
Dans un billet publié sur le journal américain, The Washington Times, le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui a adressé un appel de soutien à la communauté internationale en notant que « investir dans l'expérience démocratique unique de la Tunisie sera profitable à tous ».
« Nous pensons que le soutien devrait être plus en rapport avec les défis [de la Tunisie] et le fait que le pays représente un modèle pour d’autres qui luttent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », a-t-il écrit, tout en soulignant : « nous apprécions l'aide que nous avons reçue de nos amis ».
Khemaies Jhinaoui est revenu sur l’un des défis majeurs auxquels fait face la Tunisie, actuellement, à savoir, le terrorisme. Il note, dans ce sens, que le gouvernement tunisien a revu et renforcé ses efforts en matière de lutte antiterroriste, et ce, avec l’aide de ses partenaires régionaux et internationaux, en particulier les Etats-Unis. Tout en énumérant les accomplissements des forces de l’ordre tunisiennes, récemment, il souligne : « Améliorer notre sécurité n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour protéger notre jeune démocratie ».
Deux autres défis ont été abordés par le chef de la diplomatie tunisienne. Il s’agit de la situation économique du pays mais aussi de son tourisme. « La Tunisie est à un carrefour crucial. En plus de rétablir la sécurité, nous devons générer la reprise économique. Aucun de ces objectifs n’est une tâche facile, mais le pouvoir démocratiquement élu de la Tunisie a la vision et la détermination de mettre en place les réformes nécessaires », a-t-il dit tout en évoquant « de nouvelles règles de gouvernance qui consacrent la transparence et l'équité entre les citoyens » mais aussi « un ensemble d'initiatives législatives visant à promouvoir un environnement plus favorable aux entreprises et à l'investissement, afin d'accélérer la croissance et réduire le chômage ».
Khemaies Jhinaoui a aussi appelé les gouvernements étrangers à « revoir leurs avis aux voyageurs concernant la Tunisie, à la lumière des améliorations tangibles dans notre situation sécuritaire. Nos partenaires internationaux savent très bien les progrès accomplis dans ce domaine ».
Par ailleurs, le chef de la diplomatie tunisienne est revenu sur la situation en Libye affirmant que « pour la première fois en cinq ans, la Libye progresse vers la mise en place d'un gouvernement national viable. Ce sont de bonnes nouvelles pour la Libye, mais aussi pour la Tunisie […] aujourd’hui, la stabilité dans la Libye voisine servira l'intérêt national de la Tunisie. Voilà pourquoi nous n’avons ménagé aucun effort pour rapprocher les différences entre les parties libyennes ».
A cette fin, insiste-t-il, « nous avons constamment élargi notre soutien aux initiatives des Nations-Unies et aux efforts du Premier Ministre élu Fayez Sarraj. C'était l'essentiel du message du chef du gouvernement tunisien Habib Essid mais aussi du mien, à Tripoli plus tôt ce mois-ci ».
S.T.
Commentaires (5)
CommenterEncore un contresens dans le titre!
Le Washington Times est un petit quotidien d'extreme droite appartenant à Moon
De la naiveté en politique!
Aide toi et
MALHEUREUSEMENT LA TUNISIE EST MAL PARTIE

