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Il y a 113 ans naissait Bourguiba, le visionnaire !
03/08/2016 | 18:00
4 min
Il y a 113 ans naissait Bourguiba, le visionnaire !

 

A la veille du 113ème anniversaire du Leader Habib Bourguiba sa statue équestre à l’Avenue principale du centre ville de Tunis a fait l’objet d’une agression par un tag entrant dans le cadre de la campagne menée contre le président de la République, son fils et Youssef Chahed, nouveau chef du gouvernement.

 

Les deux auteurs de l’agression sont deux étudiants connus pour leur activisme dans le milieu et se revendiquant comme étant des militants des « Jeunes du courant populaire ». Ils ont été arrêtés et pourraient être déférés bientôt devant la justice.

Or, certains milieux de la société civile et autres militants estudiantins veulent faire croire qu’il s’agit d’une répression à cause du contenu des tags et de la campagne contre la famille de BCE, alors qu’en réalité, il s’agit d’arrestations à cause du saccage et du préjudice porté à la mémoire du Combattant suprême, surtout que le délit a été commis, comme mentionné, la veille de la célébration de son anniversaire.

 

Ces jeunes étudiants n’auraient sûrement pas agi de la sorte s’ils étaient réellement conscients de la gravité du délit, voire le crime perpétré, contre la mémoire et contre l’honneur de toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens.

Ces jeunes n’auraient sûrement pas agit de la sorte s’ils étaient conscients que s’ils étaient là où ils sont, promus pour une belle carrière universitaire, c’est surtout grâce à Bourguiba et à son œuvre. Grâce à Bourguiba, le bâtisseur de l’Etat moderne qui a été à l’origine de la gratuité de l’école pour tous et de la gratuité de la santé pour tous.

Ces jeunes étaient-ils au courant et conscients de l’ampleur de l’œuvre moderniste de Bourguiba qui a libéré la Femme tunisienne grâce à la promulgation, un certain 13 août 1956, du Code du statut personnel (CSP). Un Code qui exigeait immensément de courage à l’époque où le monde arabe et islamique se plaisait dans une léthargie paralysante.

 

Certes, tout ce que faisait Bourguiba n’était pas parfait. Il avait commis des écarts, notamment au niveau du respect des règles du jeu démocratique ou à celui du respect des droits de l’Homme, mais il était précurseur voire carrément un grand visionnaire en matière de modernisme et d’équilibre social.

 

Père de l’Indépendance et de la Nation, Bourguiba savait parler aux populations le langage qu’elles comprenaient. C’était un homme qui avait, terriblement, le sens de la communication. Il ferait rougir de honte plus d’un politicien des temps en cours en leur montrant les vraies facettes de l’art de communiquer.

C’est dire que nos politiciens auraient intérêt à étudier les différentes adresses du « Zaïm » pour améliorer leurs capacités dans ce domaine où ils font preuve de maladresses et d’un manque extraordinaire de maturité.

 

En tout état de cause, et hormis une certaine minorité parmi la classe politique et certains jeunes, une bonne majorité de Tunisiennes et de Tunisiens apprécient à leur juste valeur, les prouesses et autres performances du Combattant suprême qui connaît une réhabilitation mérité à grande échelle.

 

En effet, après la remise de la statue du Leader à Monastir, il en a été de même à Tunis qui a repris son standing en dépit de quelques récalcitrants, avant que la ville de Sousse ne retrouve, elle aussi, son « Zaïm » qui trône, désormais, au cœur de la Perle du Sahel.

Ceci prouve, si besoin est, que les Tunisiennes et les Tunisiens sont fiers de revivre avec le symbole de la libération du pays et le fondateur de la Tunisie moderne, ayant coupé avec le sous-développement, plus précisément au niveau de l’état d’esprit et des mentalités.

 

Le libérateur de la Nation s’est illustré par ses prises de position et ses approches en matière de politique internationale. On se rappelle les positions courageuses qu’il avait prises en osant défier le Maroc avec une reconnaissance qualifiée de trop risquée de la Mauritanie, fraîchement indépendante en 1960.

Il a fallu attendre 1960 pour que la question de la souveraineté de la Mauritanie soit réglée avec la décision du Maroc de renoncer à ses velléités territoriales sur ce pays.

Il en avait fait de même en reconnaissant le Koweït indépendant en 1961 malgré les prétentions territoriales de l’Irak d’Abdelkerim Kacem à l’époque.

 

On se rappellera, jusqu’aujourd’hui, le célèbre discours de Bourguiba en 1965 à Ariha où il avait appelé les Palestiniens à accepter la décision de partage de la Palestine. Il avait été, alors, fustigé et traité de traitre à la cause arabe commune et lui a valu une rupture violente avec l’Egypte du charismatique Nasser.

Mais l’histoire et les événements de 1993 avec les accords d’Oslo, dits « Gaza et Ariha d’abord », signés par le défunt Arafat ont mis en relief la justesse de la vision de Bourguiba qui avait réussi à faire condamner Israël, pour la première fois de son histoire, par le Conseil de sécurité de l’ONU après les frappes aériennes contre Hammam Chott.

 

Autant de faits d’histoire à l’échelle nationale, arabe et internationale prouvent, indéniablement, l’extraordinaire « vista » du Leader  et qui fait de lui, la grande idole des jeunes et moins jeunes qui s’inspirent de son œuvre et de ses visions politiques plus d’actualité que jamais.

 

Sarra HLAOUI

03/08/2016 | 18:00
4 min
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Commentaires (93)

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Abel Chater
| 09-08-2016 17:44
@Tounsia
Un Musulman ne peut jamais avoir de haine contre un mort. La haine appartient à ceux qui utilisent un mort pour continuer à voler et à bêtifier le peuple tunisien.
Le défunt dictateur déchu Bourguiba n'est plus depuis plus de 16 ans. Il fut destitué en novembre 1987 et tous les "Bourguibistes" se transformèrent en RCDistes appartenant à l'autre dictateur déchu Ben Ali. Vingt-trois ans durant, qu'aucun n'évoqua le nom de Bourguiba, même du bout des lèvres. Même pas au cours des tumultes et de l'insécurité durant le début de la Révolution du 14 janvier 2011, le défunt dictateur Bourguiba ne fut objet de la scène politique ni populaire de la Tunisie indépendante des dictateurs. Ce n'est qu'après que ces «Azlems» remarquèrent la réussite de notre transition démocratique, qu'ils ont commencé à transformer le nom du dictateur Bourguiba en leur fonds de commerce. Ils ont commencé à chanter «Guèfla tsir», à visiter le mausolée de Bourguiba à Monastir pour lui caresser sa pierre tombale, à lui faire danser ses statues d'un endroit à l'autre, à lui vénérer ses photos et même le comédien Raja Farhat que Bourguiba lui tua son père (d'après ses propres dires), commença à gagner un argent fou en imitant l'assassin de son propre père pour s'enrichir sans foi ni loi.
Maintenant, qui est haineux sans foi ni loi, ceux qui utilisent le nom d'un dictateur Bourguiba, qu'ils ont délaissé mourir dans l'oubli et la solitude totale depuis un quart de siècle, puis nous reviennent avec leurs larmes de crocodile pour tirer profit même des cendres de ce même Bourguiba ou ceux qui les freinent et qui leur dévoilent leurs tricheries, leurs escroqueries et leurs hypocrisies?
Nous ne haïssons aucun mort, mais nous haïssons ceux qui font du commerce avec les morts et nous ne leur permettrons jamais d'en tirer profit ni de Bourguiba, ni d'autres morts. Qu'ils cessent leurs mensonges et leurs intrigues au nom de Bourguiba, afin qu'on cesse d'évoquer ses crimes.
Une autre solution n'existe pas.

Zohra
| 07-08-2016 13:05
Vous et vos semblables vous n'arrêtez pas vous être plein de haine à l'hystérie votre intérieur est rongé par la haine l'amertume. Vous n'êtes pas même pas capables de passé à autre chose mettez dans votre pauvre crâne que Bourguiba est dans l'histoire à jamai, fini ni vous, ni vos semblables vous puissiez faire quelque chose. Priez monsieur priez donner vos leçons sur l'islam. L'islam c'est le pardon c'est assalam. C'est une honte

rayan benne
| 07-08-2016 11:49
Voir mes nombreux commentaire pour mieux comprendre la personnalité cynique du dictateur Bourguiba!

Maeyem
| 07-08-2016 07:38
Le grand malheur de notre pays,c etait l arrivee de Ben Ali et sa *** au pouvoir
Le dictateur Ben Ali a inaugure son reigne mafiosi par detruire l heritage Bourguibien au lieu de construire dans la continuite de la strategie Bourguibienne un etat democratique sur ses solides fondations,le dictateur corrompu et vendu a installe un systeme
de gouvernance base sur la corruption,
le nepotisme,les malversations,la contre bande et la terreur policiere.
puis une fois le dictateur chasse,il trouva son refuge parmi les adherents du club de ces protecteurs.
Malheureusement,la tete de la mafia est chasse,mais sa culture et ses troupes restent en action dans notre pays.L accession au pouvoir par "escroquerie"d un vieillard fourbe et malin,habitue des coups tordus et expert dans la manipulation menera le pays vers sa perte si rien n est entrepri par la totalite de l opposition une fois unie dans la parole et les actes.Une lueur d espoir avec le refus de quelques partis de suivre aveuglement BCE,qui veut imposer son systeme de gouvernance malsain qui est loin de privilegier les ineterets de la nation,plutot des interets egoistes de son entourage.
L opposition doit absolument comprendre une fois pour toute que BCE
rame pour ramener le systeme presidentiel totalitaire en detruisant
toute possibilite de notre economie d evoluer,la pousser vers l immobilisme et la ruine.Lunite de l opposition est plus que jamais necessaire et indispensable pour gagner la bataille du developpement et eviter la glissade vers le royaume des tenebres de BCE/Ghannouchi et leurs sbires.

Canalou
| 07-08-2016 07:24
L honneur revient au grand peuple tunisien combattant derriere son grand leader bourguiba malgre l abscence d armee republicaine . Il y avait 3sker el bey pour la parade comme abel chater mais sans valeurs et obeissant aux francais .bourguiba a rassemble des fallagas avec les moyens limites et a reussi .c est le resultat qui compte .les matryrs pour l independances ne doivent pas etre oublies e t a leur tete ali ben ghdahom de la tribu meger et son petit fils ben oun executes pour avoir milite contre la hausse des impots pour le peuple alors que les proches du pouvoir etaient dipenses .vive la republique

Maryem
| 07-08-2016 07:11
Heureusement que l histoire sur Bourguiba s ecrit en lettre d or.il fait parti des grands hommes du siecle dernier
autant que le general De Gaulles.Propres ils sont nes,propres ils sont morts

Tounsia
| 07-08-2016 01:19
Qu'en déplaise à certains ,Bourguiba n'a besoin de personne pour le défendre Son oeuvre parle d'elle même .Je lui dois déjà le faite que j'ai étudié et que j'ai la même chance sur le plan professionnel que mes compatriotes masculins.La Tunisie n'a pu passé de l'état de délabrement et de pauvreté d'après l'indépendance à un état moderne que grace a toute une équipe conduite par un leader qui etait Bourguiba . L'histoire ne pourra jamais effacé celà. Mais comme nul n'est parfait ,il y a eu probablement des personnes qui ont été lésées pour leurs opinions . En ce moment ,a voir la course vers le pouvoir de tous les partis ,et leurs magouilles ,je ne peux que donner raison à Bourguiba d'avoir maîtrisé le pays d'une poignée ferme. A la fin je conseille aux gens qui portent une haine et une rancune à ce Grand monsieur de faire la paix avec eux même et de passer à autre chose car leur haine les empêchera d'aimer leur pays ,leur compatriotes ,et d'avancer ensemble.

Zohra
| 06-08-2016 23:14
Vous êtes vraiment terrible. Quelle hystérie, quelle haine, quelle agressivité, vous portez tous ça en vous. C'est horrible. Et vous priez, et vous donnez de leçons en islam. Vous me faites pitié

Abel Chater
| 06-08-2016 20:21
Oh quel repaire ce génocidaire de Bizerte, le trouillard non-regretté général De Gaule, qui s'était enfuis d'Angleterre vers l'autre côté de l'Afrique sur l'Atlantique, tout près à s'enfuir vers les USA de peur des Allemands qui lui occupèrent sa capitale Paris en 24 heures seulement. De Gaulle massacra plus de cinq mille Tunisiens armés de fusils de chasse et de bâtons à Bizerte.
Ce trouillard ose parler de Gamel Abdennasser ?
Qu'il gonfle sa propre grenouille le défunt dictateur déchu Bourguiba parce qu'il fut son propre pion, c'est normal, mais qu'il parle négativement d'Abdennasser, c'est une déformation coloniale de ne s'attaquer qu'aux Arabes et de se courber devant les Allemands et les Anglo-saxons.
Quelle honte et quelle bassesse !!!

Maryem
| 06-08-2016 19:05
Le general De Gaulles en parlant d hommes d Etat avait exprimer toute son admiration en declarant que Bourguiba est un grand homme d Etat sans peuple et l Egypte est un peuple sans hommes d etat,c etair au temps de Jamel Abdennasser.