
Fidèle à son habitude instaurée depuis quelques années, Attijari Bank a apporté son aide à deux écoles défavorisées.
Ainsi, deux délégations de responsables de la banque se sont rendues, le 15 septembre 2016, premier jour de la rentrée scolaire, chacune dans une école, celle de Tbaga de la délégation de Hidra (gouvernorat de Kasserine) et celle de M’Nasria de la délégation d’Essnad (gouvernorat de Gafsa).
Business News a fait partie de celle qui est allée à Tbaga. L’événement s’est tenu en présence du gouverneur de Kasserine, du délégué régional de l’Eduction, du directeur de l’école, les instituteurs, ainsi que de plusieurs cadres d’Attijari Bank, notamment le chargé de communication, Sofiene Haouari.
En effet, la banque choisit chaque année avec le ministère de l’Education une à deux écoles, situées dans des endroits défavorisés et ayant besoin de restauration, et fournit ce qu’on lui demande. Et à la fin de l’année, elle revient pour récompenser les lauréats.
L’école de Tbaga, choisie cette année par la banque, se trouve dans un endroit reculé du gouvernorat de Kasserine, où l’accès est difficile avec des routes étroites, tortueuses, dans un piteux état et dont des parties s’inondent l’hiver, selon le témoignage des journalistes de la région. Les habitants sont très pauvres et arrivent à peine à subvenir aux besoins de leurs familles. L’école est éloignée des habitations et la majorité des enfants font de 5 à 7,5 km à pieds. Certains ne peuvent pas se payer le luxe d’offrir la scolarité à leurs enfants, de telle sorte qu’un enseignant nous raconte l’anecdote qu’un père ayant quatre enfants lorsqu’il a une récolte à vendre, il ramène à l’école, sur sa charette, par roulement, deux de ses enfants !
L’hiver, les routes sont bloquées par la neige et les parents ne peuvent pas payer un transport à leurs enfants. Ces derniers sont obligés de rester chez eux : d’où le taux d’abandon et d’échec important dans cette école
C’est à cette école et aux parents que Attijari a décidé d’apporter son aide. La banque a fourni plusieurs équipements : ordinateurs, armoires, tables, chaises, tableaux, etc. Elle a décoré l’endroit avec des messages et des slogans incitant les jeunes au savoir ainsi que des dessins. Elle a surtout ramené des cartables remplis de fournitures, livres et tout le nécessaire à chaque élève défavorisé de l’école, ce qui représente un apport conséquent aux familles dans le besoin et qui peinent à joindre les deux bouts.
Les enfants étaient excités et heureux, surtout que des animations ont été prévues avec un clown venu spécialement. A chaque cartable distribué, deux visages s’illuminaient, celui de l’enfant avec un sourire radieux et celui du parent qui sent qu’un poids vient d’être soulevé de ses épaules.
Dans son allocution, le gouverneur a remercié Attijari Bank pour son initiative, en soulignant l’importance des partenariats publics-privés dans la rénovation des écoles, l’Etat n’étant pas capable seul de faire face à tous les fronts.
Autre point, le gouverneur a promis l’engagement du gouvernement pour qu’aucun élève ne manque de rien pour que tous les élèves fassent leur rentrée scolaire dans les mêmes conditions. Les délégués ont été chargés de faire la tournée des écoles, de détecter les besoins pour les combler. «Nous avoir le devoir de combler tous les besoins. C’est notre rôle !».
Interpelé sur la question du transport, le gouverneur a indiqué que pour les élèves dont le trajet dépasse les 5 km, une liste sera arrêtée, et ils seront transportés gratuitement à la charge de l’Etat pour rejoindre leurs écoles. Des conventions seront contractées entre le ministère du Transport et les transports ruraux, les routes étant tellement endommagées que les bus ne peuvent pas y accéder, surtout l’hiver.
Pour sa part, Sofiene Haouari a expliqué que l’action sociétale d’Attijari Bank est axée sur 4 volets : l’éducation, culture et art, l’environnement et encourager l’entreprenariat.
Ainsi, l’objectif de cette action, qui entre dans la politique RSE de la banque, est de participer à la promotion du savoir et à l’épanouissement des jeunes. Elle permettra aussi de les encourager à poursuivre leurs études et par conséquent limiter le taux d’abandon scolaire.
Cette action confirme le positionnement de la banque, pas uniquement en tant qu’acteur économique, mais également en tant que entreprise citoyenne, qui accorde une grande importance à la jeunesse et à l’excellence. La banque croit en la jeunesse et en ses capacités à développer la Tunisie.
Notons que cette occasion a permis, également, aux gens de la région, d’avoir des apartés avec le gouverneur, qui n’a pas cessé de les rassurer tout en donnant des ordres au délégué de la région.
Imen NOUIRA

Commentaires (3)
CommenterVoilà ce que les tunisiens attendent: des ctes
où est
bravo et merci..
ça merite une plus grande publicité au profit de ces donateurs citoyens