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Habib Essid s'engage à améliorer les services logistiques pour impulser l'investissement
20/04/2016 | 18:39
2 min
Habib Essid s'engage à améliorer les services logistiques pour impulser l'investissement

Les chefs d'entreprises italiens installés en Tunisie ont proposé, aujourd’hui, mercredi 20 avril 2016, lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement tunisien Habib Essid, l'amélioration des services logistiques et la mise à niveau du port de Radès, pour améliorer l'environnement d'investissement.

Ils se sont notamment plaints de la lenteur des procédures administratives et des opérations douanières et des problèmes relatifs à la sécurité sociale et au transfert des bénéfices en devises.

 

En conclave avec M. Essid et certains ministres, des hommes d'affaires italiens ont estimé que la Tunisie passe par une étape difficile et que la reprise de son économie passe forcément par l'impulsion de l'investissement. Les investisseurs italiens sont peu satisfaits de l'environnement de l'investissement en Tunisie, selon leurs propos.

L'ambassadeur d'Italie à Tunis, Raimondo De Cardona, a fait valoir que la situation économique en Tunisie se caractérise par sa complexité, indiquant que son pays œuvre à favoriser la relance de l'économie tunisienne et à aider la Tunisie à relever les défis sécuritaires. L'encouragement de l'investissement constitue la meilleure solution à même de donner une impulsion au développement économique, a-t-il dit, exprimant son engagement à encourager les hommes d'affaires italiens à investir en Tunisie.

 

Pour sa part, M. Essid s'est engagé, à améliorer les services logistiques pour impulser l'investissement. Le gouvernement œuvre à développer les services administratifs à travers la simplification des procédures et la promulgation de lois susceptibles de drainer les investisseurs. Des insuffisances existent aux niveaux de l'administration et de l'activité douanière, a-t-il dit, notant que le gouvernement œuvre à engager des réformes, dont l'adoption du code de la douane.

 

Pour sa part, le ministre du développement de l'Investissement et de la Coopération Internationale, Yassine Brahim, a affirmé que le plan quinquennal de développement (2016-2020) est un plan d'investissement soulignant que la Tunisie misera sur le secteur du textile, outre le développement des services logistiques et l'amélioration du positionnement de la destination tunisienne dans plusieurs secteurs compétitifs.

 

Une série de réunions consultatives sont organisées par le gouvernement pour écouter les propositions des investisseurs étrangers en Tunisie et trouver des solutions aux difficultés qu'ils rencontrent. La Tunisie compte plus de 800 entreprises italiennes offrant plus de 60 mille emplois directs, selon les données de la Chambre tuniso-italienne de Commerce et d'Industrie, organisatrice de cette rencontre.

20/04/2016 | 18:39
2 min
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Commentaires (5)

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Naam
| 21-04-2016 14:56
Après les Allemands, les Italiens et prochainement les français sans oublier les Canadiens, les ricains, les indiens & Co il ne manque plus que les tunisiens...Avant c'était avant et demain ne doit être la continuité d'hier Donc avançons...80% des exportations en conteneurs entrent et sortent de TUNIS! 80 % des IDE sont basé sur Tunis - 600 000 Sfaxiens ont quitté Sfax depuis plus de 30 ans avec usines et familles pour s'installer à Tunis, 40 % de la population des villes intérieurs ont quitté leurs villes et villages pour partir soit ailleurs aux mieux à Tunis...D'ici 10 à 15 ans Tunis ou le Grand Tunis comptera plus de 5,5 à 6 millions d'habt. Entre 2018 et 2019 bref avant 2020, il faudra permettre le libre recrutement du personnel tunisien ou étranger donc la Tunisie va devenir une terre d'immigration venant d'Afrique et d'Asie. Ses travailleurs viendront travailler dans nos usines, nos compagnes et donc créer une nouvelle économie sans oublier les cadres aussi en partie tunisien mais beaucoup de France et d'Europe. Il faudra bien trouver des compétences pour faire tourner non seulement les usines mais aussi un pays! Il faut lire et je vous le recommande le dernier rapport sur la compétitivité de la Tunisie publié par l'IACE un vrai bijoux d'information. La Tunisie doit devenir une véritable HUB industriel entre la Libye et l'Algérie, ouvrir les investissement Agro-alimentaire ou l'exportation régionale serait la norme, invité AL MARAI à investir en Tunisie et vous allez voir comment le lait va être valorisé! Mais l'économie tunisienne est encore sous contrôle du Ministère de l'industrie qui vous donne ou pas la licence ou le droit de créer votre industries la ou vous voulez! Liberté de créer de la richesse dites vous! La Tunisie est encore une économie diriger pour sauvegarder les intérêts des uns et le privilège des autres mais les réformes arrivent et bientôt cela sera du passé! Attention cependant SANS infrastructures et des voies express rien se fera! Je vous souhaite le bonjour, nous vivons une époque moderne.

Dr. Jamel Tazarki
| 21-04-2016 11:31
ignorants et non pas ignorons

etc.

Dr. Jamel Tazarki
| 21-04-2016 07:52
Il est inacceptable de renverser 100000 litres de lait dans les égouts, alors qu'il n'y a pas assez de lait frais (du bon lait nutritif) pour nos enfants dans nos supermarchés ou chez l'épicier du coin! Il faut reconnaitre que le lait en poudre (farine de lait) n'est pas vraiment nutritif comme le lait frais.

Une solution proposée par notre Ministre du Commerce, Mr. Mohsen Hassen, est celle d'exporter les 100000 litres de lait en question vers d'autres pays qui ont une logistique fonctionnante. Oui, le problème de la Tunisie est devenu entre autres un problème de logistique, nous sommes incapables de distribuer 100000 litres de bon lait frais (notre production) dans tous les coins de la République, alors que notre peuple vie dans le manque absolu et mange mal.

Je rappelle que la faute n'est pas à Mr. Mohsen Hassen, Notre Ministre du Commerce, mais plutôt à notre ex-troika.

http://www.businessnews.com.tn/mohsen-hassen-presente-les-solutions-pour-la-crise-du-secteur-laitier,520,63908,3

Encore un exemple: A Tazarka, on ne trouve plus de distributeurs afin de transférer notre récolte au marché de gros de Tunis.

L'une des plus grandes fautes de notre ex-troïka est l'abus de création de points de ventes directes entre producteurs et consommateurs. Ceci a détruit et ruiné tout un système de distribution et toute notre logistique existante. 13% des familles tunisiennes vivaient du marché pour distribution en achetant chez les producteurs et en revendant aux commerçants ou directement aux consommateurs. Il s'agit d'une logistique qui se sert des petits camions bâchés. Ce réseau de distributeurs était même la fierté de la Tunisie et sans son bon fonctionnement toute notre économie risque le collapse.

Nos organisations logistiques gèrent ainsi pour l'ensemble de notre pays les flux de marchandises, depuis leur lieu de production ou de stockage jusqu'aux magasins. Aujourd'hui la complexité des opérations de distribution en Tunisie, due à la diminution des niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne, place les distributeurs au coeur de l'activité économique de notre pays. Sans les petits camions bâchés et les petits distributeurs (des petites entreprises familiales ayant un ou deux camions bâchés) toute activité économique serait impossible.

On était gouverné, durant le règne de la troïka, partiellement par der ignorons qui étaient non-familiers avec la logistique, son organisation, son fonctionnement et ses enjeux. Notre ex-troïka a introduit des schémas traditionnels, datant du moyen âge.

La logistique et la distribution sont passées à des circuits longs, dans lesquels les produits transitent entre plusieurs intermédiaires comme les entrepôts distributeurs nationaux ou régionaux.

Les coûts logistiques et de distribution représentent en moyenne 8% du prix de vente des produits. Ces 8% sont indispensables pour la survie de nos distributeurs et de notre économie. Je rappelle qu'autour de 15% des emplois en Tunisie étaient dans le domaine de la distribution.

Ben Ali, l'ex dictateur, a fait trois choses extraordinaires: la construction des autoroutes, l'augmentation à l'extrême du nombre des petits camions bâchés et minimiser le prix du carburant. Tout d'un coup, les Tunisiens commencèrent à produire dans tous les coins de la République et les distributeurs n'en manquaient pas afin de distribuer la production aux Tunisiens.

Notre ex-troika n'a pas pu accepter que les prix ne puissent être déterminés qu'en fonction de l'offre des producteurs et de la demande des acheteurs. Si l'offre dépasse la demande, les prix rentrent dans une phase de dévaluation. Par contre lorsque des pénuries se font jour, les prix augmentent, obligeant les consommateurs à diminuer leur consommation de biens et incitent de nouveaux producteurs d'investir afin d'augmenter leur aptitude de production, jusqu'au prochain cycle.


Jamel Tazarki

http://dedocz.com/doc/1236507/pronostics-jamel-tazarki

http://dedocz.com/doc/766520/finite-element-method-quadtree-verfahren-dr.-jamel

http://dedocz.com/doc/780359/1-finite-element-method-quadtree-verfahren-dr

http://dedocz.com/doc/1236515/kuenstliche-intelligenz-und-simulation

DHEJ
| 20-04-2016 19:44
Ministre de la fonction publique?


Sinon c'est du blabla... Essid sait-il calculer la célérité administrative?

A4
| 20-04-2016 19:06
Personne ne peut investir dans un pays où n'importe quel "fainéant" peut se permettre d'arrêter n'importe quelle production !