
Pour parler des problèmes environnementaux dans le pays, le ministre des Affaires locales et de l'Environnement, Riadh Mouakher, est intervenu ce matin sur Nessma TV dans l’émission de Sofiene Ben Hamida.
Evoquant l’accumulation importante de déchets sur l’île de Djerba, le ministre a expliqué que son ministère travaille activement pour trouver une solution « radicale » et « financièrement viable au problème ».
« En ce qui concerne le golfe de Gabès, le problème est complexe, on parle d’industrie chimique et il s’agira dans le futur de « dépolluer ». Malheureusement nous n’avons pas encore trouvé de solution au problème ! » a déploré Riadh Mouakher, avant d’enchainer, parlant des problèmes environnementaux liés au bassin minier de Gafsa : « Nous n’avons là aussi pas encore résolu les problèmes, vue l’instabilité sociale qui y règne. Vous savez, le ministère des Affaires locales et de l'Environnement s’implique pour faire l’étude et les programmes pour la résolution de ces problèmes, leur mise en œuvre passe nécessairement par d’autres ministères ».
Il a été également question dans son intervention de la relative autonomie des régions. Le ministre a parlé alors, du programme (DGR) financé en grande partie par la Banque mondiale.
« C’est un programme qui vise à rendre le citoyens complices des activités municipales. Au début de sa mise en œuvre, nous avons trouvé beaucoup de difficultés. Mais là, après monitoring, nous sommes en train d’atteindre des résultats probants. Et ceci est confirmé par la Banque mondiale qui, également, surveille le rendement du programme ».
Le Sahel a aussi, ses problèmes environnementaux qui sont plus liés à une industrie légère comme la fabrication de brique, de piles ou bien encore le problème de la destruction de la barrière de corail à El Kalaa. Le ministère des Affaires locales et de l'Environnement dit à ce sujet : « Pour les industriels pollueurs, nous sommes en contact permanant avec eux. Des mesures importantes ont été prises et nous suivons leur mise en œuvre, semaine par semaine. Maintenant, il y a encore beaucoup de filières sur lesquelles nous devons encore prendre des décisions, comme celle de la fabrication de piles alcalines ».
Le ministre conclu expliquant que le retard lié aux élections municipales est dû à la parution de la loi électorale l’encadrant. « A ce jour nous avons défait 140 délégation spéciales, toutes les autres disparaitrons avec la parution de la loi évoquée. Notre position est celle d’organiser des élections le plutôt possible. Avant la fin 2017 ».
S.A
Commentaires (4)
CommenterAvant 2017
Saha Ennoum
Survivant de toutes les époques, opportuniste comme pas deux.
Tonton Hamed a été un second père pour moi.
Belhassen mon ami m'a défendu.
Afek est mon refuge.
Alors il ne faut pas les décevoir.
Tiens, tiens!
Remonte la côte petit à petit pour comprendre que tu ne feras certainement pas mieux que Ben Ali.
Toi qui sait sait chanter avec conviction tout ce que tu apprends sur wikipédia (çà s'appelle la culture du guide Michelin); tu aurais dû y jeter un oeil avant de prendre le poste de ministre.
J'adresse le même conseil à Mme Elloumi.
Que des histoires de salons n'ont-ils pas pollué les oreilles des tunisiens du temps de Ben Ali. Vous voilà au pouvoir! Montrez-nous ce que vous savez faire!
VIVE BEN ALI. À BAS LES PIONS DES ATLANTISTES (bientôt lâchées par ces dernier).
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
La Tunisie est-elle une filière polluante?
Non le ministre fait un pas en avant et il ne dépollue pas, ne recycle pas mais plutot récupère!