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Mourad Fradi : La Tunisie ne demande pas l'aumône mais a besoin d'aides et d'investissements étrangers
14/11/2016 | 10:35
3 min
Mourad Fradi : La Tunisie ne demande pas l'aumône mais a besoin d'aides et d'investissements étrangers

Mourad Fradi, co-commissaire général de la conférence internationale pour l’Investissement ou Tunisia 2020 était l’invité de la matinale de Hamza Belloumi ce lundi 14 novembre 2016 sur Shems FM pour faire un état des lieux des préparatifs en cours pour la tenue prochaine de la conférence internationale.

 

A propos des préparatifs, M. Fradi a déclaré : « Il ne reste plus que 2 semaines avant la tenue de la conférence, nous pouvons dire qu’au niveau de la promotion de cet évènement nous avons largement avancé et réussi ». Il a également précisé, qu’à ce jour, il y a 3000 personnes inscrites sur le site de Tunisia 2020 pour participer à la conférence et que sur ces 3000 personnes, 800 sont des étrangers. A ce sujet, M. Fradi a souligné l’importance de prendre en considération le pourcentage de no show, c’est-à-dire le pourcentage des personnes qui ne se présenteront pas le jour de la conférence.

 

Concernant les ambassades étrangères en Tunisie, M. Fradi a expliqué qu’elles étaient en contact constant avec le comité directeur de la conférence pour fournir toutes les informations nécessaires sur les délégations et leurs accompagnateurs comptant venir à Tunisia 2020.

 

Sur les critiques dirigées à l’encontre de la conférence, le co-comissaire a expliqué que Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale avait émis des réserves concernant le nombre de projets à présenter durant la conférence et qui, selon lui, était trop réduit. A ce propos, M. Fradi a expliqué : « Ce point noir a été mis de côté puisque aujourd’hui 83 projets, dont 21 proviennent du privé, ont été étudiés en profondeur, les autorisations ont été vérifiées et ce sont donc des projets clefs en main viables».Concernant les autres critiques qui indiquent que la conférence n’est pas opportune en raison du timing des élections présidentielles françaises et américaines, M. Fradi a indiqué « Ceci n’est que littérature ».

 

Il a ajouté que le règlement de la situation au port de Radés est un bon indicateur qui prouve que les problèmes liés à l’investissement sont en train d’être résolus et que la stabilité politique et sécuritaire, ainsi que le rajeunissement de la classe politique mise en place dans le gouvernement d’union nationale sont très importants dans l’esprit des investisseurs étrangers.

 

A propos de la loi d’urgence économique et de la loi érigeant l’exonération fiscale qui a été exclue dans la Loi de finances 2017, M. Fradi a expliqué qu’il espérait qu’elles soient toutes deux votées.

Enfin, le co-commissaire a clôt son passage en déclarant : « Nous ne demandons pas l’aumône mais il est vrai que nous avons besoin d’aides et d’investissements étrangers. Le plus important est de restaurer l’image de la Tunisie à l’international ».

 

K.H

14/11/2016 | 10:35
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Commentaires (17)

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l'idiot du bled
| 15-11-2016 09:24
mais cela dépend avec quel oeil on voit ça.Mais ce Monsieur a une excuse puisqu'il ne voit que d'un seul oeil il est FRADI.

Tunisienne
| 14-11-2016 22:42
Avons-nous fixé des priorités nationales ?

Avons-nous établi des stratégies nationales en matière d'industrie et de développement technologique ?

Avons-nous établi des priorités industrielles par région ?

Avons-nous des prétentions en termes de marchés et d'opportunités à vouloir capter ?

Avons-nous communiqué sur tout cela et assuré une homogénéisation des visions et orientations de tous les Ministères et de tout l'effort national dans ce sens ?

Savons-nous où nous voulons aller ?


Si tout cela n'a pas été fait, nous sommes effectivement en train de demander l'aumône pour finalement recueillir des miettes qui ne nous permettront même pas de continuer notre fuite en avant dans la navigation à vue et au jour le jour !

abakricha kacem
| 14-11-2016 20:52
Cette conference aura les memes resultats que ses precedentes.Seuls les mafieux et leurs valets traitres vont faire blanchir leurs saletes.Messieurs les organisateurs,ayez le minimum de respect pour ce peuple en organisant ce rassemlement hors de la capitale pour nous eviter les embouteillages et ce qui en decoule.

nanou
| 14-11-2016 18:26
l equipe qui dirige ce pseudo sommet est constituee de lobbyste qui cherchent a etoffer leur carnet d adresse personnel en ayant pour fond de commerce notre pauvre pays. je connais parfaitement quelques profils. c est des charognards pures et dures avides de pouvoir et d argent.

Maryem
| 14-11-2016 17:21
Les deux vieillards sont les premiers responsables de tout ce chaos qui mene le pays vers l enfer.Ce sont eux qui sont a la source de toutes les nominations de tous ces incompetants aux postes cles de l administration,ce sont eux grace a leurs marionnettes qui tracent les lignes de la politique sociale et economique du pays,ce sont eux qui imposent.....ce sont eux...,mais ou est la societe civile..??

ommiaziza1912
| 14-11-2016 17:18
Qu est parti faire YC en France la semaine dernier sinon que pour chercher de l argent pour boucler le budget 2016

Gg
| 14-11-2016 16:09
Pendant ce temps, 5 personnes -ah non, 1 personne- bloque Petrofac depuis plusieurs jours, faisant perdre 200.000USD par jour à la société, et prive la centrale électrique de Sfax de carburant!

veritas
| 14-11-2016 15:40
il faut léguer le pays aux khwanjias ils l'achèverons bien fait vite fait a l'instar de l'Afghanistan de l'Iraq de la Syrie ou de Libye voisine,les khwanjias c'est les seuls investisseurs fiables avec des frais moindre ça ne sert à rien de se fatiguer pour faire appels a une armada d'investisseurs étrangers qui finirons par partir bredouilles tellement le climat du pays est plus que morose .

Miguel fares El Arabi
| 14-11-2016 15:12
Votre analyse est très juste et pleine de bon sens.
Vous avez tout dit et c'est tellement évident...
Ah le 'Bon Sens', si on pouvait l'injecter dans le cerveau du tunisien...

Mais ceci étant dit, à la décharge de l'équipe gouvernementale actuelle, c'est qu'il aurait été très difficile d'annuler cette conférence...
Car qu'est ce qu'ils auraient pris dans la gueule les pauvres... :)

Rationnel
| 14-11-2016 14:30
Un investisseur ne va pas s'aventurer dans un pays lorsqu'il n'est pas sur qu'il y'a des lois, un système judiciaire, et une administration honnête et efficace pour protéger son investissement. Pourquoi investir dans un pays où les gens n'ont pas envie de travailler? Ce n'est pas une question d'image, l'image est une réfection des réalités de la situation dominée par la corruption, les revendications sociales continues, l'instabilité... Changez la situation et l'image changera.

Si la situation s'améliore on aura même pas besoin d'investisseurs étrangers, il y a suffisamment de capital et know how en Tunisie pour développer le pays, mais il faut en premier éliminer les obstacles que le gouvernement, l'administration, l'UGTT erigent devant les investisseurs avec des procédures administratives byzantines, des règles qui favorisent la corruption et découragent l'investissement et l'entrepreunariat.

Qu'est ce qu'on attend pour établir des solutions électroniques pour les procédures administratives? on accuse un retard sur un nombre de pays Africains comme le Rwanda qui a introduit un système de e-justice, e-Procurement et de e-government.