
Le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassâad Yacoubi, a déclaré aujourd’hui, 1er Avril 2016, sur les ondes de Jawhara Fm, que les cours seront suspendus, dans les collèges et lycées, à partir de mercredi prochain, 6 avril.
M. Yacoubi a expliqué que cette décision est une réponse aux « incessantes attaques ciblant le corps enseignant », à cause des « décisions improvisées » du ministre de l’Education, à l’instar de l'obligation d'enseigner la biographie de l’ancien président Habib Bourguiba.
En plus d'imposer une nouvelle taxe sur les enseignants (15 % sur les cours particuliers), le secrétaire général attribue cette suspension aux promesses non tenues par le ministère de l'Education, notamment concernant les promotions et les primes.
M. Yacoubi a souligné que la suspension sera levée dès l'obtention de « leurs droits matériels ».
A.B

Commentaires (47)
CommenterIl est bête comme y en a pas!
PRIERE AU NOM DU PEUPLE TUNISIEN
A court d'idées ?
Le masque
C"est un dangereux à mettre au cachot
Doit-on comprendre qu'il faudrait peut être gratifier la caste des donneurs de cours particuliers d'une prime de 15% au lieu d'une taxe libératoire, quand bien même injuste. Peut-être se sentent-ils au dessus des autres citoyens...
Si telle est leur approche, j'estime qu'ils se doivent de se corriger et de donner l'exemple de la citoyenneté et de contribuer autant que les bonnes gens au budget de l'Etat afin de leur payer, entre autre, leurs salaires et les primes qu'ils réclament pour un résultat qui tend vers zéro...
A moins qu'ils se sentent plus proches des mauvais contribuables...
rappeler les enseignants retraités!
La Tunisie doit être le pays de tous les Tunisiens
Tous selon leurs compétences doivent participer à son redressement quelque soit leurs différences. Elle ne devrait plus être la chasse gardée d'une minorité corrompue et oisive.
Oui la direction de l'UGTT a joué un rôle destructeur dans le pays d'abord en servant la dictature puis la contre-révolution après 2011. Personne n'a oublié ses 36000 grèves sauvages et ses grèves générales même Hammami qui était président d'un parti se permettait de décréter la grève générale à la place d'Abassi.
Mais le problème aujourd'hui ce n'est pas un différent entre ce syndicat soixante-huitard et ce ministre préoccupé plus par réhabiliter son zaïm qu'autre chose.
Le problème c'est le redressement du pays et cela touche tous les Tunisiens.
Donc la réforme de l'enseignement nous concerne tous et non pas une affaire entre ce régionaliste et ces profiteurs de syndicalistes. C'est l'avenir de nos enfants l'éducation c'est l'avenir du pays et les générations futures.
Quand on entend le ministre parlant de sa grande réforme parlant à un média étranger en mettant l'accens sur la musique et le théâtre comme principaux de sa réforme, je me pose la question s'il a bien compris le problème de l'éducation dans notre pays aujourd'hui.
Si avec la musique et et le théatre les jeunes tunisiens vont trouver du travail et construire une Tunisie plus riche demain eh bien bravo le ministre.
C'est sidérant.
Je propose que la société civile fasse un travail de fond au prés des tunisiens pour que ces derniers fassent pression afin une réelle réforme de l'éducation soit imposée à tous ces profiteurs qui dans l'éducation et dans le pays, pour protéger leurs intérêts, font tout pour bloquer tout changement qualitatif dans ce secteur.
Un programme de réforme mis au point apr des têtes bien pensantes en dehors du champ politique et non par tous ces charlots.
La question de l'éducation et de la formation dans ce pays est tellement vitale qu'il faut une grande action populaire appuyée par toutes les forces vives du pays afin d'imposer une vraie réforme tout en écartant tous ces mafieux qui s'accrochent à leurs privilèges et ne veulent pas laisser la place à tous ceux qui prets à s'investir pour ce pays.
Mais on ne peut pas régler le problème de la corruption et de la bureaucratie dans ce secteur si il n y a pas une volonté politique de s'attaquer d'une manière globale à la corruption.
Tant que ces réformes ne sont pas engagées notre pays va encore s'enfoncer.
Malheureusement ce n'est pas avec des responsables syndicaux soixante-huitards et un ministre qui gueule plus qu'en a dans le crane et qui cherche à redorer le passé de son mentor que la réforme de l'éducation tant souhaitée par les Tunisiens va voir le jour.
Tant qu'on aura tous ces cadres que se soit dans l'administration ( gouvernement....syndicat) formatés par la dictature et tant qu'on barrera la route aux tous ces Tunisiens compétents dévoués et qui sont prêts à s'investir pour la collectivité rien ne marchera.
Il faut que le peuple tunisien imposera cette réforme encore une fois vitale et devenue plus qu'urgente pour le pays..
Seule l'action populaire fera réfléchir ce syndicat accroché à ses privilèges et à cette minorité corrompue qui tient les reines du pays..
Nous ne devrons pas être les otages de tous ces corrompus.
grève, sport national n° 1
Quand le gouvernement mettra ce voyou en tôle?
Pauvre Tunisie
Cette fois-ci ayez le courage de ne rien céder pour sauver l'honneur de l'état.
La première décision qu'il fallait prendre par un ministre de l'éducation qui se respecte était de rétablir l'examen de la sixième. Elle n'a pas été prise car les syndicats sont contre. Osez Monsieur Le ministre sinon cédez votre place à Lassaad Yaakoubi et ses amis. Pauvre Tunisie