Vive l'oligarchie Tountestènienne.

L'Euro-Mediterranean Network for Economic Studies (EMNES) a organisé, jeudi 15 décembre 2016, sa première conférence annelle, à l’hôtel l’Acropole. L’EMNES, qui est spécialisé dans la recherche économique, sociale et les études de productivité, s’est focalisé cette année sur l’employabilité et le développement durable comme nouveau modèle socio-économique.
Pour en parler quatre panels avec différentes personnalités nationales et internationales du monde académiques et des affaires, ont été organisés.
Dans son intervention Mustapha Kamel Nabli, présent lors des débats, a évoqué les réformes économiques et des institutions engagées, tout en faisant un topo de la situation du pays depuis les évènements de 2011.
« On parle aujourd’hui d’un modèle économique inclusif en Tunisie, je ne comprends pas ce que cela veut dire ! La balance macro-économique est déséquilibrée, le choc entre la centrale syndicale et l’UTICA a beaucoup coûté au pays et la recherche scientifique est quasi inexistante », a commencé par dire, l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Lors du premier panel, voué à lister les opportunités et challenges de cette période, l’économiste a fait remarquer qu’on est aujourd’hui en train de résoudre les problèmes du pays avec le même « état d’esprit », la même approche et les mêmes instruments de l’ère Ben Ali.
« On n’a pas de nouveau modèle économique ! On a besoin de changement et de redéfinir le rôle de l’Etat » avait-il martelé en conclusion.
Parlant de l’importance de l’employabilité, le PDG du groupe Poulina, Abdelwaheb Ben Ayed a commencé par noter la grande différence qui existe entre l’employabilité et la formation académique.
« 2011 a été pour la Tunisie une révolution culturelle car à partir de cette année, les jeunes ont mis de côté le travail manuel, pénible et fatiguant. Ils refusent de le faire ! Ils préfèrent rester dans les cafés. A nos employés nous proposons aujourd’hui, des formations techniques réelles qui leurs permettront par la suite d’être employables et ce à travers Poulina académie », a expliqué le directeur général du groupe. Il a ainsi annoncé qu’en 2017, une université sera créée par l’entreprise pour la formation des cadres, qui seront par la suite recrutés par le groupe lui-même, ou par d’autres entreprises.
M. Ben Ayed a annoncé également que pour 2019, tout un campus sera créé. Voué à la formation technique mais aussi culturelle, il proposera une formation aux cadres à même de leurs permettre d’acquérir les aptitudes pour être hautement employables, s’alignant ainsi sur les standards internationaux.

Commentaires (2)
CommenterJ'espère que les petits-fours étaient bons et les lits confortables
Vive l'oligarchie Tountestènienne.
Un thème vendeur,
un contenu plutôt creux et, visiblement, l'occasion pour certains de faire du Marketing politique et d'entreprise !