B.N : Cher lecteur, la diffamation et les accusations sont contraires à la loi, nous tenons à vous informer aussi qu'on assume ce qu'on publie sur nos colonnes, merci pour votre compréhension.

La Banque centrale de Tunisie vient de publier, ce mercredi 21 septembre 2016, l’indice des prix des services bancaires (IPSB).
Il s’agit d’un indice d’indicateurs qualitatifs permettant de mesurer les coûts des services bancaires, dont l’élaboration a été confiée à l’Observatoire de l’Inclusion Financière relative à l’élaboration.
L’IPSB a pour objectif de mesurer l’évolution du niveau général des prix des services bancaires ; il enregistre la variation des prix entre une période de base (année 2010) et une période variable ou entre deux périodes quelconques situées entre la période de base et la période courante. Le panier de l’IPSB étant constitué dans sa majorité des commissions relatives aux virements, à la monétique, aux offres groupées et aux frais de tenue de compte, par conséquent toute modification de prix sur l’un de ces services impacte significativement la valeur de l’IPSB.
Ainsi, et pour les cinq dernières années, l’IPSB est passé de 106 en 2011 à 131 à 2015, en hausse de 23,58%,
avec une moyenne annuelle de 5,6%. Entre 2014 et 2015, l’indice a augmenté de 8,53%, évoluant de 120,7 à 131.
IPSB 2011 |
IPSB 2012 |
IPSB 2013 |
IPSB 2014 |
IPSB 2015 |
106,0 |
108,1 |
114,3 |
120,7 |
131,0 |
Dans une déclaration à Business News, le membre de l'observatoire, Faker Halleb, a souligné que pratiquement toutes les banques de la place ont coopéré avec l'observatoire en fournissant leurs données depuis 2010. Ainsi, l'indice englobe 95% de parts de marché bancaire tunisien.
Concernant la méthodologie, dans un premier temps on décompose les recettes des banques entre particuliers et autres grâce à une clé de répartition déterminée pour chaque service bancaire à partir des données fournies par les banques. On calcule, dans un second temps, le coefficient budgétaire (ou la pondération). Il s’agit de la part que représente un service donné dans le total des dépenses des ménages au titre des frais bancaires toutes banques confondues. Le prix utilisé est, par construction, le prix moyen pour la période d’observation calculé en divisant la valeur totale des recettes d’une banque par les quantités vendues au cours de la période considérée.
Dans un troisième temps, on calcule l’indice : des micro-indices sont combinés en indices composites de niveau plus élevé, eux-mêmes regroupés en indices de niveaux supérieurs et ainsi de suite jusqu’au dernier niveau qui permettra l’obtention de l’indice des prix de la période considérée.
Notons que l’IPSB est constitué d’un panier composé des produits suivants : les moyens de paiements, (les effets, les chèques, les prélèvements, les virements émis et reçus en Tunisie et à l’étranger, les cartes Bancaires (cotisation annuelle, opposition, re-calcul du code, remplacement de carte)), la gestion du compte (frais de tenue de compte chèque et frais relatifs aux offres groupées "Packages") et les autres services (frais de succession, recherche de documents, banque à distance).
I.N (D’après communiqué)
Commentaires (8)
Commenter@modérateur de BN
B.N : Cher lecteur, la diffamation et les accusations sont contraires à la loi, nous tenons à vous informer aussi qu'on assume ce qu'on publie sur nos colonnes, merci pour votre compréhension.
@léon
la banque est une malédiction tunisienne.
merci pour vos écrits, je vous lis avec beaucoup d'intérêt.
Une Hoooonte
J'avais un compte dans lequel vivotaient moins d'une centaine de dinars avant que je ne quitte de pays de la révolution bouazizienne. De passage dans ma terre natale l'hivers dernier, je m'étais déplacé pour fermer ce compte que je n'utilisais plus depuis un bon moment.
L'employée, une incompétente notoire, m'avait dit qu'il me fallait deux semaines pour le faire, afin que ces braves employés vérifient tout (sur un compte où je n'ai ni chéquier, ni aucune carte). Première aberration.
Étant juste de passage, elle me proposa de le faire à mon retour l'été, chose que je fit. Sauf qu'entre temps, mon compte (en quelques mois) est passé d'un compte créditeur d'une soixantaine de dinars à un compte débiteur d'une cinquantaine de dinars, que j'ai dû payer pour le fermer.
On m'expliqua que c'est l'entretien du compte dans un premier temps puis les agios une fois que la banque se sera servi pour l'entretien du compte. Une aberration qui n'existe que chez les gueux. Tous les pays où les comptes sont devenus payants (depuis peu de temps) ne prennent pas, ou remboursent, les agios, une fois un compte clôturé.
Il est insensé de laisser un compte créditeur et de le retrouver laaaaargement débiteur alors qu'il est était au repos depuis des années.
Il est clair, que plus jamais je n'ouvrirai de compte chez les gueux. Ceux que l'on a mis à l'école et qui, aujourd'hui, nous plument par des théories encore plus usurières que ceux qu'ils montrent du doigt comme étant des usuriers génétiquement patentés.
D'ailleurs, il faudra peut-être qu'il y ait des banques juives chez nous pour que je pense à ouvrir un compte. Les juifs étant à mon avis, bien moins usuriers que les mounafiqines que vous êtes. Au moins chez eux, c'est réglementé.
Et surtout n'oubliez pas de tripler et de quintupler le salaire de l'usurier numéro 1 (c'est à dire le chef de la banque centrale) avec l'argent des gens honnêtes.
Beaucoup de boulot m'attend en Tunisie! J'arrive mes grands! j'arrive! Accrochez-vous! Mieux que vaut que ce soit moi que des colons qui vous dictent déjà vos lois, poussant l'ironie jusqu'à vous demander de reconnaître légalement les pratiques helléniques, et ce, en terre d'Islam.
Il faut dire qu'il aura fallu que les islamistes mounafiqine accèdent au pouvoir pour qu'un tel rêve devienne possible. Il est beau votre plan Marshall. Nous avons cru un moment faire des enfants de mendiants des gros diplômés afin que la Tunisie soit à jamais souveraine. En fin de compte on en a fait des diplômés es-mendicité. Quels que soient leurs diplômes, leurs réflexes sont des réflexes de mendiants soumis et colonisés. Et dire qu'ils disaient être en quête de Dignité! Ce mot est dénué de sens pour eux. Le peu de dignité qui leur été assuré malgré eux, est parti le 14 maudit, la veille d'un chabbat, au grand bonheur des sionistes qui ont à l'oeil toute velléité de progrès significatif dans quelque pays arabe que ce soit; et qui utilisent les peuples de cons (et surtout les prétendus intellectuels) pour parvenir à leurs fins.
Y a-t-il une pire qu'un intellectuel qui croit savoir et qui ne sait en réalité rien. Comme tous les intellectuels tunisiens focalisés sur certains droits, certes louables, mais qui leur sont tendus en guise d'appâts pour cons. Ils ont pris à l'hameçon et savent aujourd'hui ce que çà leur a coûté.
Léon, Min Joundi Tounis AL Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
il y a un oubli de corruption
de charybde en scylla
Hausse de l'indice des prix des services bancaires...
AUX MEMBRES DE L'ARP TOUTES LES ENTREPRISES TUNISIENNES SOUFFRENT
Aux membres de l'ARP il faut que vous vous penchiez sur ce problèmes et que vous définissiez les règles de gestion des comptes et que les entreprises et les citoyens puissent respirer et profiter de leur revenu et que les banques aient un traitement respectueux de ses clients avec un encadrement par des règles, merci, cordialement