiment dans la pauvreté.
Ben Ali a réalisé tout ce que Bourguiba voulait faite. Bourguiba l'a rêvé, Ben Ali l'a fait, comme dirait une publicité.
Alors revenons-en à son patriotisme et commençons dès le premier jour.
- Vous n'avez pas conscience que l'opération du 7 novembre, du temps de Bourguiba, aurait mené directement Ben Ali au peloton d'exécution si elle n'avait pas réussi. Il a donc joué sa tête pour son pays, chose que les tunisiens ont fâcheusement tendance à oublier.
- Ben Ali a respecté le choix de son peuple en s'insurgeant contre la première guerre du Golfe avec un courage que tous les politiques de son temps avaient pris pour de la témérité. Il a refusé de soumettre la décision souveraine de son peuple à la décision du pentagone comme le firent la totalité des pays arabes (sauf le Yémen et à moindre échelle la Libye et l'Algérie).
- Ben Ali avait des contentieux avec tous les chefs d'états atlantistes, qui voulaient remettre en cause la décision souveraine de son pays, décision qu'il ne voulait jamais discuter.
- Ben Ali a été la cible de calomnies permanentes dans le pays arabe le plus démocratique et ce n'est pas pour rien. Les tunisiens apprenaient par les chaines satellitaires qu'ils vivaient sous une dictature (sic!). Ces mêmes chaines qui diffusaient à partir de grandes démocratie qu'étaient le Qatar (sic!) et autres démocratie du même acabit. Quant aux "excès" envers les islamistes, il faut mettre la chose dans son contexte et ne pas oublier que ces années-là, l'Algérie voisine souffrait d'une guerre civile islamiste qui faisait des centaines de milliers de morts. Le miracle pour qu'elle s'arrête à nos frontières s'appelait tout simplement Ben Ali. Ils étaient souvent des détenus de droits commun, Ben Ali ne voulant pas mêler d'autres pays dans nos affaires. Sans oublier que aujourd'hui, les bons démocrates que sont les tunisiens en appellent à sévir davantage envers les frères musulmans. Il faut savoir ce que l'on veut!
La manipulation des foules et le savoir faire des pays occidentaux dans cette spécialité est sans commune mesure et ses résultats sont probants. Après un demi siècle de manipulation, leurs peuple commencent à peine à comprendre le phénomène (d'où Trump, le Brexit, la mise à l'écart des partis traditionnels en France avec tentative de récupération de ces mêmes lobbies (Rotchild et Cie) par Macron...). Bref ils se jouent des foules aussi bien dans leurs frontières que dans l'extérieur depuis l'apparition des chaines satellitaires.
Pensez que ce qui est arrivé aux tunisien, peuple aimant la rumeur, n'est rien d'autre que cela, et que tout simplement, ils ont été manipulé par leurs propres sentiments (certains par le régionalisme, d'autres par la jalousie, d'autres par vengeance,...)
La bonne question à vous poser: Combien le prétendu dictateur a tué de gens pendant les 23 années de son mandat? Un dictateur c'est aussi des chiffres, n'est-ce pas? A-t-il mis son effigie sur une pièce de monnaie ou nommé une rue en son nom? Un dictateur, c'est aussi une pratique, n'est-ce pas? Les tunisiens qui complotaient contre leur propre pays ne lui ont-ils pas imposé un certain mode? Lui ont-ils laissé le choix? Pourquoi pensez-vous que Ben Ali est un horrible dictateur et que Bourguiba est un bienfaiteur, lui qui avait été écarté par Ben Ali pour éviter, entre autres, la pendaison de 40 islamistes? Est-ce que les médias étrangers putschistes n'y sont pour rien de cette étiquette? Dans quel état de souveraineté se trouve la Tunisie aujourd'hui? Ben Ali n'aurait-il pas été écarté dans le but de violer à la Tunisie sa souveraineté? Dans ce cas n'était-il pas un rempart contre ces conspirateurs, aujourd'hui démasqués?
Amitiés.
Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;
Résistant Souverainiste.
Si une infime partie de la population reste consciente de la valeur de telles personnes, gardons espoir en se disant que tout n'est peut-être pas perdu... Cette infime minorité se fera peut-être un jour entendre ou engendrera une génération qui le fera, qui sait? Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre? Sinon, que nous resterait-il?
Feu Azzouz Lasram a été ministre à 2-reprises :
De 74 à 77 ministre de l'économie nationale dans le gouvernement Nouira (il a démissionné en 77)
De 80 à 83 ministre de l'économie nationale dans le gouvernement Mzali (il à démissionné en 83)
Président du CA :
De 64 à 66 et 71 à 77
Votre commentaire laisse transparaître un sincère attachement à la souveraineté tunisienne : c''est tout à votre honneur
Mais ce qu'il m'est impossible de comprendre, peut être parce que je ne suis pas de lamême génération que vous, c'est votre attachement à benali
Benali, défendeur de la souveraineté tunisienne ????
Benali, défendeur du peuple et de notre dignité nationale ???
Etes vous sérieux ????(ma question ne se veut pas agressive)
Tout le travail accompli par Bourguiba , un véritable patriote, lui, a été massacré par le truand auquel vous aviez prêté allégeance.
Je respecte profondément votre patriotisme, mais votre attachement à Benali m'éc'ure ; je vous invite à plus d'objectivité et d'introspection, même si cela vous doit être probablement difficile, en raison de votre conscience tourmentée.
Les responsables politiques de la génération de Si Azouz, toutes régions confondues , sont vraiment d'une envergure sans commune mesure avec les minables bédouins d'aujourd'hui.
Cette Tunisie qui s'en va ne sera pas remplacée
Et une infime minorité de la population actuelle connaît le profil et l'envergure de cette génération de gentleman et de grandes dames qui rétrospectivement appartiennent à une culture et à une tradition totalement étrangères à la "Tunisie" d'aujourd'hui.
Ce qui est chose proprement inconcevable dans toute nation civilisée
Allah yarhamek ya Si Azzouz, paix à votre âme. Les grands de ce pays partent les uns après les autres, laissant la place à une génération qui déçoit beaucoup... Quand on voit ce que sont devenus les valeurs comme l'intégrité, le patriotisme, le désintéressement...sans même arriver à parler de politesse, d'élégance ou de civisme... C'est navrant, nous sombrons chaque jour un peu plus, et le pire c'est que tout le monde semble s'en moquer.
Si Azouz que j'ai connu à travers mon mari a été pour nous le père spirituel qui nous a guidé à nos débuts.Si Azouz est un grand Monsieur plein de toutes les qualités humaines, professionnelles et sportives.Sa classe et son charisme font défaut actuellement à plusieurs responsables.Toutes mes condoléances à sa famille et à toute la famille clubiste qui perd un être très cher.