
Le président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Ezzar, a réagi, dans une interview accordée à la Radio nationale, ce jeudi 18 août 2016, à la demande du syndicat des imams d’une fatwa pour annuler la fête du sacrifice de Aïd El Idha.
Il a espéré que la vraie raison de cette revendication soit l’intérêt du consommateur, du citoyen et du Tunisien. Il a rappelé, dans ce cadre, que les agriculteurs sont avant tout des Tunisiens, et que s’il y a un mal, il les touchera comme n’importe quel Tunisien.
En effet, l’UTAP estime que le timing choisi vise essentiellement à faire baisser les prix, nuire aux intérêts des éleveurs et influencer l’offre.
M. Ezzar a noté que les agriculteurs n’élèvent pas tous les moutons et que 90% d’entre eux ont recours au marché.
Il a appelé les imams à laisser à la fatwa sa valeur et son sens, qui a un impact important chez le Tunisien. Il estime que la fatwa doit être basée sur des vérités scientifiques alors que les imams ne sont plus les érudits d’antan et que maintenant il y a des spécialistes et des vétérinaires, les seuls habilités à se proclamer sur ce sujet. Il a souligné que les premiers à sentir une crise de cette nature sont les agriculteurs qui sont les premiers touchés, or aucune alerte n’a été donnée ni par les bureaux locaux ou régionaux de l’UTAP.
Il a nié les rumeurs affirmant qu’un troupeau a été touché par la maladie sans le transmettre aux autres troupeaux des alentours, en expliquant que cette maladie n’est pas contagieuse pour l’homme mais l’est pour les autres animaux. Il a aussi spécifié qu’une équipe du ministère de l’Agriculture des services vétérinaires et a nié la véracité de ces informations.
«Nous avons discuté de ce sujet et vérifié sur le terrain et il n’y a aucun risque ou peur sur la santé des personnes», a martelé Abdelmajid Ezzar, en notant que si l’information était avérée, le ministère de la Santé aurait fermé toutes les boucheries pour endiguer cette maladie.
Pour sa part, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a affirmé, dans un communiqué daté de la veille mercredi 17 août, que la peste des petits ruminants, une pathologie animale qui touche les caprins et les moutons, n’est pas transmissible à l’homme et que la consommation de la viande ne représente aucun danger pour la santé.
Il a précisé que les services du département de l’agriculture ont renforcé les opérations de contrôle sanitaire dans les points d’élevage et de vente de moutons, outre la mobilisation de 500 médecins vétérinaires pour limiter la propagation de cette maladie.
I.N
Commentaires (13)
CommenterMaintenant c'est l,Utap!
Un sacrifice inutile et sanguinaire
Ces sacrifices sanguinaires doivent cesser. Et cette kutyme païenne doit être condamnée.
Les pauvres n'ont de toute mamière pas de quoi s'offrir un mouton.
Je m'imagine ces pauvres gens s'endetter pour pouvoir s'offrir une bête. C'est de la folie frénézique et un manque de bon sens.
Pourquoi les Imams?
Nul n'est couvert
prévenir que guérir
Rituel stupide et désuet...
Rituel absurde.
En plus d'être une réelle catastrophe écologique,tuer autant de moutons le même jour,cette tradition n'apporte rien sur le plan spirituel.
Si on cherche à conserver l'esprit festif de cette fête,on peut remplacer l'abattage par un repas amélioré et des cadeaux pour les enfants.
Il est temps que les tunisiens remplacent ce rituel stupide par autre chose plus joyeux et plus propre.
Les moutons de l'Aïd : risque pour la santé
il N'y a aucun risque
Il N'y a aucun risque et non pas il y a aucun risque.
voilà c'est tt ce que je voulais dire, pas d'avis sur le fond :)
Réponse BN : Merci d'avoir attiré notre attention.
le coran est innocent
Le coran a relaté la vie du prophète
Abraham mais les juifs ne sont pas bêtes pour massacrer les animaux pourtant c'est leurs prophète Abraham que je sache..

