propos,nous convaincre que la crise socio économique de 1986 a été résolue grâce à une stratégie ingénieuse à la tunisienne élaborée par des mains expertes qui ont eu recours ,entre autres,au vol de la CNSS! Quel exploit!Ils n'ont pas le choix les pauvres,car ils devaient se prosterner au FMI dites vous, qui leur dicte ce qu'ils doivent faire.Voilà ce que sont nos décideurs politiques.On ne peut que constater le niveau ignoble de ces pousse-seringues.Et pourtant,ce fantôme de FMI n'est pas une fatalité.On pouvait s'en passer et préserver un peu de dignité.On pouvait reconstruire le pays à partir de ses propres ressources et créer une force à partir de la faiblesse,comme l'ont fait d'autres pays qui étaient au même niveau que nous dans les années 60 ,et qui sont devenus des puissances économiques à l'échelle mondiale.la différence,nora, entre nous et eux est la suivante:la volonté ,la sincérité et le patriotisme chez eux;la lâcheté ,l'hypocrisie et l'opportunisme chez nous.En réalité,comme je l'ai déjà dit ,il y a eu une bénédiction qui était tombée sur la Tunisie et qui a permis la relance économique après 1986:la réouverture de la frontière tunisolibyenne à partir de 1987 et l'entrée massive de libyens avec beaucoup d'argent , et ça a duré au moins quatre années de suite.Donc gardez vos leçons pour vos petits enfants et comprenez une fois pour toute,que le mal de notre pays vient de la médiocrité de ses dirigeants qui se sont succédés depuis 50 ans,et non pas du FMI.

*Par Taoufik Baccar
Ceux qui comme moi ont vécu la crise grave de 1986, la première et seconde crises du Golfe ainsi que la crise financière internationale de 2007/2008, savent ce qu'il faut comme patriotisme, professionnalisme et abnégation pour sauver l'économie d'un pays en proie à une crise profonde.
En 1986 trois facteurs fondamentaux ont aidé le pays à se remettre sur pied et à retrouver très vite le chemin de la croissance.
D'abord la compétence des premiers responsables qui ont eu la charge de concevoir, d'exécuter le programme d'ajustement et de mobiliser la communauté internationale en faveur de ce programme. Je citerais : Rachid Sfar ,Ismail Khelil ,feu Nouri Zorgati ,Beji Hamda.
Ensuite le soutien technique d'une Administration motivée et mobilisée autour du programme. Je parle en particulier des cadres supérieurs des ministères du Plan et des Finances et de la BCT qui ont fait le gros du travail.
En ce qui me concerne j'étais chargé en tant que directeur général des ressources humaines au ministère du Plan, de concevoir le projet d'accompagnement social du programme de réformes. Ce qui donnera lieu à la mise en place du programme des familles nécessiteuses, connu sous le terme de PNAFN et qui a été financé par un prélèvement sur les ressources de la CNSS devant le refus de la Banque Mondiale d'en assurer le financement.
Enfin la réactivité qui a caractérisé la démarche tunisienne et qu'on retrouvera d'ailleurs au moment où il fallait faire face à la première et deuxième crises du Golfe et à la crise financière internationale de 2007/2008 et à ce propos, je me rappellerais toujours de cette folle journée. Une journée d'Aid pour tout vous dire, passée à la salle de change de la BCT pour réorienter les placements en devises de la Tunisie vers des banques solides et des instruments sans risques pour le pays.
Le soutien financier apporté par les organisations internationales était limité juste ce qu'il faut pour remettre l'économie à flot. D'ailleurs, le prêt standby du FMI a été remboursé par anticipation ce qui a affranchi le pays des influences extérieures et préservé sa souveraineté.
Réactivité, professionnalisme et compétence ont été les principaux arguments de la Tunisie pour la sortie de crise, le soutien financier n'étant qu'un adjuvant.
* Taoufik Baccar est ancien ministre et ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Commentaires (52)
Commenter@nora rassurez vous,ce n'est certainement pas vous
propos,nous convaincre que la crise socio économique de 1986 a été résolue grâce à une stratégie ingénieuse à la tunisienne élaborée par des mains expertes qui ont eu recours ,entre autres,au vol de la CNSS! Quel exploit!Ils n'ont pas le choix les pauvres,car ils devaient se prosterner au FMI dites vous, qui leur dicte ce qu'ils doivent faire.Voilà ce que sont nos décideurs politiques.On ne peut que constater le niveau ignoble de ces pousse-seringues.Et pourtant,ce fantôme de FMI n'est pas une fatalité.On pouvait s'en passer et préserver un peu de dignité.On pouvait reconstruire le pays à partir de ses propres ressources et créer une force à partir de la faiblesse,comme l'ont fait d'autres pays qui étaient au même niveau que nous dans les années 60 ,et qui sont devenus des puissances économiques à l'échelle mondiale.la différence,nora, entre nous et eux est la suivante:la volonté ,la sincérité et le patriotisme chez eux;la lâcheté ,l'hypocrisie et l'opportunisme chez nous.En réalité,comme je l'ai déjà dit ,il y a eu une bénédiction qui était tombée sur la Tunisie et qui a permis la relance économique après 1986:la réouverture de la frontière tunisolibyenne à partir de 1987 et l'entrée massive de libyens avec beaucoup d'argent , et ça a duré au moins quatre années de suite.Donc gardez vos leçons pour vos petits enfants et comprenez une fois pour toute,que le mal de notre pays vient de la médiocrité de ses dirigeants qui se sont succédés depuis 50 ans,et non pas du FMI.
C'est l'atterissage qui compte
Mais l'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
@nora
La solution est simple
Solution: Augmentation de la production en travaillant normalement sinon plus ! tout en diminuant les importations inutiles au maximum.
Mise en ouvre: Très compliqué car il faut un certain courage et du leadership pour faire travailler les gens en plus de l'ajustement des importations en évitant d'encourager les économies es autres pays (en fait encourager la production et la consommation locale)
Tous les pays souverains font ça. Même les USA.
Les sont les plus simples sont les plus efficaces. Les miracles n'existent pas... :) Sauf en religion bien sûr
En plus je créérai à Ben guerdane ou Tataouine ou Djerba un MINISTERE DES RELATIONS TUNISO LYBIENNES avec un Ministre et un vrai tout un Ministère !!! C'est symbolique meais tellement efficace
Le Salut viendra de la Lybies aussi
@BN
@BN
B.N : Vos commentaires sont publiés
Le bon sens de Diogene!
Une citation que comprendront ceux qui veulent comprendre!
pourquoi la Tunisie est dans un piteux etat
@nora

