Et devant la pléthore des journalistes,il me semble important de fixer les règles de collaboration, sans mauvaise foi,en mettant en vue le seul intérêt suprême du pays.

La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle s’est exprimé sur Mosaïque ce samedi 28 janvier 2017, par la voix de son président, Nouri Lajmi, pour qualifier la circulaire émise le 16 janvier 2017 et qui traite du rapport avec les médias, émise par le gouvernement, de « gênante » compte tenu du fait qu’elle pourrait toucher à la liberté des médias et à l’accès à l’information.
Nouri Lajmi a demandé lors de son intervention « des éclaircissements au gouvernement ».
« En ce qui nous concerne, les décisions de ce genre nous font peur puisqu’elles touchent aux acquis de la révolution notamment la liberté d’expression, la liberté des médias ainsi que le droit à l’accès à l’information » a-t-il dit.
Le président de la HAICA a également demandé au gouvernement de fournir les causes l’ayant poussé à prendre une telle décision. « Et surtout, nous dire comment peut-t-on préserver la liberté d’expression avec des décisions de ce genre. Des décisions qui constituent des dépassements et atteintes aux libertés »a-t-il déploré.
M. Lajmi a conclu déclarant que : « La semaine prochaine nous avons prévu de contacter les autorités pour examiner leurs explications et les garanties qu’ils présenteront pour préserver nos acquis. Ceci est gênant car on traite ici de limiter les libertés ».
Rappelons que la présidence du gouvernement a indiqué dans un communiqué, publié hier, que la circulaire numéro 4 émise, le 16 janvier 2017 et traitant de l’organisation du travail avec les différentes cellules médiatiques, contient dans son article premier le principe de l’accès des journalistes à l’information pour qu’à leur tour ils informent le citoyen dans les meilleures conditions.
Le communiqué insiste aussi sur l’importance de préserver le principal acquis de la révolution : la liberté et d’opinion et d’expression.
Rappelons également qu’une partie de la circulaire mise en cause, ici, a traité du fait qu’il n’est désormais plus possible de diffuser des informations non-avérées ou considérées comme fausses à propos des entités publiques.
S.A
Commentaires (3)
Commenteril faut aller molo molo,Mr Lejmi
Et devant la pléthore des journalistes,il me semble important de fixer les règles de collaboration, sans mauvaise foi,en mettant en vue le seul intérêt suprême du pays.
Il faut balayer devant sa porte
La Haica doit s'expliquer
Pourquoi certains médias sans autorisation continuent-ils à émettre alors que d'autres ont suspendu leur émission?
C'est mal parti pour la démocratie dans le pays si la justice est aussi brutalement bafouée. Sans justice la démocratie n'est qu'un leurre et ne vivra pas longtemps. Le premier dictateur venu renversera tout.

