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Rached Ghannouchi : Ahmed Néjib Chebbi n'a pas prouvé qu'il soutenait le consensus

Le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a fait une déclaration au journal Al Quds Al Arabi datée du 7 novembre 2016. Ainsi, il a affirmé qu’un nouveau parti qui succéderait à Nidaa Tounes et qui serait basé sur l’opposition à Ennahdha ne réussirait pas.
Il a ajouté que le clonage de partis politiques était susceptible d’affaiblir le processus politique en Tunisie. Concernant le fait que Ahmed Néjib Chebbi pourrait présider ledit parti, Rached Ghannouchi a déclaré que la Tunisie n’a pas d’avenir sans consensus. Il a précisé que M. Chebbi n’avait prouvé son adhésion ou son soutien à ce consensus et qu’il a même fait des déclarations qui pourraient être interprétées comme une invitation à l’exclusion d’Ennahdha.
M.A
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Commentaires (7)
Commentermmm
| 08-11-2016 14:44
Je considéré qu'il n'y a d'avenir en Tunisie que dans l'entente entre les familles politiques, mais Ahmed Néjib Chebbi n'a pas prouvé qu'il adhère ou soutient cette entente, mais il a souvent déclaré ce qui peut être compris comme un appel à l'exclusion d'Ennahdha. Et je pense qu'il a tout faut ennahdha et l'un des piliers de la scène politique tunisienne et que on a besoin aujourd'hui que tous les parti reste solidaire pour que la Tunisie soit meilleur et avoir un avenir prospère.
Mr
| 08-11-2016 14:17
Aaaah ce Ahmed Najib Chebbi dont les initial nous font pensez à cette chère assemblée constituante avec le soutien du peuple en moins. Faut-il rappeler que ce cher ANC n'a jamais réussi à remporter quoi que ce soit ? Ahmed Najib Chebi est un peu la girouette de la scène politique tunisienne. On n'a pas refusé sa candidature y'a quelque temps pour le poste de premier ministre' oups ! Chef du gouvernement je voulais dire ?
Ahmed Néjib Chabbi est le joyau de la politique tunisienne.
| 07-11-2016 19:31
Ahmed-Néjib Chabbi n'a pas besoin de faire d'éloges à Ennahdha, ni à Rached Ghannouchi pour confirmer son honnêteté et sa compétence politique. Lorsque les Nahdhaouis croupissaient dans les geôles du dictateur déchu Ben Ali, Ahmed-Néjib Chebbi luttait politiquement et peut-être aussi juridiquement à leur profit. Maintenant que les choses ont changé, que les Nahdhaouis et que Rached Ghannouchi ne soient pas ingrats comme les autres.
La reconnaissance pour les bienfaits d'autrui est le sommet de toutes les vertus humaines.
Celui qui sait dire Allahou Akbar, ne pourra jamais se désister d'une telle vertu.
Allahou Akbar.
La reconnaissance pour les bienfaits d'autrui est le sommet de toutes les vertus humaines.
Celui qui sait dire Allahou Akbar, ne pourra jamais se désister d'une telle vertu.
Allahou Akbar.
avertissement
| 07-11-2016 15:34
Le gourou satan envoie un avertissement au MPT de Marzouk
Ahmed Néjib Chebbi n'a pas prouvé qu'il soutenait le consensus
| 07-11-2016 13:11
...ainsi parlait zarathoustra...pardon Ghandi!
El Jahl wahla
| 07-11-2016 12:53
Au contraire ya jahel, un parti d'opposition à Ennahdha est toujours nécessaire, car la critique constructive est de nature d'améliorer la situation du pays. On a besoin de toutes les compétences tunisiennes et non daichienne ou de ceux qui prétendent que les salafistes terroristes sont nos enfants. Ils ne sont pas non enfants ya metkhallef, ce sont vos enfants mais pas les notres.
Ghanouchi, l'origine du mal
| 07-11-2016 12:52
Nous vivons à une époque où les événements se succèdent très rapidement, et l'événement qui débarque, efface les précédents.
Ainsi, les tunisiens ont l'air d'oublier le cas Rached Ghanouchi. Voici le listing de Ghanouchi, que je rappelle pour rafraichir les mémoires:
' Printemps 2011 : retour triomphal de Rached Ghanouchi de son exil à Londres,
' Octobre 2011 : Ennahdha décroche la première place dans les élections de l'ANC, et prend le Pouvoir,
' 2012 : après l'éclat et l'effet de surprise, Ennahdha multiplie les faux pas dans l'exercice du Pouvoir. L'oppostion bouge, on parle d'un dialogue national qui mettra autour de la même table Rached Ghanouchi et Béji Caied Essebsi. Ghanouchi refuse d'être autour de la meme table avec Caied Essebsi, un symbole de l'ancien régime,
' Mercredi 3 jullet 2013 : l'armée égyptienne destitue le président légitime Mohamed Morsi, suspend la Constitution et prend le Pouvoir,
' Jeudi 4 juillet 2013 : Rached Ghanouchi, pris de panique après la destitution de Morsi, change radicalement de tactique,
' Mercredi 14 août 2013 : Rached Ghanouchi se déplace à Parsi pour rencontrer Béji Caied Essebsi,
' A partir du jeudi 15 août 2013, Béji Caied Essesbsi devient le parrain de Rached Ghanouchi. Ghanouchi ne fait que ce que lui demande Caied Essebsi de faire, Ghanouchi ne dit que ce que lui demande Caied Essebsi de dire, et Ghanouchi ne pense qu'à quoi lui demande Caied Essebsi de penser.
RESULTAT :
Ghanouchi refuse la loi de Protection de la Révolution,
Ghanouchi refuse la loi de la justice transitionnelle,
Ghanouchi ordonne à son troupeau d'élus à l'ANC, nettement majoritaire, de mettre l'ANC au service de Béji Caied Essebsi : les élus d'Ennahdha votent tous les textes que Caied Essebsi leur demande de voter, et rejettent tous les textes que Caied Essebsi leur demande de rejeter.
Pour consoler ses fidèles d'Ennahdha, Rached Ghanouchi parle de Consensus avec Béji Caied Essebsi, et limoge du Mouvement Ennahdha, tout nahdhaoui qui ose parler de soumission de Ghanouchi à Caied Essebsi.
Conclusion : la Tunisie est en panne, la Tunisie est en faillite matérielle, morale, culturelle, sportive, sociale. La Tunisie s'enfonce dans la misère, les tunisiens s'ensauvagent davantage et la corruption devient la règle. On ne peut absolument rien faire sans passer par la corruption, et par suite, on peut tout se permettre avec la corruption.
Ce qui est ridicule dans tout cela, c'est que ce sont les corrompus qui meublent les plateaux de télévision pour parler aux tunisiens de la lutte contre la corruption.
Ainsi, les tunisiens ont l'air d'oublier le cas Rached Ghanouchi. Voici le listing de Ghanouchi, que je rappelle pour rafraichir les mémoires:
' Printemps 2011 : retour triomphal de Rached Ghanouchi de son exil à Londres,
' Octobre 2011 : Ennahdha décroche la première place dans les élections de l'ANC, et prend le Pouvoir,
' 2012 : après l'éclat et l'effet de surprise, Ennahdha multiplie les faux pas dans l'exercice du Pouvoir. L'oppostion bouge, on parle d'un dialogue national qui mettra autour de la même table Rached Ghanouchi et Béji Caied Essebsi. Ghanouchi refuse d'être autour de la meme table avec Caied Essebsi, un symbole de l'ancien régime,
' Mercredi 3 jullet 2013 : l'armée égyptienne destitue le président légitime Mohamed Morsi, suspend la Constitution et prend le Pouvoir,
' Jeudi 4 juillet 2013 : Rached Ghanouchi, pris de panique après la destitution de Morsi, change radicalement de tactique,
' Mercredi 14 août 2013 : Rached Ghanouchi se déplace à Parsi pour rencontrer Béji Caied Essebsi,
' A partir du jeudi 15 août 2013, Béji Caied Essesbsi devient le parrain de Rached Ghanouchi. Ghanouchi ne fait que ce que lui demande Caied Essebsi de faire, Ghanouchi ne dit que ce que lui demande Caied Essebsi de dire, et Ghanouchi ne pense qu'à quoi lui demande Caied Essebsi de penser.
RESULTAT :
Ghanouchi refuse la loi de Protection de la Révolution,
Ghanouchi refuse la loi de la justice transitionnelle,
Ghanouchi ordonne à son troupeau d'élus à l'ANC, nettement majoritaire, de mettre l'ANC au service de Béji Caied Essebsi : les élus d'Ennahdha votent tous les textes que Caied Essebsi leur demande de voter, et rejettent tous les textes que Caied Essebsi leur demande de rejeter.
Pour consoler ses fidèles d'Ennahdha, Rached Ghanouchi parle de Consensus avec Béji Caied Essebsi, et limoge du Mouvement Ennahdha, tout nahdhaoui qui ose parler de soumission de Ghanouchi à Caied Essebsi.
Conclusion : la Tunisie est en panne, la Tunisie est en faillite matérielle, morale, culturelle, sportive, sociale. La Tunisie s'enfonce dans la misère, les tunisiens s'ensauvagent davantage et la corruption devient la règle. On ne peut absolument rien faire sans passer par la corruption, et par suite, on peut tout se permettre avec la corruption.
Ce qui est ridicule dans tout cela, c'est que ce sont les corrompus qui meublent les plateaux de télévision pour parler aux tunisiens de la lutte contre la corruption.