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Fadhel Abdelkefi : les procédures administratives constituent un frein à la concrétisation des projets
19/01/2017 | 20:42
2 min
Fadhel Abdelkefi : les procédures administratives constituent un frein à la concrétisation des projets

Le ministre du Développement, de l’Investissement, et la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a été l’invité de Myriam Belkadhi ce soir du jeudi 19 janvier 2017, dans le cadre de l’émission « 24/7 », pour revenir sur les grands axes de la politique économique.

 

Dans un premier temps, M. Abdelkefi a indiqué que le Forum économique de Davos offre l’opportunité de rencontrer les plus grands décideurs du monde entier, ainsi que les plus grandes entreprises internationales. « Il faut dire que la confirmation du président de LA BAD quant à son retour en Tunisie, est l’une des nouvelles les plus importantes, outre les rencontres effectuées par le chef du gouvernement pour la promotion de l’image de la Tunisie », a-t-il souligné.

Et d’ajouter que juste après la conférence « Tunisie 2020 », plusieurs institutions et pays ont repris contact avec la Tunisie et ont entamé la concrétisation de leur promesses faites lors de ladite conférence. « Avant Tunisie 2020, nous avions des projets, mais on manquait de financements. Maintenant, nous avons les financements, cependant, les procédures administratives constituent un frein ralentissant la mise en place de certains projets ».

 

Revenant sur la question de la restructuration des banques publiques, le ministre a affirmé à titre d’exemple la BNA a perdu sa vocation agricole, « le chef du gouvernement a clairement posé la question de savoir si la Tunisie a vraiment besoin de trois banques publiques. On estime qu’il est plus judicieux d’avoir une seule banque solide, ça facilitera les transactions financières et beaucoup d’autres procédures ».

Quant à la restructuration des entreprises publiques, M. Abdelkefi a estimé que cette étape s’avère nécessaire pour certaines entreprises qui passent par de véritables difficultés financières, indiquant qu’il faut mettre en avant l’intérêt général et entamer les réformes qui s’imposent. Par ailleurs, il a assuré que le chef du gouvernement a fait part de la vision du gouvernement lors de son dernier discours, soulignant l’audace, qu’on reproche souvent au gouvernement actuel, affichée dans les mesures annoncées par Youssef Chahed.

 

Et à M. Abdelkefi de conclure en affirmant que le citoyen tunisien devra accepter les réformes prévues. « Il faut une véritable pédagogie pour faire comprendre l’intérêt qui se cache derrière les mesures prévues par le gouvernement. Le citoyen tunisien est capable d’assimiler lorsqu’on lui explique clairement les choses, d’autant plus que les réformes s’annoncent plus que nécessaires ».

 

 

19/01/2017 | 20:42
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Commentaires (9)

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Tunisienne
| 20-01-2017 13:26



Mais il ne faut pas des Ministres geignards, bafouillants, ne maîtrisant pas leurs dossiers, ternes et sans envergure, vivant dans l'ombre de leur Chef (du Gouvernement), répétant à l'identique les paroles de leur Chef et incapables de développer le moindre argument soutenable pour ce qu'ils sont en train de défendre (sans grande conviction !).


iyedk
| 20-01-2017 11:31
Le problème de ce gouvernement qu'on a entend toujours l'approbation des nouveaux mesures et décisions mais dans le concret rien ne concrétise sur le terrain même les choses les plus banales.
Ils ont annoncé il y a plus d'une année que l'extrait de naissance on peut l'avoir online mais jusqu'à aujourd'hui rien.
Ceci est une simple mesure qui n'ont pas arrivé à la concrétisée, ne parlons pas des grands projets.

Mondher
| 20-01-2017 08:36
La situation actuelle ne peut pas perdurer, en deux mots :
1-On est en train de consommer grâce aux crédits.
2-La production et la compétitivité du pays sont en chute libre.
3-Le citoyen Tunisien lambda a oublié le sens de la discipline.
Pour simplifier les choses, on a deux choix :
A-Accepter et supporter les réformes nécessaires, dans ce cas, l'économie repartira à la hausse dans quelques années.
B-Refuser les réformes, le pays s'enfoncera dans une crise profonde et les crédits seront beaucoup plus chers, et dans une seconde phase le pays sera ingouvernable, ce qui pourrait engendrer l'installation d'un régime militaire.
Il faut être sage et prévoyant, le populisme ne rapporte que les catastrophes.

l oeil du diable
| 20-01-2017 08:04
L Allemagne est ce qu elle est un geant de l economie Europeenne,grace aux reformes courageuses de L ex chancelier Schroeder,un homme de gauche qui a impose des reformes plutot de droite.Cela s appelle une volonte et un courage politique.Merkel s est installee pour imposer un pouvoir agressif en Europe avec une politique etrangere plus que destructrice,s en est suivi le Brexit,la faillite de la Grece et le conflit avec la Russie au sujet de l Ukraine qui a ruine les paysans Europeens,sa politique etrangere a d autres zones d ombre....ceci
pour dire que notre pays a besoin d urgence d une main forte et autoritaire pour imposer un nouveau rythme de reformes indispensables et urgentes et d un coup de pied dans la ruches pour reveiller les esprits....et ce n est pas ce Youssef Chahed l homme de la situation,il ferait peut etre un bon directeur de cabinet de Beji Caied Essebsi
ils pourra se raconter des histoires de Zorro ou de Robin des bois pour finir avec les contes d Ommi Sissi et faire de beaux reves.

Letranger
| 20-01-2017 07:28
"...Fadhel Abdelkefi : les procédures administratives constituent un frein à la concrétisation des projets..."

C'est amusant d'entendre ce texte de la part "du ministre du Développement, de l'Investissement, et la Coopération internationale", vous trouvez pas ?

hakim
| 19-01-2017 22:32
Mieux dire trouve-t-on comment administrer et partager entre lobbyings?
car pour les procédures: Allons y faisons un copier coller sur les systemes allemands et bouclons l'affaire pour peut être trouver d'autres alibis?!

cmv
| 19-01-2017 22:03
" publié le >20/01/2017< 20:42 "

Le temps passe vite chez BN !!!

B.N : Merci d'avoir attiré notre attention

DHEJ
| 19-01-2017 21:56
Réformer par des bras cassés faute d'absence d'ingénieurs de Réforme!


Restructurer par des bras cassés faute d'absence d'ingénieurs de structures, opus ils existent mais le développement inclusif ne les concernent pas!


Cet apprenti du Gamin Chahed dest-il un outsider qui découvre la Tunisie?

déja-vu
| 19-01-2017 21:55
Que de chichis pour dire privatisation tout azimut, avec tout que cela comporte de drames..et de va-nu-pieds qui deviendrons va-nu-tête aussi...

Visiblement sur ses nerfs, il a rabroué mme Belkadi quand elle lui a mentionné "une révolution",(un mot qu'elle mêle à tous les lablabis). Il sait ce qui va se passer. Ce mot deviendra de plus en plus craint, de plus en plus maudit.

Le péeple ira vers d'autre"digèges"...

Tarit issakra...