Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié, ce lundi 19 décembre 2016 un communiqué, dans lequel il condamne le meurtre de Mohamed Zouari, « un nouveau martyr tunisien de la cause palestinienne », ainsi que toutes les tentatives de normalisation avec Israël.

L’organisme a rappelé que la Tunisie est officiellement encore en guerre avec Israël depuis l’attaque de Hammam Chott, en appelant les officiels à prendre toutes les mesures de prudence dans le traitement avec les médias israéliens, qui se cachent sous le couvert de médias de différentes nationalités.

Il dénonce les pratiques de la Chaîne 10 israélienne en particulier et de tous les médias israéliens en général, qui sont devenus « spécialisés dans le blanchiment des crimes de la machine militaire sioniste ». Il a souligné sa volonté de continuer à défendre sa position invitant à éjecter le syndicat des journalistes israéliens de l’Union internationale des journalistes, après le gel de son adhésion en 2014.

Le SNJT condamne l’absence de veille sécuritaire et exprime son choc suite à la réussite d’une chaîne israélienne la diffusion de reportages en direct de la Tunisie, en disposant de matériels soumis à une autorisation préalable et dont son importation est illégale sans autorisations des autorités concernées, alors qu’en contre partie une sévérité excessive est appliquée contre les journalistes tunisiens.

Toutefois, le syndicat met en garde contre la possibilité d'utiliser cet incident pour sévir contre les correspondants et les médias étrangers. Il appelle à l’ouverture, en urgence, d’une enquête contre les parties qui pourraient avoir aidé l’équipe médiatique israélienne et pour déterminer la responsabilité de toute partie médiatique qui aurait participé à la création du contenu diffusé par la Chaîne 10.

I.N