
Mohamed Ben Salem, dirigeant et député d’Ennahdha s’est exprimé ce mardi 19 juillet 2016 au micro de Wassim Ben Larbi sur Express Fm pour indiquer qu’il n’existe aucune dissension au sein du mouvement.
A propos de la dernière réunion du conseil de la Choura qui s’est déroulée dimanche 17 juillet 2016 et à l’issue de laquelle ont été élus les membres du bureau exécutif d’Ennahdha, le journaliste s’interroge : cette réunion avait-elle pour unique objectif la nomination des membres du conseil de la Choura ou avait-elle également pour ordre du jour des discussions sur une probable fracture au sein du mouvement ? Le dirigeant d’Ennahdha a répondu qu’il n’y a pas de fracture au sein du mouvement mais que des clivages existent et que cela est humain.
Sur la tenue du Xème Congrès d’Ennahdha il y a deux mois, Mohamed Ben Salem indique qu’il a réunis 1200 partisans et ajoute que l’absence de Samir Dilou et Ameur Lâarayedh se comprend par l’existence de différends. A ce propos, il indique : « C’est une leçon pour les autres pour qu’ils comprennent que nous sommes humains et qu’il existe des fâcheries au sein du parti ce qui est normal et donne une image positive du parti démontrant sa normalité».
Le dirigeant d’Ennahdha a tenu à rassurer les Tunisiens résidents en Tunisie et à l’étranger à propos d’allégations qui indiquent que le parti a été désacralisé. A ce sujet, il déclare que « Quoi qu’il en soit je considère que l’unité du mouvement demeure aujourd’hui et demain et c’est en cela que réside la sacralité d’Ennahdha »
Enfin, Mohamed Ben Salem a clos son passage radio en faisant état de sa fierté à propos des résultats obtenus lors des dernières élections au sein du conseil de la Choura.
K.H

Commentaires (13)
CommenterMort lente ...
relegion et dialogue
Pas de fumée sans feu
@Le demystificateur Universel | 19-07-2016 12:53
BN serait-il devenu la "Pravda" du parti Annahdha après les déboires de "Adhamir"
Ainsi, et depuis le congrès du parti Islamiste Annahdha, il ne se passe pas un jour sans qu'on nous parle de cette nébuleuse.
A priori, il n'y a rien de choquant à ce que l'on parle de cette formation politique, en sa qualité de composante gouvernementale, pour dire qu'elle a été à l'origine de telle ou telle proposition de loi ou qu'elle s'y est opposée pour telle ou telle raison. Cela participe de la vie démocratique du pays. En revanche, parler de la composition de son bureau politique, des caprices de tel ou tel apparatchik ou de la posture prise par tel dirigeant qui ambitionne de prendre la place du père spirituel de cet aréopage ne relève pas de l'information. On s'en fout. Pis cela constitue de la publicité gratuite pour ce « parti ».
Du congrès à la constitution du bureau "Achoura" en passant par les déclarations de Mohamed Ben Salem nous sommes "informés" de l'alpha et de l'oméga de ce groupuscule qui ne représente aucunement la Tunisie profonde et qui est à mille lieues de ses problèmes réels.
A la trappe, donc, le chômage, l'affairisme mafieux, la saleté, la déflation, le recul de l'investissement, les fermetures d'usines' et j'en passe des meilleurs. Place désormais à Ghannouchi et à ses acolytes.
Les convergences surprenantes, au plan de la communication, entre Annahdha et BN, qui nous a habitués à davantage d'indépendance, relèvent-elles du simple hasard ou d'une nahdaïsation lente et progressive des esprits ?
Vu la fréquence des articles la concernant ou la tolérance accordée à certains commentaires haineux dont la sémantique intégriste et nauséeuse frise le délit pénal la question mérite d'être posée.
"La Pravda" était la publication officielle du parti communiste à l'époque de l'Union Soviétique.
FEU DE BRAISE
Meskina Tounes
LES FRERES MUSULMANS IGNORENT QU ILS SONT IGNORANTS
«désacralisé» ?, «sacralité» [d'Ennahdha] ???
Et sinon, je veux bien vous croire, Monsieur ! Il n'y a pas de fracture au sein d'Ennahdha, juste quelques divergences sur quand et comment basculer dans l'État islamique !