
Le ministère du Transport a publié, un communiqué ce mercredi 4 janvier 2017, dans lequel il présente les résultats de l’enquête menée sur l’accident du train de Jbel Jloud, ordonnée par le ministre Anis Ghedira.
Concernant les conditions de l’accident, l’enquête a prouvé que les signalisations ferroviaires, barrières et feu, étaient en panne au niveau du passage à niveau, à cause de l’accumulation des eaux, et ce depuis 20 jours sans aucun accident constaté. La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a pris plusieurs mesures exceptionnelles pour renforcer la sécurité et assurer la sûreté de ses trains, mais il n’y a pas eu de coordination avec les services régionaux concernés, rapporte le département. Ceci-dit, le ministère rappelle que passer par une intersection dans cet état, réclame de baisser la vitesse, plus de vigilance et le respect des dispositions du Code de la route (article 32) et de l’arrêté N°151 de 2000 (article 17).
Quant aux raisons de l’accident, l’enquête a révélé que le chauffeur du bus roulait à une vitesse qui ne convenait pas à la situation de la route et de l’intersection, ne permettant pas de prendre les précautions nécessaires pour être vigilent aux signalisations lumineuses et sonores émises par le train. Cela conclut que le chauffeur n’a pas respecté les dispositions du Code de la route.
Ainsi, l’enquête conclut que le chauffeur de bus est le responsable direct de l’accident.
Selon l’enquête, les raisons indirectes qui ont participé à cet accident sont :
- Le retard de la SNCFT dans la réparation de la panne et de la barrière ;
- La non-coordination avec les services régionaux concernés pour la mise en place de signalétique temporaire pour renforcer la sécurité à ce croisement ;
- La non-considération du timing de passage des trains pour garantir la présence d’un agent de sécurité, ce dernier commençant son travail à 7h du matin alors que le train passe à 6h15.
Ainsi, les mesures exceptionnelles prises par la SNCFT n’étaient pas suffisantes et ont participé de manière indirecte à cet accident, conclut l’enquête.
I.N
Commentaires (16)
CommenterMinistère public ou ministère du transport ?
Vivement les chinois
Bizarre quand même!
La SNCFT a eu un manque d'action mais c'est le chauffeur qui a tort de toutes façons. En résumé c'est ça. Et hop, le coupable bien trouvé et personne ne pourra contester.
Personne ne nous dit si le chauffeur est sain et sauf ou pas, et personne ne nous raconte sa version des faits. C'est énervant.
Et pourtant elle tourne.
-La societe regionale de Nabeul dont le conducteur a traverse le passage a niveau sans prendre de precaution et son PDG qui l'a couvert a tord. 18 ans d'experience ne dispense ni le conducteur ni son PDG du respect du code de la route.
-Le tord de la SNCFT est d'avoir acceptee une situation anormale : un chantier sans concertation de l'equipement avec des installations hors service avec une voie qui baigne dans l'eau.
- La responsabilite du minstere de l'equipement ne s'arrete pas la. garder un croisement rail - route aussi frequente sans le remplacer par un passage superieur est irresponsable. Ces messieurs savent ils que les trains du RFR auront pour origine Sidi Fathallah et que cette ligne sera une ligne de banlieue a l'avenir (ligne C du RFR) dans un avenir, qu'on espere proche?
Pour cela, il faut que le ministere du transport ne se contente pas d'annoncer la date de mise en service des lignes D et E, mais contribue a faire avancer le projet en lancant, sans attendre, les etudes de realisation de la 2eme tranche des lignes projet RFR avant que son emprise ne soit occupee.
Quant a la destitution de la PDG de la SNCFT, elle revele la legerete avec laquelle nos politiques gerent les affaires publiques. L'essentiel pour eux est de sauver leur propre tete.
Le syndicat va se facher!
D'autre part, l'incompétence du Ministre du transport et celle du Directeur Général du Transport Terrestre s'est avérée dans leurs déclaration à la TV en accablant entièrement la SNCFT et point le chauffeur du bus.
En conclusion?
Les vivants continuent à conduire comme des criminels. Les responsables continuent à jouer au foot avec le ballon "responsabilité" et le gouvernement se félicite de son incapacité à résoudre les problèmes à l'origine.
je l'avais déjà pressenti
L'installation de mouchards me semble plus qu'indispensable.
Rabi yahdi wassalem.
eh ben Voilà
L'INCHANGE
PRÉCIPITATION

